Comme vous le dîtes, il y a souvent un mouvement de balancier...
Mais qui a appelé de ses voeux un « ordre moral » ? Pas moi. Vous employez un concept dont la capacité disqualifiante a été amplement démontrée. Une fois caractérisée la position que vous soutenez d’« ordre moral », vous voilà globalement assimilé au Maréchal Pétain.
Je pense qu’il reste tout de même une marge de manoeuvre entre la société élisabethaine et la maxi-diffusion d’images zoophiles.
Je suis d’accord pour reconnaître l’absence de solution légale. Je ne pense pas qu’il suffise d’en appeler à de nouveaux textes pour apporter des solutions à tous les problèmes. En revanche, entre l’inaction et la législation, il y a à mon sens place à une certaine prise de conscience : lorque j’ai écrit mon billet, je pensais me heurter à davantage d’opposition. Ce n’est pas le cas. Et je me demande combien d’entre nous se taisent, sûrs de la même chose, et craintifs, à l’idée de se faire ranger parmi les bigots, comme vient de le faire à mon égard Monsieur Reboul.
D’accord aussi pour estimer que la société a besoin de « soupapes ». Je ne suis pas de ceux qui voudraient interdire la prostitution (même s’il ne faut pas voir la prostitution uniquement comme une « soupape », s’agissant aussi de misère sociale et personnelle). Mais pourquoi faut-il que la soupape lâche autant de pression ? Faut-il en venir aux gangs bangs et à la zoophilie pour faire office de soupape ?
J’ai bien noté que, sur le fond, vous êtes plutôt d’accord et je pense que nous sommes majoritaires à estimer que le porno est trop diffusé, trop facilement accessible et que ses dérives - présentées en outre comme inéluctables - sont inacceptables. Mais une minorité incapacitante nous impose d’accepter cela comme l’évolution normale de la société...