Bonjour Nabum,
Pour comprendre un peu ce que sont les Caraïbes, il faut y aller
J n’ai pas été à St Martin, ni à St Barth, mais sur les grandes Antilles.
Qu’y trouve-t-on une énorme richesse d’un côté et une extrême pauvreté de l’autre.
Touristiques bien sûr quand on n’y vient pas en fin de saison quand l’océan a emmagasiné une chaleur exceptionnelle.
Mon dernier billet en parle avec un peu moins d’emphase.
Extrait :
Aujourd’hui, on estime que 80% des touristes ne quittent pas leur hôtel à Punta Cana, perdu au milieu des cocotiers.
La
République Dominique compte 10 millions d’habitants et 50.000 touristes
prisonniers de leur transats qui s’aventurent peu à l’intérieur du pays.
Perle des
Caraïbes, elle est un des pays les plus pauvres de la planète. Elle
tire profit de ses plages de rêves pour touristes en quête de sable fin
et de mer chaude sous un ciel bleu garanti, 30°C toute l’année et des
cocotiers qui prennent la pause sur des kilomètres avec une mer
turquoise.
Une
soixantaine d’hôtels ont poussé comme des champignons avec 40.000
chambres avec animations avec toutes les dérives potentielles avec des
boissons à volonté. Plaisirs à gogo et pour gogos qui assistent à des
danses de locaux, payés 200 euros par mois. Gogos reconnaissables par le
bracelet en couleur différentes au poignet qui permet d’avoir accès aux
services compris.
Cela permet au pays de surfer sur 7% de croissance annuelle.
Les
touristes seront heureux de revenir chez eux pour présenter photos et
vidéos sensés montrer comment on vit de danses aux Caraïbes et des
expériences magiques du 3ème type à la rencontre des requins.
Business is business même si la part de gâteau que chacun veut partager contre du plaisir frôle parfois l’indigestion.
Tout est
permis de nuit. La prostitution est légale et le sexe rapporte bien plus
en une nuit que le salaire moyen des habitants dans les boîtes de nuits
qui fleurissent à Punta Cana. S’offrir une seconde jeunesse à peu de
frais est tentant pour les couguars ou de blancs en quête d’exotisme
sexuels.
Le jour,
tous reprennent leurs transats du côté touriste, leurs costumes de
travailleurs pour la construction de nouveaux hôtels de l’autre.