@carnac
Bien que je sois encore une fois globalement d’accord avec cette réponse, j’en nuancerai le premier point par cette remarque :
bis repetita (cf article ’voter comme des moutons’ - 17 avril 13:59) :
Contrairement
à une idée reçue (fort nuisible en fait !), se garder de la tentation
de se défausser facilement de son devoir citoyen (permanent !), par un
rare veaute simplet, rapide et faussement humble (vues toutes les
spéculations scabreuses qui l’alimentent) ... ce n’est pas un signe de
laisser-aller irresponsable, mais bien un fort louable exercice de
retenue, de maîtrise de soi, et de serrage de dents (Quoi qu’on puisse
dire des fameux ’sans-dents’).
Prendre le risque de
devoir endurer encore 5 ans de plus d’avalages de couleuvres et de
traîtrises, ce n’est ni de la naïveté, ni du laisser-aller ... quand on
sait qu’il faut laisser du temps au temps pour que le déséquilibre
imposé soit définitivement démasqué et soit auto-anéanti par notre refus
de le compenser/entretenir par nos cautions et agitations complices et
imbéciles !
...
la légitimité morale des futurs mouvements
collectifs de contestation et de rejet en sera décuplée ...
hé oui ; celles et ceux qui ont honnêtement respecté la philosophie du vote (qui veut que les votants ne se décident que par eux-mêmes, sans passer par ces spéculations sur les intentions de vote d’autrui qui anéantissent la seule vertu escomptée du vote, énoncée par le théorème du jury de Condorcet ) , ceux-là, sont les seuls à être crédibles et susceptibles d’une probable cohérence dans leur entendement politique.
De plus, il se trove qu’aujourd-hui en France ils constituent la majorité absolue qui a refusé de cautionner ceux qui prétendent maintenant nous faire marcher à rebours de la volonté générale.