@rocla+
Oui c’eût été une bonne idée mais à l’heure actuelle je n’en ai plus l’âge. Je suis de votre avis quant à certains métiers, ce qu’on ne vient pas nous glisser dans le creux de l’oreille.
* « Dommage de gâcher la vie des gens , en leur faisant croire qu’ ingénieur ou
professeur c’ est le nirvana du bonheur ... »
D’autant que depuis une décennie, les ingénieurs sont recrutés pour faire le boulot des techniciens et qu’ils sont payés comme tel. Un gâchis monstrueux de potentiel.
Mais c’est un peu mon cas. On préfère me proposer des tâches administratives du type « classement de dossiers » plutôt que de voir mon niveau (même sans spécialité hélas) et me confier des responsabilités plus importantes. Je ne dis pas forcément du niveau de mon diplôme, mais à l’heure actuelle c’est comme demander à un professeur si il veut curer les wc.
Sous prétexte que je parle plusieurs langues, la plupart des entreprises me voient collé derrière un téléphone pour faire le standard pour les clients étrangers. Côté PE, on m’a dit « on a pas les moyens de vous aider » et suggéré de « prendre ce qui se présentait ».
Et vu que la plupart des professions intéressantes sont en stage (on y embauche dans certains secteurs qui m’intéressent des littéraires à profusion), je reste le cul sur ma chaise au RSA. Je ne vois que des « on cherche des gens expérimenté ou bardés de diplômes », aucune chance pour le type qui débute.
* « Très très dommage de se fier aux charlatans de l’ Education Nationale. »
Dans des temps d’incertitude comme celui-ci, ce devrait au contraire être l’institution sur laquelle se baser.
Mais en réalité, les cursus (surtout le mien) en faculté sont montés de toute pièce par une équipe de professeurs n’ayant pas la moindre idée de ce qui se passe (à part dans les journaux qu’ils lisent) sur le marché du travail, la plupart n’ayant jamais bossé en entreprise.
Sur internet, il existe toujours un onglet « débouchés » où est marqué un nombre ahurissant de secteurs et « métiers possibles ». Je me demande quel type a marqué toutes ces conneries...
Le plus « drôle », c’est que dans ma section les « professeurs minoritaires » enseignaient justement les « matières d’avenir » qui auraient dû prendre bien la moitié de notre temps. Et bien non, on nous a gavé d’histoire à en crever, de sociologie ou de mémoires qui n’apportent rien - au lieu de commencer à s’orienter et chercher des entreprises.
Enfin, il n’existe pas de réseau liant entreprises, faculté et étudiants. Réseau qui nous permettrait d’avoir déjà un pied dans l’entreprise qui pourrait nous faire une bonne proposition - ce qui se fait déjà pour les écoles où les étudiants ont des offres extrêmement intéressantes et pour des salaires extravagants...