@Jeussey
de Sourcesûre
Vous
oubliez l’inénarrable Boris Nikolaïevitch Eltsine, président de
la Fédération de Russie de 1991 à 1999 et copain comme cochon avec
Bill Clinton qui le téléguidait comme une marionnette !
......
Les
conséquences de son alcoolisme l’ont contraint à démissionner le
31 décembre 1999. Vladimir Poutine, qu’il a nommé président du
gouvernement quelques mois auparavant, lui a succédé au Kremlin et
là, les choses ont commencé à changer. Mais, tant que Poutine n’a
pas œuvré d’un manière patente au retour de la souveraineté de
son pays, les relations entre les Etats-Unis et la Russie étaient
bonnes.
Ce
n’est pas exact : lorsque Poutine est devenu président, les
relations entre USA et Russie avaient déjà commencé à se dégrader
depuis deux ans. Eltsine avait sérieusement infléchi son attitude
envers les USA, pour une raison très simple : il était confronté à
la réalité incontournable de l’activisme étatsunien anti-russe, en
Géorgie et Asie Centrale comme en Serbie, et avait fini par se
rendre compte que on attitude très amicale envers les USA n’était
pas payée de retour. On se souvient de sa sortie bruyante en 1999,
au plus fort de l’intervention de l’OTAN contre la Serbie, lorsqu’il
rappelait que la Russie était un grand pays qui disposait de l’arme
nucléaire. Sortie qui marquait combien il était excédé par les
politiques occidentales et leur dédain envers la Russie.
Donc,
si Eltsine a fait beaucoup de mal à la Russie par son suivisme
pro-étatsunien, ce n’était pas dans le but de complaire à ces
derniers, mais de conserver à la Russie sa place et de l’intégrer à
un monde ouvert. Avant de se rendre compte que ce n’était pas
possible avec les impérialistes qu’il avait en face.