@chantecler
Si vous croyez tout ce que vous dit Arte vous n’allez pas vous en sortir.
Au-dessus d’une proportion de l’ordre de 30% de courant intermittent la stabilité du réseau électrique est mise en cause. Une des choses les plus absurdes dans la démarche allemande est qu’ils utilisent des réacteurs nucléaires, notamment à la centrale de Biblis, pour garantir le réseau contre l’intermittence. L’Allemagne n’a pas du tout abandonné le nucléaire, mais l’a réduit et remplacé par le charbon sale et le gaz naturel.
Tout le monde en déduit, saufs les anti nucléaires primaires, que seul le gaz peut remplacer le nucléaire pour la production d’électricité dans nos conditions actuelles.
Les EPR chinois à Taishan, dont les cuves ont été forgées par Areva, vont bientôt démarrer. Ils constituent la référence pour les chantiers des EPR prévus en Angleterre.
Dans des conditions normales ( je dirai que cela implique aussi que l’on construise des réacteurs nucléaires dans des pays où les autorités ne sont pas anti nucléaires ce qui est le cas chez nous depuis des décennies) le prix du MWh de l’EPR se situe au niveau de 70 à 90 euros. Là dedans il y a une bonne partie due au poids d’une sûreté renforcée.