@njama
La mort de Jésus n’a jamais été le fait du peuple Juifs, mais des grands prêtres à Jérusalem. Par ailleurs, le Christ ayant pardonné ce crime, il ne peut être question de revenir dessus et de faire quelques reproches à ce sujet. Il y a eu d’autres sujets de contentieux dans l’histoire, mais ceux-ci ont maintenant été effacés de part et d’autres.
La déclaration Nostra Aetate est par contre ambiguë sur l’Islam. Normalement, l’Islam est traité au point 3 et non au point 2 qui traite des religions antérieures au Christianisme. Il n’y a aucun problème pour un dialogue ou chacun affirme ce qu’il est en vérité, mais pas pour la reconnaissance de l’Islam comme voie de salut possible. On peut opposer une autre déclaration ultérieure : « dominus Jesus » du 16 juin 2000. « 4. La pérennité de l’annonce missionnaire de l’Église est aujourd’hui mise en péril par des théories relativistes, qui entendent justifier le pluralisme religieux, non seulement de facto mais aussi de iure (ou en tant que principe). Elles retiennent alors comme dépassées des vérités comme par exemple le caractère définitif et complet de la révélation de Jésus-Christ[...] 5. Pour remédier à cette mentalité relativiste toujours plus répandue, il faut réaffirmer avant tout que la révélation de Jésus-Christ est définitive et complète. »