Coluche aurait dit que la différence entre l’interdiction de s’exprimer et celle de s’exprimer dans des endroits où on ne sera entendu que par une minorité en grande partie déjà conquise, tient à peu en terme d’impact collectif. Et Asselineau comme Polony de méditer le sujet, car personne ne leur a interdit de s’exprimer, juste de toucher régulièrement la masse désinformée, celle qui pousse un « Trump » aux USA ou un « Qui est ce type ? » en France.
Mais même les médias dits alternatifs s’y mettent, ayant été bannis de « lescrises.fr » et censuré sur « consortium news » il y a quelques jours encore, je peux en juger... A charge fois, je donnais de la contre argumentation appuyé par des liens solides, souvent vers des études scientifiques reconnues pour leur validité. Mais dès que l’auteur juge que sa thèse est en péril, patatras, la liberté d’expression (qui du coup devient propagande) trouve ses limites.
J’attend serein le jour où on exigera ma contribution à l’audiovisuel « public » dont je ne profites nullement (mon cerveau est pas un dépotoir quand même), ma contribution aux médias privés étant déjà acquise (nos impôts financent la plupart des « torchons » nationaux).
Il faut discuter autour de soi, incarner autre chose que les images véhiculées par les grands médias et la pub (autre arme de destruction massive) et il arrivera ce qu’il arrivera.
En bref faire ce qui dépend de nous, sans défaitisme ni illusion.