à l’auteur
Je n’entends rien à l’économie et je crains que cette insuffisance ne soit totalement incurable. Partant, je ne connaissais pas le blog de Jacques Sapir dont une hostilité à l’Europe telle qu’on la voit être me paraît quand même, en gros, tout à fait estimable.
Je viens donc d’ouvrir le blog de Jacques Sapir pour la première fois, et cela m’a immédiatement rappelé une peinture très surréaliste de Salvador Dali : six apparitions de Lénine sur le clavier d’un piano. En fait, il y en a une de plus, elles sont sept sur la page du blog, et pas de Lénine, mais d’Emmanuel le Bien-Aimé. Une pour chaque jour de la semaine : pas même de repos pour le culte de dulie, et la mention « suspension de la publication sur ce carnet » juste à côté d’une petite photo de l’ostracisé.
CELLES ET CEUX qui consultaient régulièrement ce blog vont probablement être tout à fait déçu(e)s mais, EN MEME TEMPS, rien n’est plus facile à créer qu’un blog. Sans doute, avant qu’il soit en bonne place dans Google, faut-il un certain temps, mais ce serait bien le moins qu’en lieu et place de la mention « suspension de la publication » on communiquât la nouvelle adresse sur l’ancien site.
Le calcul de ces stratèges en herbe qui, semble-t-il, se font une gloire de servir de paillassons au nouveau Prince est donc particulièrement idiot : je vois qu’il y a déjà sur le Net beaucoup de réactions à cette éviction ; Sapir ne devrait donc pas tarder pas à avoir deux fois plus de lecteurs, dont mézigue.
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