Je n’en attendais
pas moins de vous : se servir de la montée d’un conglomérat
informe uniquement soudé par la peur que dis-je la haine de
l’étranger en Allemagne et la nostalgie du nazisme pour nous
resservir vos prévisions apocalyptiques sur le devenir de la France.
Parti qui, à peine
entré au Bundestag, connaît déjà des scissions, ce qui en dit
long sur son homogénéité.
Obéré non par la
perte de ses fleurons industriels comme toute personne un peu
réfléchie le peut constater, l’avenir de la France est gangrené à votre estime par les a-priori racistes de déclassés de toute sorte qui ne
pouvant haïr la cause de leur dénuement ( qui n’est pas seulement
matériel mais aussi moral voire dans le cas de certains d’entre
eux intellectuel ) se choisissent un confortable objet de répulsion.
Ainsi donc la France qui n’est même pas à
la hauteur de ses engagements en matière d’accueil de réfugiés (
de guerres où elle a prêté la main voire plus) est submergée par
des vagues migratoires.
Certains Français volontiers cocardiers
surtout de l’héroïsme des autres ont de tout temps trouvé un
ennemi à leur porte : les Italiens, les Flamands, les Polonais,
les Espagnols etc. pendant toute la première moitié du XXe siècle,
les Pieds noirs quand ils sont revenus en France, les Yougoslaves au
début des années 90 lors des guerres civiles suscitées par
l’Europe communautaire et les USA, tous ont été accusés de
favoriser la délinquance, de rendre nos rues ou nos quartiers
insécures. Avant les Maghrébins devenus les Mulsumans.
La maison Le Pen
n’a jamais eu besoin de changer sa partition, sa musique est
éternelle et plonge ses racines dans la nuit des temps, seul
s’adaptaient les couplets de la nauséeuse chanson dont elle se
nourrit.
Et que sous vos doctes aspects magistraux et derrière
des tableaux divers ou des statistiques à la va comme je te pousse
et des enquêtes d’opinion biaisée où la réponse est dans la
question, vous participez à l’entretien de ce climat vous appelez
de guerre civile mais qui n’est que la pathétique poursuite d’une
chimère qui nie la réalité de la France confinée à l’Océan
Atlantique et de ce fait point d’arrivée immémorial de vagues
migratoires dont l’une venue des confins de la Silésie a donné
son nom à la France pendant que les Romains posaient les prémices
de sa langue et fondaient son arrière-plan religieux.
Vous continuez à
ripoliner le fameux roman national qui servait de cours d’histoire
lors de vos jeunes années mais qui avait autant à voir avec
l’histoire au sens noble du terme qu’une légende du terroir avec
des faits réels.
Le jour où cette fameuse révolution ethnique (?) que vous appelez de vos vœux fondée sur les valeurs déshumanisées que vous prônez arriverait - ce ne sont pour moi que vaticinations de feuilletoniste pour répondre aux souhaits de ses affidés, mais admettons ! - alors vraiment la France disparaîtrait dans le déshonneur et le chaos.
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