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Commentaire de Christian Labrune

sur Adieu madame, adieu monsieur : bienvenue en Absurdistan


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Christian Labrune Christian Labrune 30 septembre 2017 22:57

Le concile de Nicée II, au VIIIe siècle, après un très sérieux examen de la question, s’est cru fondé à conclure que les anges n’avaient pas de sexe. Je veux bien le croire.

Je ne comprends donc pas très bien les argumentations de CELLES ET CEUX qui, sur cette page, s’interrogent sur la question de savoir comment s’adresser à une femme ou à un homme. Il suffit de poser une fois pour toutes qu’il n’y a pas de sexes. Peu importe que cela corresponde ou pas à la réalité : si nos actuels députés en marche vers nulle part et qui sont prêts à voter n’importe quoi, votent une loi stipulant qu’il n’y a plus de sexe, il n’y aura plus de sexe.

Il n’est pas écrit sur notre passeport ou notre carte d’identité que nous sommes athées, ou taoïstes ou shintoïstes : cela ne regarde pas l’état. On pourrait donc se passer de toute mention du sexe et supprimer les deux premiers chiffres du numéro de sécurité sociale. Je ne verrais pas d’inconvénient à une telle réforme mais, bizarrement, elle ne sera probablement jamais proposée.

En attendant, comment s’adresser à ses congénères ?
La réponse est immédiate : on s’adresse à eux de la même manière qu’on s’adresse aux anges lorsqu’on les rencontre et qu’on est conduit à avoir avec eux des relations commandées par l’exercice d’une profession (je pense aux prêtres), une activité commerciale ou une simple relation de voisinage voire sexuelle.

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