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Commentaire de Alren

sur Espagne-Catalogne : la liberté démocratique outragée


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Alren Alren 2 octobre 2017 12:47

@McGurk

Il y a une idée nationale en France qui n’existe pas en Espagne laquelle a connu la longue coexistence de plusieurs royaumes chrétiens et pas de Révolution.

Cette idée très forte de nation une et indivisible ne repose pas sur des traités consécutifs à des victoires militaires (L’Écosse résista longtemps à la colonisation anglaise tout comme l’Irlande mais fut finalement vaincue) et arrangements entre princes comme ce qui fut à l’origine du Deuxième Reich allemand en 1870 et qui laissent aujourd’hui des landers très autonomes.

L’unité nationale de la France repose sur une idée transcendante qui tient en trois mots : Liberté, Égalité, Fraternité. C’est ce qui fait que les « indépendantistes » des régions périphériques françaises, Bretagne, Pays Basque, Alsace, Corse, Guadeloupe-Martinique, Nouvelle-Calédonie sont des réactionnaires utopistes.

Si en Corse, ils peuvent se vanter d’avoir des succès électoraux c’est que les Corses espèrent pouvoir peser davantage dans les négociations avec le gouvernement central pour obtenir des dérogations du droit commun en leur faveur.

En 2018, les habitants de Nouvelle-Calédonie vont décider s’ils veulent être indépendants, oui ou non. On verra bien alors que le non l’emportera devant la perspective de « naviguer » désormais seuls dans un monde dominé par la capitalisme inhumain.
La Nouvelle Zélande, l’Australie, les USA, la Chine auraient l’un ou l’autre, tôt fait de s’emparer du nickel sans respect pour l’environnement et notamment de la barrière de corail qui est devenu un sanctuaire au milieu de la destruction générale de ce précieux animal marin notamment au large de l’Australie.

Il est fort probable que si Rajoy avait laissé le référendum se dérouler, son résultat plus que tangent, négatif ou positif, aurait servi de moyen de pression sur Madrid pour rééquilibrer les flux financiers actuellement très défavorables à la Catalogne. Rien d’autre.

Sa répression féroce n’a que démontré sa peur du peuple et son refus de lui laisser la parole en bon dictateur « soft » qu’il est (en fait pas si soft) comme l’exige l’UE.


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