@Jeussey de Sourcesûre
Pour ce qui est de soulager la souffrance des psychotiques, commençons par soulager celle de leurs victimes et à les neutraliser pour les mettre hors d’état de nuire. Leurs souffrances à eux, on verra après. Quelques réalités à rappeler.
La dangerosité des psychotiques : les statistiques ne montrent pas un niveau supérieur à celui des personnes dites saines, plutôt inférieur même. Une des raisons principales est que beaucoup d’entre eux souffrent de symptômes dits ‘’négatifs ‘’, qui les inhibe dans leur vie quotidienne (jusqu’à ne pas mettre le nez dehors). Le « fou agité » est une représentation qui ne correspond pas à une grande majorité des psychotiques. Ceci dit, quand l’un d’entre eux, passe à l’acte, (comme encore récemment au Pays Basque), on se retrouve dans une émotion massive qui balaye d’un coup toute statistique, toute réalité quotidienne et qui renvoie à malade mental = dangereux = à isoler (encore plus) de la société.
‘’Leurs souffrances ont verra après’’. Ce sont deux plans différents. On ne voit pas en quoi retarder la prise en charge d’un psychotique amènerait un plus quelconque à sa victime. D’autre part, ce ne sont pas les mêmes acteurs qui interviennent, pas les mêmes budgets, pas les mêmes buts. Il n’y a donc aucune ‘’concurrence ‘’ mais plutôt des synergies à développer.
Dangerosité : https://nuitdelesprit.wordpress.com/2011/07/17/maladie-mentale-et-dangerosit/ et
http://www.senon-online.com/Documentation/telechargement/3cycle/Psychiatrie/DIU%20psy%20crim/PA%20schizo.pdf
Symptômes négatifs : https://fr.wikipedia.org/wiki/Schizophr%C3%A9nie#Classification_des_sympt.C3.B4mes