J’ai l’impression que tout ça mérite d’être reposé dans un contexte évolutionniste (et tant pis pour les « créationnistes » en matière sexuelle).
Qu’on regarde un peu quel effet l’exercice du pouvoir va avoir sur la descendance d’un homme ou d’une femme, descendance biologique (ses enfants) et morale (ses idées).
Biologiquement et statistiquement, l’homme de pouvoir augmente sa descendance, la femme de pouvoir la réduit .
Moralement, c’est beaucoup plus complexe et la culture est plus malléable que la génétique. Difficile de tirer une conclusion tranchée et définitive. Un élément important est d’observer la part respective des deux sexe dans l’éducation et la transmission des valeurs...
Pour conclure vous même sur la place respective des valeurs « masculines » et « féminine », voici une courte liste de mots clefs (en vrac et sans prétention), que je vous laisse classer vous même selon votre grille masculin/féminin, et selon l’importance qu’on leur donne dans les organes de pouvoir en France aujourd’hui (libre à vous de décliner par lieu et époque) :
aventure, sécurité, intervention, retenue, compassion, indifférence, pardon, punition, fanatisme, tolérance, paix, guerre, liberté, égalité, production, consommation, partage, propriété, infantilisme, autonomie, solidarité, improvisation, planification.
Je ne vous celerai pas ma pensée : je suis plutôt convaincu par l’analyse des auteurs qui insistent sur la caractère éminement « féminin » de la pensée et de l’action politique. Même en France, en dépit de la faible représentation féminine dans le personnel. L’influence maculine n’est perceptible que dans la manière, pas dans les buts ni les résultats. Et les résultats, c’est quand même ce qui compte le plus !
Pour aller plus loin, il faut se demander ce que le monde moderne change à ça, et dans quel délai. Ca dépasse ce commentaire