@Robert Lavigue
« Il a fallu environ 150 peaux pour chaque exemplaire imprimé sur vélin de la Bible de Gutenberg (celle à 42 lignes). »
Le vélin est du papier figurez-vous ! Comme je l’explique ailleurs, on ne peut imprimer sur du parchemin.
"Mais, il ne fallait pas tout un atelier de copistes pendant un an pour
recopier une Bible. Un seul copiste suffisait largement pour en produire
presque 2 à raison de 5 pages par jour.«
Ceci serait vrai pour du texte. mais un objet aussi précieux qu’un livre, surtout le plus sacré de tous, la Bible, ne se concevait pas sans enluminures diverses et cela prenait beaucoup de temps à des moines spécialisés, de grands artistes.
»Certaines bibliothèques monastiques contenaient près de 2 000 livres"
Combien de ces abbayes en Europe ? Les réformateurs des ordres religieux se plaignaient même de l’inculture théologique de la plupart des moines et des curés. Alors les bourgeois !
Les livres des abbayes bien dotées étaient réservés aux moines et aux étudiants comme ceux de la Sorbonne et étaient consultés sur place vu leur valeur.
Les laïcs encore une fois n’y avaient pas accès. Seuls les grands seigneurs pouvaient s’offrir des livres manuscrits comme le célèbre Livre des Heures du duc de Berry.
Les bourgeois ont eu des bibles chez eux (avec les Évangiles et les prescriptions du Christ) quand elle a été imprimée sur papier.