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Commentaire de Pierre Sanders

sur Che Guevara pour que les peuples vivent


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Pierre Sanders Pierre Sanders 7 octobre 2017 09:58

On n’imagine pas très bien Fortin, avec sa bonne bouille toute ronde d’épicier jovial, rajoutant un septième oeuf à la demi-douzaine, tout en vouant une admiration sans borne, à un assassin féroce et impitoyable, faisant exécuter des hommes devant leurs femmes et leurs enfants rassemblés, doctrinaire psychorigide, un temps directeur de la prison de la prison de le Cabana, à La Havane...



Témoin clef de cette période, le père Javier Arzuaga, aumônier de la prison de la Cabaña, aura mis près de cinq décennies à rompre le silence. Dans Cuba 1959 : La Galera de la Muerte (Cuba 1959. Le couloir de la Mort), publié l’année dernière à Porto Rico, celui qui recueillait les confessions des condamnés et les accompagnait dans leurs derniers instants affirme que des dizaines d’entre eux étaient innocents :


« Le Che n’a jamais cherché à dissimuler sa cruauté, souligne-t-il. Bien au contraire. Plus on sollicitait sa compassion, plus il se montrait cruel. Il était complètement dévoué à son utopie. La révolution exigeait qu’il tue, il tuait ; elle demandait qu’il mente, il mentait. » A la Cabaña, lorsque les familles rendent visite à leurs proches, Guevara, comble du sadisme, va jusqu’à exiger qu’on les fasse passer devant le mur d’exécution, maculé de sang frais... » L’Express, 29.07.17

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