@Indelocalisable
J’aime bien votre texte
C’est pour moi une
question de culture. On le perçoit d’ailleurs clairement dans le cadre
de l’entreprenariat en France, où le dépôt de bilan est considéré comme
un échec, et nos institutions se chargent allègrement de
bien enfoncer le sujet, alors que dans d’autres pays, ce sera considéré
comme une leçon !!!
Si vous observez le parcours d’individus aux
états unis par exemple, qui ont réussi dans un projet entrepreunarial,
vous constaterez qu’ils n’en sont pas à leur premier essai, pour
certains c’est une dizaine de tentatives. En France, la tâche est plus
difficile, il suffit juste d’observer le parcours du chef d’entreprise
qui est mis en liquidation. Et si ça ressemble à l’enfer (c’est ce que
tous rapportent), c’est que justement la chose est considérée donc vécue
comme un échec cuisant.
En fait c’est une forme de pédagogie qui n’a pas ou n’a plus sa place !!!
Alors
oui la distinction est impérative et si l’une s’appelle « faute » et
l’autre « erreur » ce n’est pas pour les chiens ! Les mots ont un sens et
le petit Larousse en donne justement une définition bien distincte.
La
faute est un manquement au règlement ou un manquement morale et ne peut
donc s’appliquer qu’ en ce qui concerne « l’environnement » d’une
activité professionnelle, l’erreur, elle, qui est rattachée à "l’acte de
se tromper" intègre une notion de jugement ou de perception...On peut savoir faire les additions mais se tromper ; c’est une erreur, pas une faute