36. « 90 % des déclarations de pharmacovigilance transmises aux acteurs institutionnels sont envoyées par des vétérinaires praticiens : avec 83,9 % de ces déclarations de pharmacovigilance concernant les chiens et les chats. […] Ces chiffres reflétant une exposition beaucoup plus importante des différentes populations animales à certains types de produits et/ou une réactivité plus élevée des déclarants par rapport à des effets survenant sur des animaux sains ;
37. Le nombre de déclarations de pharmacovigilance qui sont envoyées directement à l’ANSES ANMV augmente tous les ans de plus de 40% soulignant la sous-déclaration nationale des effets indésirables chez les animaux. Cette augmentation concernant à la fois les cas graves et non graves
+43,9 % de déclarations de cas graves en 2013
+44,9 % de déclarations de cas graves en 2014
+47,4 % de déclarations de cas graves en 2015
38. La répartition des déclarations en pharmacovigilance vétérinaire entre cas d’effets indésirables graves et non graves varie en fonction de la classe thérapeutique concernée : pour les vaccins, 71% des déclarations transmises pour le chien comme pour le chat concernent des cas d’effets indésirables graves. Plusieurs cas de réactions anaphylactiques ont entraîné la mort des animaux.
( P.40, ANSES, Rapport annuel 2015, Surveillance des médicaments vétérinaires en post-AMM, octobre 2016 )
39. Selon l’Article R. 5146-41-5 du Code de la Santé Publique « on entend par :
Effet indésirable grave :
un effet indésirable qui entraîne la mort, qui est susceptible de mettre la vie en danger, qui provoque des symptômes permanents ou prolongés, qui se traduit par une anomalie ou une malformation congénitale ou provoque un handicap ou une incapacité importants chez l’animal traité ;