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Commentaire de Hikaru

sur Interdit sur une poule, permis sur une vache


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Hikaru (---.---.110.85) 25 avril 2006 00:06

Perso, je ne peux ni m’opposer à l’article ni plus l’approuver, n’ayant pas compris ce qu’il propose après l’avoir lu plusieurs fois. Il dénonce, ça oui. La pornographie « hardcore » en tous genre est de plus en plus facilement accessible aux enfants : ça paraît indéniable. Ca a une mauvaise influence sur leur conception de la sexualité : déjà là, si cela semble de bon sens, ce n’est pas particulièrement étayé - les jeunes ont-ils réellement des comportement si différents ? y a-t-il vraiment plus de « tournantes » maintenant que de viols collectifs avant ? Ou est-ce juste un « les jeunes de maintenant is ne respectent plus rien et d’ailleurs c’était mieux avant » comme on en entend depuis que l’homme a appris à parler ?

Mais alors on fait quoi ? Koz ne prône pas franchement la prohibition, mais s’élève dans ses commentaires contre ceux qui la condamnent.

A mon humble avis, prohibition et censure sont voués à l’échec. Les films pornos violents, zoophiles ou je ne sais quoi sont sortis, ils ne rentreront jamais dans leur boite. Cela va être de plus en plus simple pour un gosse de 10 ans de s’en procurer, ça on peut soit l’accepter soit réclamer la fermeture d’internet, l’interdiction des ordinateurs, des lecteurs dvd et des téléviseurs. Des mesures plus modérées sont vouées à l’échec. Les jeunes veulent voir du cul, ça a toujours été une demande forte de la jeunesse, rien de nouveau à ça. Et ils y arriveront, que leurs parents le veuillent ou non.

Alors si la sexualité présentée par l’industrie du X est jugée perverse et violente, pourquoi ne pas la contrer en proposant volontairement aux jeunes des films érotiques respectueux, classiques et non violents ? Cela éviterait qu’ils ressentent le besoin de se tourner vers le porno pour se faire une culture. Ou au moins si ils le faisaient ils auraient vu autre chose.

Hélas vu le courage que cela demanderait aux parents, il est à parier que l’état de fait actuel perdure, avec peut-être de vaines tentatives de censure et des plaintes toujours renouvelées sur les jeunes qui ne respectent plus rien.


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