Bonjour,
Dans la première éclosion de la pensée humaine, l’homme jeta autour de lui un regard, étonné d’abord, puis interrogatif. Tout ce qui l’entourait était mystère ; il voyait partout des effets produits par des causes inconnues ; il apercevait planant par-dessus toute la nature, une force immense, une puissance qui semblait tout diriger, sa vie comme le reste.
Les observations qu’il fit autour de lui pendant ces premiers jours de son histoire, durent être empreintes d’une grande précision, car lorsqu’il eut l’idée de définir, d’expliquer, de représenter cette puissance inconnue, il lui donna des attributs qui sont bien réellement ceux de la « force » qui régit le monde cosmique et le monde organisé. Il avait donc tout aperçu, tout deviné ; à défaut de science il avait l’intuition. Dans toutes les mythologies de l’antiquité, ces derniers vestiges des conceptions primitives, nous voyons la force personnifiée dans toutes ses manifestations ; chacune d’elles reçoit mille noms : on les appelle des Dieux. Les Dieux sont les principes qui gouvernent le monde.
Or, quelle que soit la corruption apportée plus tard à l’idée que représente le mot « Dieu », on n’a jamais pu en changer la signification primitive. Dieu est toujours resté « un principe qui gouverne le monde ».
Existe-t-il donc réellement un principe tout-puissant, qui soit à la fois l’origine et la cause de tous les phénomènes de la Nature, un principe qui donne et entretient la vie, un régulateur permanent qui soit si nécessaire et si évident que l’homme primitif, malgré son ignorance, le découvrit spontanément dans la Nature.
En définitive, si le véritable auteur de l’Apocalypse revenait parmi nous aujourd’hui, dans ces temps de crise, en cette fin de cycle, il réaffirmerait que, Oui !, les convulsions sociales prédites par l’Apocalypse vont bien devenir une réalité.
Mais ce n’est pas une révolution, c’est une Evolution pacifique qui va changer le monde.
Cordialement.