« Cagot » ou les « hommes libres » Le droit romain avait semé un vent de révolte qui s’était étendu sur toute l’Europe et avait créé dans L’esprit des hommes un turbulent désir d’affranchissement de toute autorité morale, spirituelle et maternelle. Du reste, le jurisconsulte Ulpien, qui traduit bien l’opinion des hommes à l’égard des femmes, nie le droit naturel inhérent à la féminité et représenté par l’autorité maternelle. Il écrit : « Pas de droit naturel, tous les hommes naissent libres ; la servitude, qui soumet l’homme à la domination d’autrui, est contre nature. » Oui, les hommes naissent égaux, mais les sexes sont différents, et ce qui est contre nature, c’est que l’homme se soumette à la domination d’un autre homme, au lieu de se soumettre à la domination spirituelle et morale de sa Mère ou d’une autre femme qui la représente. C’est l’Église Catholique qui devait mettre dans son dogme ce principe impie en confondant les sexes dans une égalité qui n’existe pas et qui supprime toutes les prérogatives du sexe féminin. C’est elle qui va faire l’homme et la femme égaux dans le péché, donnant à l’homme le péché véniel (de Vénus) et à la femme le péché mortel de l’homme ; ce qui ne l’empêche pas de proclamer l’homme-Dieu. Honorius II ou Honorius III, on ne sait au juste lequel (c’était peut-être même Cadulus, évêque de Parme, antipape), dit que « le chef de l’Église a été instauré chef des Enfers, de par la volonté de Jésus (le Christ) annonçant à Satan : Tu ne serviras qu’un seul maître (l’homme). « Si tu ne te conformes pas à la bulle qui exige qu’on observe ses secrets inviolablement, Satan te possédera, tandis que tu dois le posséder et le tenir. Ne faut-il pas connaître la voie souterraine par où descendre à l’Enfer afin de mieux clore le soupirail du Tartare ? Appelle le Diable par l’audace, de peur que, sans être attendu, il ne t’assiège par la crainte. Archidémon, tu serviras. » Faut-il s’étonner, après cela, d’apprendre que les femmes étaient si malheureuses dans les premiers siècles du Catholicisme, qu’elles pleuraient à la naissance d’une fille et souvent les enterraient vivantes ? Mohammed le leur reproche dans le Coran. Du reste, c’est le siècle où, au Concile de Mâcon, en 581 ou 585, un évêque posa sérieusement la question de savoir si la femme avait une âme. Après de longs débats, le Concile voulut bien lui en accorder une. Donc, l’ironie masculine prend une forme nouvelle. C’est la femme qui représente l’homme dégénéré dans la folie sexuelle, celui qu’on représentait sous la figure du singe : les « cagots » du Moyen Âge, les démons à queue. C’est depuis cette époque que les dévots sont appelés cagots. LA CHEVALERIE, LA TABLE RONDE ET LE GRAAL
Orgueil, Fanatisme, violence, vulgarité, détestation du genre humain, argutie, « Reductio ad Hitlerum », escroquerie à la « pleurniche » (ad vitam æternam ?), lois liberticides, mais aussi NARCISSISME outrancier : « Il me demande ce que je pense du problème juif. Il voudrait que j’écrive sur le problème juif. Il voudrait que je prenne position. « Je lui dis que je m’en fous, que je me fous des Juifs comme de ma première culotte ; qu’il y a mieux à faire sur terre qu’à s’occuper des Juifs. Quel narcissisme ! Pour lui, il n’y a pas d’autre sujet. Il n’y a pas d’autre chose à faire sur terre qu’à s’occuper des Juifs. Non. Je m’occupe d’autre chose. » (Jean Giono, pacifiste viscéralement et spirituellement convaincu, répondant à une sollicitation de l’écrivain Wladimir Rabinovitch.) Etienne Chouard aurait (éventuellement) été bien inspiré en se souvenant de cette réponse de Jean Giono alors que, accusé de « négationnisme » (c’est-à-dire de chercheur de vérité), « l’inquisition » moderne le soumettait à la question sur la « Shoah » à l’été 2019, en plein mouvement des « Gilets Jaunes ». LIEN
On n’impose que les erreurs, la Vérité se laisse toujours discuter. NB : Maurice Bardèche qui, dans son livre « Nuremberg ou La Terre promise » (publié en octobre 1948), conteste aux Alliés le droit légal et moral de juger les dirigeants du IIIème Reich pour des actes qu’ils avaient « peut-être » commis, et exprime des thèses dites « négationnistes » dont voici quelques arguments : « Si la délégation française trouve des factures de gaz nocifs, elle se trompe dans la traduction et elle cite une phrase où l’on peut lire que ce gaz était destiné à “l’extermination”, alors que le texte allemand dit en réalité qu’il était destiné à “l’assainissement”, c’est-à-dire à la destruction des poux dont tous les internés se plaignaient en effet ; et d’autre part, en examinant les factures, on s’aperçoit que certaines d’entre elles sont destinées à des camps qui n’ont jamais possédé de chambre à gaz. » « Qu’elles aient existé ou non, les chambres à gaz fournissent l’un des moments principaux du récit fondateur dans lequel s’enracinent la légitimité de l’État israélien, de ses revendications territoriales, ainsi que de sa politique envers les Palestiniens, mais aussi la légitimité des institutions politiques occidentales postérieures à la Deuxième Guerre mondiale. » (L. Tristani, « Intolérable intolérance », extraits de textes en forme de supplique, contenus dans un recueil coécrit par cinq auteurs, dont trois juifs et un ancien résistant, et adressé aux magistrats de la Cour d’Appel de Paris en défense de Robert Faurisson, 1981) « Faites l’expérience de lire certaines pages des admirables pamphlets une première fois en acceptant la version officielle des historiens de cour et une seconde fois en adoptant le point de vue révisionniste et vous me comprendrez. Vous mesurerez à quel point le mensonge du siècle, comme nous l’appelons, fausse tout jugement sur l’histoire de la seconde guerre mondiale et de ses suites. Car, il va de soi, pour commencer, que si les « chambres à gaz » hitlériennes n’ont pas existé, le grand crime de la dernière guerre devient ou Hiroshima, ou Nagasaki, ou Dresde, ou Katyn, ou Vinnitsa ou encore la plus formidable opération policière et épuratrice de tous les temps : celle qui a permis, après les hostilités, d’abominables règlements de compte à travers toute l’Europe ensanglantée, qui se poursuivent d’ailleurs encore aujourd’hui par des exécutions en URSS et par des emprisonnements à vie dans des prisons allemandes, françaises, italiennes, etc. Ce qui, dans vingt ans, frappera le plus chez Céline, c’est sa perspicacité ; aujourd’hui, elle fait encore peur, y compris à certaines catégories de céliniens. » (R. Faurisson, Céline devant le mensonge du siècle, Le Bulletin Célinien, 1982) Chacun des grands moments de l’histoire, quand le monde change de figure, est marqué par un procès et toujours, chose étrange, par un procès truqué, où l’immolation du condamné expie l’indignité des juges et des bourreaux. La Passion du Christ en est l’archétype éternel, comme cela le sera plus tard, dans une moindre mesure, pour les Templiers, Jeanne d’Arc, Marie-Antoinette, etc.
Rappelons avec Valérie Bugault et son ouvrage « Demain dès l’aube… le renouveau », que l’histoire démontre largement que les différentes « qualités » que sont l’aptitude au mensonge, l’absence d’état d’âme, l’absence de toute empathie et bienveillance vis-à-vis de la vie, la volonté hégémonique de prédation sont, précisément, celles qui définissent le « plus fort économiquement ». Donc, l’auteur a surement raison lorsqu’il dit que Elon Musk est « à la fois un entrepreneur brillant et un sale con ». BLOG
Pour espérer qu’un jour la guerre disparaisse définitivement de la surface de la terre, il faut en connaître les causes et, surtout, son origine profonde, ancrée dans la nature humaine. C’est dans l’histoire de l’évolution physiologique de l’homme que nous trouvons l’origine et la cause de la guerre. La lutte est d’instinct masculin. Si l’homme aime les combats c’est parce qu’il possède des facultés motrices qui ont besoin d’emploi. C’est pour avoir le plaisir de batailler, bien plus que pour défendre telle ou telle cause, pour venger tel ou tel affront. Le motif de la bataille lui importe peu. C’est la bataille elle-même qu’il aime et qu’il cherche. Et ce qui le prouve c’est que le pugilat (et le MMA en est la version la plus moderne ») est, pour lui, un jeu amusant et distrayant. Et ne voyons-nous pas, à chaque instant, les jeunes garçons se livrer sous nos yeux à des combats qui ont les motifs les plus futiles ou qui n’ont même pas de motif du tout ? L’instinct qui les pousse est le même que celui qui pousse les animaux à se poursuivre et à se battre, sans que leurs combats, qui sont leurs jeux, aient aucun motif. Du reste, les jeux du cirque, les combats de taureaux, les anciens tournois, simulacres de guerre, et tous les jeux qui simulent une bataille, prouvent bien que, pour l’homme, la lutte est un plaisir, presqu’un besoin. Donc la guerre a eu, pour principe, la satisfaction de l’instinct masculin. C’est lorsque les hommes vieillissent et perdent leurs facultés motrices, si exubérantes dans la jeunesse, qu’ils changent de manière de voir. Ils reviennent alors à des idées plus pacifiques, l’expérience leur a montré les conséquences désastreuses de la guerre à l’âge où la lutte n’est plus, pour eux, un besoin physiologique. Alors, seulement, ils s’aperçoivent que les batailles n’ont jamais conclu aucun différend mais en ont, au contraire, créé de nouveaux, qui restent à l’état de menace dans les nations, attendant l’occasion qui doit faire naître de nouvelles guerres. Supposons deux nations, ou deux hommes, se battant pour prouver, chacun, qu’ils ont raison. Après la bataille si c’est le vaincu qui avait raison ce n’est pas parce qu’il aura été terrassé qu’il aura moins raison. La victoire ne fait qu’affirmer la Force et lui donner le pouvoir en condamnant la raison même, le droit même. Chaque fois que l’homme a eu le pouvoir il s’est servi de sa puissance pour lutter contre quelque chose ; « Les guerres extérieures ne sont que des projections et des extensions de ces guerres intérieures » dit Vimala Thakar dans « L’énergie du silence ». Il aime à manifester sa force pour la faire connaitre et pour se faire craindre. Dans les petites choses comme dans les grandes, dans le petit royaume de la famille comme dans les grands Etats, l’homme fait abus du pouvoir, il blesse la raison en soumettant ceux ou celles qui la représentent à des capitulations humiliantes, à des condescendances avilissantes. C’est la force morale humiliée par la force brutale. Donc, la puissance qui se base sur la Force est toujours une autorité illégitime. Nous ne voulons pas dire, cependant, que l’homme n’est jamais raisonnable, mais il y a des moments dans la vie de tout homme où la raison est obscurcie. C’est la conséquence de ses conditions sexuelles, la passion le domine, l’instinct triomphe de la raison. Lien