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  • Étirév 16 janvier 15:43

    Origine de la monnaie, ce qu’elle est devenue et ce qu’elle deviendra
    Avant l’organisation matriarcale, les hommes erraient d’un lieu à l’autre, étrangers au sol qu’ils occupaient.
    Les Déesses-Mères (« Reines », diront les modernes), en organisant le travail, divisèrent le sol et le délimitèrent pour les travaux agricoles. Elles donnèrent aux hommes la part de terre qu’ils avaient à cultiver. De là vint le mot « tenancier », qu’on retrouve dans le vieux mot latin « tenere » (tenir ; celui qui a).
    C’est l’Autorité (spirituelle) des Déesses-Mères qui leur donnait le pouvoir de faire travailler les hommes. Toute l’organisation économique des tribus dépendait de cette Autorité spirituelle.
    Mais, dans tout groupement humain, il y a des travailleurs et des paresseux. Il fallut donc trouver un moyen de régulariser le travail en stimulant les activités. Pour punir ou retenir ceux qui voulaient s’évader de la vie régulière et s’affranchir du travail, on essaya tous les moyens de remontrance. Du nom même de la demeure familiale, « Mora », on fit le verbe « morigéner » (réprimander quelqu’un au nom de la morale, sermonner), former les mœurs, remettre dans l’ordre ; « ad-monester », de « monere » (avertir).
    Mais les « ad-monestations » n’ayant pas suffi, on ne trouva pour punir les insoumis, ou les retenir, qu’un moyen ; on créa un équivalent du travail, tout en laissant au travailleur la liberté qu’il réclamait, et ce fut l’origine du travail salarié.
    Cependant, ceux qui acceptaient ce système, qui les affranchissait de leurs devoirs, avaient reçu d’abord l’avertissement divin, « Monitus », mettre au régime de la monnaie ; « ad-monester », c’est inférioriser les hommes, c’est une punition.
    Mais le mot qu’il faut surtout remarquer, c’est « Monitum », « prédiction », « oracle » de la Déesse qui aperçoit le désordre que ce système nouveau va produire. Cependant, il fallut s’y contraindre, et l’on fabriqua cette valeur représentative qu’on appelle la monnaie.
    C’est Junon, dit la Mythologie, qui inventa la monnaie, ce qui fit donner à la Déesse le surnom de « Juno Moneta » ; près d’elle se trouve une autre Déesse, Pecunia, dont on fit la Déesse de l’argent monnayé et qui pendant longtemps centralisa dans le Temple de Junon l’administration des monnaies à Rome. C’est l’autorité spirituelle seule qui avait le droit de frapper monnaie, ce qui lui donne une force nouvelle, appuyée, du reste, sur celui qui est l’auxiliaire dévoué de la Déesse, le Chevalier, « Eques », vassal de la Dame « Faée » (Fée). Précisons en passant que le mot « Faée » va devenir « faraï » ou « pharaï » (parler), et c’est de ce mot que les Egyptiens feront le mot « Pharaon » qui désignait « l’inspirée qui parle ». Les Hébreux, de cette même racine, feront « Prophétesse » qui veut dire « premier oracle ». Enfin, rappelons que « Faramonde » est le nom d’une « Fée » qui joua un grand rôle au début de l’Histoire de France (devenue « Pharamond » qui, dit-on, fut le premier roi de France). Ce terme rapproche singulièrement les Déesses du Nord des Pharaons de l’ancienne Egypte.
    La monnaie, dans le régime masculin, contribua à changer complètement les mœurs, On créa le régime que Fabre d’Olivet appelle « Emporocratique », mot nouveau pour exprimer une idée nouvelle. Il est tiré du grec et signifie « marchand » et « force », c’est-à-dire la prédominance des intérêts économiques considérés comme mobiles de gouvernement. C’est le régime dans lequel tout se vend ; l’homme est un marchand, il se vend lui-même, c’est-à-dire vend ses services et vend tout ce dont il peut disposer. Notons au passage que les pays d’Europe où l’Emporocratie a dominé ont été successivement l’Italie, les Pays-Bas et l’Angleterre.
    Les auteurs qui ont envisagé l’origine de la monnaie n’ont envisagé que cet aspect de la question. Ils font tout commencer au régime masculin et ne nous disent rien du régime antérieur. Cependant, tout existait déjà avant ce régime, et faisait partie des lois naturelles, « Jus naturale », qui contiennent l’explication de toutes les origines. Sans ces lois, nous ne pouvons pas comprendre le premier régime économique.
    On disait du Chevalier qu’il était légal et féal, c’est-à-dire loyal et fidèle à sa suzeraine. La Chevalerie était la pratique de l’équité, la Justice Divine, équitable, d’où « Eques » qui a fait « équestre », « équitation », etc. Rappelons que, dans la langue celtique, le cheval monté par le Chevalier était appelé « marc’h », et le Chevalier qui le montait « Marquis », dont on a fait « Homme de marque », au lieu d’« homme de cheval ». Rappelons, aussi, qu’on mettait le cheval sur les monnaies gauloises, et c’est de ce nom « marc’h » qu’on a fait le nom de l’ancienne monnaie Allemande : Mark (Deutsche Mark).
    Remarquons ici l’importance du symbolisme chevalin, que l’on retrouve également dans diverses représentations de la Parousie universelle...
    À côté des infidèles, il y aura toujours les Fidèles.
    « Wenn alle untreu werden, So bleiben wir doch treu. » : « Quand tous deviendront infidèles, nous nous resterons fidèles. » (G.F.M.G. von Schenkendorf)
    NB : sous l’égide de la BRI, la prochaine étape de la stratégie, jusqu’ici gagnante, des « puissances d’argent » sera la mise au point d’une monnaie mondiale. Cette future monnaie, qui chapeautera toutes les monnaies du monde, devra circuler sous forme exclusivement dématérialisée.
    Une fois en place, cette monnaie dématérialisée contrôlera parfaitement et définitivement la vie privée de tous ses utilisateurs, alors même que personne ne pourra échapper à cette dématérialisation monétaire pour les échanges nécessités par la vie courante.
    « Celui qui contrôle la monnaie d’un peuple, contrôle ce peuple. », disait le président des États-Unis, J.A. Garfield, farouche partisan d’un « argent honnête », élu en 1880... et assassiné en 1881.
    Par conséquent, celui qui contrôlerait la monnaie du monde contrôlerait le monde.
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  • Étirév 16 janvier 08:32

    ORIGINE DE LA RELIGION
    Faire l’histoire des religions et des systèmes philosophiques qui ont surgi autour d’elles, c’est faire l’histoire de la psychologie humaine.
    L’évolution religieuse, c’est l’évolution psychique de l’homme déroulée à travers les siècles. Elle répond à des lois aussi certaines que celles qui régissent les phénomènes physiques et les phénomènes biologiques.
    L’état psychique de l’homme jeune a eu comme résultat de faire naître la manifestation sentimentale, qui dure depuis les temps les plus reculés, qui durera éternellement, et qu’on appelle, dans les temps modernes, la Religion.
    LA RELIGION PRIMITIVE
    En remontant dans le passé pour chercher l’origine de la Religion primitive, nous découvrons qu’elle était basée sur les lois de la Nature, qu’elle était naturelle. Et c’est en cela qu’elle diffère des religions modernes qui, toutes, sont basées sur la violation de la Nature, qui sont surnaturelles (1). Et comme toutes les erreurs triomphantes sont intolérantes, elles ne se laissent pas discuter, parce que leurs prêtres ont une conscience vague des absurdités qu’ils enseignent. Comme tous les usurpateurs, ils condamnent, avec la dernière rigueur, le régime antérieur au leur, celui qu’ils sont venus renverser.
    « Aimez la Religion : défiez-vous des religions », tel est le premier précepte de l’antique philosophie chinoise.
    L’évolution religieuse a donc eu deux grandes phases bien tranchées :
    - La Religion naturelle.
    - Les Religions surnaturelles.
    L’histoire des religions, c’est l’histoire des luttes de sexes, des luttes de la vérité et de l’erreur, du bien et du mal, de la justice et de l’injustice. C’est parce que c’est l’histoire des luttes de sexes que si peu d’hommes consentent à chercher et à dire toute la vérité dans cette question réputée dangereuse.
    Elle contient un grand danger, en effet, pour les prêtres de tous les cultes qui s’appuient sur le mensonge, puisqu’elle lève entièrement le voile qui cachait la Vérité.
    Leur sécurité relative vient de ce qu’ils s’appuient sur l’ignorance universelle. C’est que, pour faire l’histoire vraie des religions, il faut connaître l’évolution de la pensée humaine et l’évolution des sentiments, et cette histoire complexe restait à faire.
    (…)
    Nous qui venons à la fin des temps, nous avons sous les yeux la multitude innombrable de débris dont l’histoire est jonchée : débris de livres, débris de monuments, de traditions, de langues, de rites et d’institutions. Notre tâche est d’en comprendre la signification morale et d’en extraire la Science des Religions qui n’a pas été faite jusqu’ici.
    Et c’est cela qui remettra la paix dans le monde, car c’est autour du mot Religion que toutes les passions humaines se sont déchaînées. Les discussions, les luttes, les guerres ont, presque toutes, été provoquées par un mot dont, aujourd’hui, on ne comprend plus la signification.

    (1) Le surnaturel est une conception moderne qui caractérise une ère de décadence intellectuelle et d’ignorance que le genre humain a traversée mais dont nous sommes à la veille de sortir.
    NB : LE PREMIER CULTE DE LA RELIGION NATURELLE

    Dans toutes les formes de la grande religion de la Nature qui régna si longtemps, dans l’univers tout entier, nous voyons à l’aurore de tous les cultes : la Femme.

    Après avoir donné un premier aperçu sur ce qu’a été la Divinité dans la jeunesse de l’humanité, nous avons maintenant à chercher ce qu’a été le premier culte, et nous comprendrons que ces deux manifestations qui sont restées au fond de toutes les religions, sont la représentation exacte des facultés psychiques des deux êtres humains.
    La vérité est la manifestation de l’Esprit féminin ; le Culte est la manifestation des sentiments masculins.
    Le premier culte, c’est l’hommage que rend l’homme à la Femme, ce sont les prévenances qu’il a pour Elle, les précautions qu’il prend pour éviter de lui déplaire, l’effort qu’il fait pour se rendre aimable, c’est-à-dire digne d’être aimé.
    C’est la loi naturelle des devoirs de l’homme, dictée par sa conscience et par ses sentiments, c’est-à-dire par ce qu’il y a de plus fort dans la nature humaine.
    Le culte comprend quatre manifestations principales :
    - L’Adoration
    - La Prière
    - L’Offrande
    - La Communion
    L’Adoration
    Le culte spontané et instinctif que les premiers hommes ont rendu à la Femme a été la plus haute expression du sentiment religieux. Sa première manifestation est l’adoration exprimée par des louanges, par des prières, manifestée par des dons, par des actes.
    La Divinité était adorée quand le mot « Déesse » désignait la Femme vivante. La « Dulie » était une sorte de culte d’affection et de société que l’homme trouvait naturel de rendre à la Femme.
    Si le mot « Dulie » a fini par signifier « le culte des Anges », c’est parce que le symbolisme antique a couvert sa personnalité réelle de figures idéales, dont le surnaturel plus tard s’est emparé.
    Le mot dévotion, resté dans les religions, vient de Dévaïté, qui vient de Dévâ. Dévotion voulait dire : « Culte pratiqué avec amour ». Les dévots étaient les fervents serviteurs et adorateurs de la Déesse. Le mot dévoué dérive de Dévaïté. Il est toujours employé par l’homme comme l’expression de son hommage. Celui qui termine une lettre en disant à la Femme qu’il respecte : « Je suis votre dévoué serviteur » continue l’ancien culte théogonique.
    Parmi les dérivés du mot « Dévaïté » se trouve vovere, d’où vouer, aveu, avouer, ex-voto, qui tous ont un peu gardé leur signification primitive. En effet, vouer son amour, en faire l’aveu, avouer ses sentiments, ses désirs, les représenter par des objets (ex-voto), ce sont toujours là les phases diverses de l’adoration ; aussi le culte naturel est-il resté dans la vie de l’homme, son atavisme le lui restitue quand il traverse l’âge ontogénique, qui représente, dans sa vie actuelle, l’époque des temps primitifs.
    C’est la manifestation spontanée de ces sentiments qui fait la vie morale de l’adolescent. Retrouver l’état d’âme de ses ancêtres de l’Age d’Or est l’idéal, le rêve de sa vie, sa Religion. C’est ce dévouement atavique qui le grandit en le mettant au-dessus des mauvais instincts. Et c’est ainsi que la Religion naturelle est le principal facteur du progrès moral des sociétés.
    La Prière
    Après l’adoration, le premier acte de tous les cultes, c’est la Prière.
    Quelle est son origine ? À quelle Divinité l’homme s’adresse-t-il pour obtenir ce qu’il désire ?
    Et d’abord qu’est-ce qu’il désire ?
    La réponse est facile. L’homme désire la Femme, et c’est à Elle que, dans son adoration fervente, il adresse ses prières ; c’est Elle qu’il implore à genoux, une supplication passionnée dans le regard : c’est à Elle qu’il demande des faveurs et des grâces.
    La prière cherche à être l’expression des ardeurs secrètes de l’âme. C’est d’abord un acte intérieur de la pensée qui peut se passer des formules du langage, mais l’homme a besoin d’épancher son âme et la première forme de la prière fut le soupir. Il est resté dans les traditions religieuses. Le mot qui le traduit est le « aom » (« aum » ou « Om ») des Hindous, cette aspiration pleine de désirs, devenue pour eux un mystère.
    Le « aom » se retrouve dans le « Amen » des Hébreux, que les catholiques ont adopté.
    Ce sont ensuite des invocations faites en un tendre langage d’où résultera le tutoiement, cette forme intime du discours qui, dans certaines langues, comme l’anglais, reste consacrée à la parole adressée à la Divinité.
    « L’essence religieuse, dit l’amiral Réveillère, est la foi en une puissance surhumaine, accessible à la prière. »
    C’est le besoin d’épanchement qui pousse l’homme à la louange publique.
    Les Offrandes
    En même temps que l’homme adresse à la Femme sa prière, il lui offre des présents. L’amour le rend généreux, il est heureux de se dévouer pour celle qu’il aime et de lui offrir ce que la Nature produit de plus beau, des fleurs, des fruits ; et si, pour les atteindre, il doit faire un effort, accomplir un travail, cela n’aura que plus de prix.
    A une époque où la culture de la terre et la domestication des animaux occupait surtout l’activité humaine, il est naturel que les offrandes faites à la Femme par l’homme aient été d’abord les fruits de la terre et les animaux capturés.
    Suivant une tradition rapportée par Porphyre (Traité de l’Abstinence, L. II), les premiers hommes n’offraient sur les autels des dieux que des fleurs, des fruits et des touffes d’herbes.
    La galanterie fut rustique au début, elle est toujours un peu pastorale, parce qu’elle rapproche l’homme de la Nature. C’est la générosité, le dévouement, l’abnégation de cette belle jeunesse primitive qui reparaît, par atavisme, dans le désintéressement de notre jeunesse actuelle, dans sa tendance vers l’idéal.
    Ces beaux sentiments, antérieurs à l’invention de la monnaie, ont été altérés ou détruits par l’amour de l’argent qui a tari la source de la générosité primitive.
    La Communion
    Ce chapitre de l’histoire des religions est celui dont on s’est le plus occupé et que l’on a le plus caché.
    Suite…



  • Étirév 16 janvier 08:25

    « Comme de nombreuses femmes de lettre, Antoinette Des Houlières a longtemps été reléguée au second plan de l’histoire littéraire. », SI VOUS SAVIEZ…
    La tradition antique personnifia toujours la science et les lettres par neuf femmes qui furent les neuf grandes Révélatrices. Par la suite, les Sociétés secrètes qui ont continué les Mystères antiques les ont symbolisé par Neuf Sœurs.
    Quelles étaient en réalité ces neuf sœurs ?
    Les voici :
    1- La Déesse Toath (Thoth), en Egypte, auteure des 42 livres sacrés (1). Les Egyptiens font remonter leurs saintes Ecritures à un « Révélateur » considéré comme un être divin, surnaturel, c’est-à-dire au-dessus de la nature masculine. Ce Révélateur égyptien est appelé Toath. Il est dit « l’écrivain de la Vérité », « le Seigneur des paroles divines », « le Seigneur des Écrits sacrés » ; on l’appelle « Trois fois grand ». Son nom s’écrit avec la première lettre hiéroglyphique « Tho » qui veut dire « monde » ; on y ajoute la racine « The » qui indique la « souveraineté suprême », Tho-the, « monde divin », devient Tho-oth quand on change la terminaison des noms féminins. Dans les hiéroglyphes, TOATH est désigné par les mots Nuter Aa Heonet, qu’on traduit mal à propos par Dieu trois fois grand, parce que le mot Nuter (Nouter ou Noutir) ne signifie pas « Dieu » il signifie Nature ou Renouvellement (par la maternité), donc, ici, il désigne la Divine Mère. Thoth est la Déesse des lettres, celle qui a créé le langage articulé et donne des noms à tous les objets, ce qui est bien le rôle d’une Mère qui dirige et instruit ses enfants. Elle invente l’écriture, elle fonde la science et la médecine « qui a mis en fuite les ténèbres de l’ignorance ; elle chasse la nuit de l’âme, l’erreur et les mauvais principes émanés de l’homme ». (Livre des Morts, chap. XLIV). C’est Thoth qui établit la religion (Théogonie) et créa les cérémonies du Culte ; elle fit connaître aux hommes l’astronomie et la science des nombres, la géométrie, l’usage des poids et mesures. Un des livres sacrés de Thoth comprenait une description de la Terre, un autre était spécialement consacré à la description de l’Egypte.
    2- Sarasvati aux Indes, auteure du Véda.
    3- Yao en Chine, auteure des King.
    4- La Voluspa chez les Celtes, auteure de l’Edda.
    5- Dercéto, surnommée Istar ou Astarthé, en Phénicie, auteure de la Cosmogonie Phénicienne.
    6- Ardui-Anaïta, surnommée Ariane ou Ariadne, auteure de l’A-Vesta en Perse. Un autre surnom d’Ardui-Anaïta, c’est « Diana ». Les Parsis (anciens Mazdéens) remplacent souvent le mot « A-Vesta » par le mot Dîn, qui signifie Loi en zend. Din fait Dina et Diana, et l’expression « Dæna A-Vesta » serait synonyme de Diana. « Diana » a donc signifié la Loi avant d’être le surnom d’une Déesse, comme la Loi d’Israël, « Ha-Thora », sera le surnom de Myriam, la Déesse « Hathor », qui en est l’auteure.
    7- Krishna aux Indes, auteure de la Bhagavad Gitâ. Si nous lisons la Bhagavad-Gitâ dans la traduction anglaise de Charles Wilkins (1787), nous voyons qu’il appelle Krishna « Fille royale de Dropadi » ; si nous lisons le même livre dans la traduction d’Eugène Burnouf, faite un siècle plus tard, nous constatons qu’il a supprimé les passages qui indiquaient le sexe de Krishna.
    8- Hemœra en Grèce, auteure des livres attribués à Homère.
    9- Myriam Hathor en Egypte, auteure du Sépher qui servit à faire le premier livre du Pentateuque, la Genèse biblique (qui en sera la caricature, une « père-version »). Un temple lui a été consacré dans la ville de Denderah. Une des femmes qu’on donne à Moïse s’appelle Séphora. C’est ironiquement, sans doute, qu’on lui donne comme nom le titre du livre de Myriam, le Sépher.
    L’expression « Satan est le singe de Dieu » peut aider grandement à comprendre quelques-unes des plus sombres énigmes (et « singeries ») du monde moderne.

    NB : Après l’outrage sexuel, qui est né d’une jalousie, nous voyons la femme outragée dans son intellectualité, une autre jalousie. Toutes les grandes qualités de son esprit sont méconnues et attribuées à l’homme.
    Elle qui a toujours été l’initiatrice de l’homme, on fait d’elle son imitatrice.
    Voici quelques noms de femmes « imitatrices » :
    1- Une espagnole, Dona Elvira Sabuco de Nantes, trouva (sous Philippe II), la division du système nerveux en nerfs sensitifs et nerfs moteurs, dont on rapporte la gloire à Ch. Bell, le physiologiste anglais.
    2- Miss Martinau, qui fonda l’économie politique.
    3- Lady Montagu, qui introduisit en France le vaccin dont on fait gloire à Jenner, et qui a servi à faire la gloire de Pasteur.
    4- Anna Kingsfort, qui remit à l’ordre du jour le Végétarisme.
    5- Ada Lovelace, qui a réalisé le premier véritable programme informatique.
    6- Louise Michel qui dit le premier mot des théories libertaires.
    7- Georges Sand qui fonda la littérature à thèses sociales, tant imitée des Scandinaves et des Russes.
    8- Louise Bourgeois qui fonde l’obstétrique que Mme Lachapelle vint, plus tard compléter.
    9- Mme Becker Stowe, qui par son roman « La Case de l’oncle Tom », fît abolir l’esclavage.
    10- Mme Maté qui inventa le télescope marin, instrument qui fit faire un pas immense à l’art naval.
    A force d’avoir nié l’Esprit de la Femme, pour se justifier de lui avoir pris toutes ses places, on a fini par croire que cette négation était l’expression d’une vérité. Et, aujourd’hui que le préjugé est ancré, nous voyons des gens nous dire, très sérieusement, que la femme est moins intelligente que l’homme. Nous voyons même des savants édifier des théories prétendues scientifiques, sur ce préjugé.
    Et nous n’avons rien dit des femmes qui écrivaient, ces femmes qu’Adisson décora de cette appellation : des bas bleus.
    Elles étaient devenues si nombreuses qu’il était impossible d’en établir le nombre, d’autant plus que presque toutes prenaient un pseudonyme masculin. Une petite minorité signait d’un nom de femme.
    En 1888 il a été relevé sur les catalogues des éditeurs parisiens les plus connus, les noms de ces vaillantes qui publiaient leurs œuvres sans se cacher. Il en avait été trouvé 544 ayant publié 1900 volumes.
    Le nombre devait, heureusement, beaucoup évoluer depuis cette époque. Quant aux femmes qui signaient d’un nom masculin, elles devaient être au moins quatre fois plus nombreuses, car, sur quatre femmes qui écrivaient trois prenaient un pseudonyme.
    Du reste ce n’est pas la quantité de volumes produits qui prouve la supériorité intellectuelle d’un sexe sur l’autre, c’est leur contenu. Un tout petit livre peut avoir plus de valeur qu’une immense bibliothèque.
    Voici un dernier exemple de ce système qui consiste à oublier la femme dans la glorification accordée aux illustres : c’est avec le travail de Sophie Germain, intitulé : Mémoire sur l’emploi de l’épaisseur dans la théorie des surfaces élastiques que l’on a fait les calculs qui ont permis d’édifier la tour Eiffel. Une fois l’édifice terminé, on a voulu y inscrire les noms des grands hommes qui se sont illustrés dans la science et, tout autour du monument se trouvent inscrits des noms, dont beaucoup sont inconnus du public. Personne n’a pensé à mettre parmi ces noms masculins celui de Sophie Germain.
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  • Étirév 15 janvier 08:05

    Le Livre et le discernement du Cœur
    Le discernement du Cœur (apprendre « par le Cœur » et non « par cœur ») permet de séparer la paille et le grain, l’esprit de la lettre. C’est cette faculté de l’âme qui donne le sens des « causes premières ».
    « Felix qui potuit rerum cognoscere causas ! » (« Heureux celui qui peut connaître les causes premières des choses ! »)
    Cette expérience est à ce point merveilleuse que le fait, pour un individu, de la vivre, bouleverse complètement sa conception du monde et le reste de sa vie.
    Aussi, la connaissance ne peut être acquise que par une compréhension personnelle que l’homme doit trouver seulement en lui-même : « Connais-toi toi-même », disait l’expression inscrite sur le fronton du temple de Delphes ; maxime dont une des variantes modernes se retrouve dans l’investigation du « ko ’ham » ou « Qui suis-je ? » védantique de Ramana Maharshi ou dans le fameux hadîth de la tradition islamique : « Man arafa nafsahu faqad arafa Rabbahu » (« Celui qui se connaît soi-même connaît son Seigneur »).
    Aucun enseignement « conventionnel » n’est capable de donner la connaissance réelle. Sans cette compréhension, dit René Guénon, aucun enseignement ne peut aboutir à un résultat efficace. Et l’enseignement qui n’éveille pas chez celui qui le reçoit une résonance personnelle ne peut procurer aucune sorte de connaissance (« Être ce que l’on connaît ») ; toute vraie connaissance est un ressouvenir. C’est pourquoi Platon dit que « tout ce que l’homme apprend est déjà en lui » et qu’Ibn Sina (Avicenne) exprime ainsi : « Tu te crois un néant et c’est en toi que réside le monde. ».
    « … le souvenir pur, écrit Henri Bergson, est une manifestation spirituelle. Avec la mémoire, dit-il, nous sommes bien véritablement dans le domaine de l’esprit. » (« Matière et Mémoire »)
    Jean Parvulesco parle aussi d’une « voie de communication avec la centrale polaire inconnue de notre mémoire la plus abyssalement immémoriale, la voie de la « rencontre providentielle » avec certains livres. ».
    À propos du mot « Logos » qui vient du mot « Lego » (dérivé de « Legein ») : cueillir, rassembler, choisir, trier, discerner, et aussi LIRE… dans son ouvrage « Le Zodiaque », Marcelle Senard dit que toute lecture comprise suppose une opération d’analyse et de synthèse qui choisit le sens particulier de chaque mot et en opère la liaison synthétique d’où émane le sens de la phrase. Toute lecture est aussi une liaison entre la pensée de l’auteur et celle du lecteur, « liaison-union » qui engendre une pensée nouvelle. La possibilité de cette union créatrice de deux esprits au moyen du son, de son signe et de son sens est due à l’action hermétique : lire, lire et relire.
    « Pro captu lectoris habent sua fata libelli » (Selon les capacités du lecteur, les livres ont leur destin), dit également Terentianus.
    Le Livre de soi-même est le seul qui n’est fermé pour personne



  • Étirév 14 janvier 09:11

    Il ne faut pas confondre les Juifs (Charles Maurras parlait de « convoi de bateleurs et d’agitateurs sans patries ») et les Israélites, comme sans doute le faisaient les Romains, et comme le font encore presque tous les historiens modernes. Les Sémites formaient deux partis en lutte. Les Israélites restèrent toujours séparés du monde juif, qui représentait pour eux l’usurpation du pouvoir religieux ; ils gardaient fidèlement leurs principes théogoniques et leur grande loi morale.
    Rappelons que le Coran utilise deux expressions différentes pour désigner les juifs : soit « fils d’Israël » (banû Isrâ’îl) quand il s’agit des authentiques dépositaires de la tradition hébraïque, soit proprement « juifs » (yahûd) quand il s’agit des représentants de ses formes déviées.
    La confusion qui s’établit entre les Juifs et les Israélites commence au premier siècle.
    Les Juifs, qui sont partout méprisés, se font appeler « fils d’Israël », croyant par cette supercherie reconquérir l’estime perdue. C’est ceux-là que Voltaire prend à parti lorsqu’il écrit : « Les juifs ne sont qu’un peuple ignorant et barbare qui allie depuis longtemps la plus répugnante avarice et la plus abominable superstition à une haine inextinguible pour tous les peuples qui les tolèrent et grâce auxquels ils s’enrichissent. ».
    La confusion qui s’établit entre les Juifs et les Israélites commence au premier siècle. Les Juifs, qui sont partout méprisés, se font appeler « fils d’Israël », croyant par cette supercherie reconquérir l’estime perdue. Au commencement du premier Christianisme, ce sont eux que l’on considère comme des pharisiens hypocrites, des « Hommes sans Thorah », des « Sépulcres blanchis » qui imposent aux autres des devoirs qu’ils ne remplissent pas eux-mêmes et créent dans la société une aristocratie factice basée sur les privilèges qu’ils se donnent. D’un « royaume divisé contre lui-même », ils forment des sectes qui se détestent et se méprisent entre elles autant qu’elles détestent et qu’elles méprisent le genre humain.
    Pour comprendre la persécution dirigée contre les Sémites, il faut savoir que ce sont les Israélites (féministes) qu’on persécute, et non les Juifs qui les ont renversés pour établir un régime masculiniste. Ces précisions sont susceptibles d’apporter un éclairage nouveau sur certains évènements tragiques de l’histoire, notamment ceux ayant eu lieu au cours de ces trois derniers siècles, et aussi sur l’utilisation abusive, voire la manipulation aujourd’hui, autour de l’argument, devenu l’argutie, de l’« antisémitisme », brandit à tout propos et en toute occasion par l’oligarchie « masculiniste » et toutes ses marionnettes.
    De l’Israélisme au Judaïsme

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