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  • Étirév 20 décembre 2024 21:26

    C’est à la bataille de Tolbiac, livrée près de Cologne en 496, que Clovis promit à Dieu de se faire chrétien, s’il était victorieux.
    Voilà un marché peu glorieux pour Dieu et un motif de conversion peu recommandable pour une religion. Cela peint bien ce qu’était l’esprit néo-chrétien.
    Clovis fut baptisé avec 3.000 soldats, subitement convertis, dans la basilique de Reims en 496, le jour de Noël.
    C’est par des forbans comme Clovis que la royauté et le Catholicisme furent introduits et soutenus dans la Gaule.
    Ce chef de pirates germains, dont saint Rémi fit un Chrétien et dont l’Église romaine se servit pour combattre les gouvernements des Wisigoths et des Burgondes, qui étaient ariens et féministes, fut appelé par les évêques du 5ème siècle, dans le seul intérêt de leur autorité pontificale, à ravager la France et à s’enrichir des dépouilles des Gaulois.
    Et cet assassin de toute sa famille fut traité par l’Eglise presque comme un saint. Il fut le Constantin du Nord.
    Les historiens officiels, comme Henri Martin, disent de Clovis qu’il était « actif, rusé, ambitieux, doué de qualités supérieures, pieux, vaillant, glorieux, mais cruel et perfide ».
    Quand on est criminel, cruel et perfide, comment peut-on être doué de qualités supérieures ?
    C’est à Clovis que l’on fait remonter la promulgation de la loi Salique, à tort, car cette promulgation n’eut jamais lieu.
    C’est lui qui commença à prendre le nom de Franc et à appeler la Gaule France. Par franc, il entendait affranchi des principes, des lois, de la morale du régime antérieur à lui. C’est de son temps qu’on remplaça l’ancienne justice par les épreuves judiciaires par l’eau bouillante et le fer rougi.
    LA CONVERSION DE CLOVIS
    Le premier Christianisme régnait dans la Gaule depuis longtemps, puisqu’il avait eu ses martyrs.
    Quant au second (le Catholicisme), il n’y avait pas encore pénétré.
    On savait que le premier avait pour fondateur Pierre et le second Paul. C’est peu à peu que le second s’infiltra dans le premier, lui prit ses doctrines (en partie), copia et dénatura ses Évangiles, et substitua un clergé masculin au premier sacerdoce des Prêtresses, appelées alors diaconesses.
    Or voilà que la légende de sainte Geneviève nous dit que Clovis éleva une église consacrée à Pierre et Paul. Et cela, sur le conseil de Clotilde, qui était chrétienne et catholique, disent les historiens de France. Ce n’était donc pas la même chose.
    Nous voyons dans ce fait un indice révélant l’état des esprits de ce temps.
    Les gens ignorants ne savent pas qui a raison de Pierre ou de Paul. On a tant glorifié Paul qu’on a fini par croire à son mérite. Alors, exploitant le doute, l’Église, pour se faire accepter, crée une opinion neutre, qui s’appuie sur les deux apôtres dont on réunit les noms.
    Mais les féministes johannites ne s’y trompent pas. Elles rejettent Paul et n’acceptent que Johana (devenue « Saint-Jean ») et son fils Pierre.
    La basilique romaine de Reims, où Clovis reçut le baptême des mains de saint Rémi (25 décembre 496), ne pouvait être alors qu’une église johannite ; il n’y en avait pas encore d’autres dans la Gaule. Mais on s’emparait de ces églises et on les transformait. Elle fut bâtie en 401 et dédiée à Marie, avant l’introduction du Catholicisme en Gaule.
    La basilique romaine de Reims fut détruite par un incendie au 11ème siècle, puis reconstruite avec les aumônes de dix diocèses. Reims était la métropole de la province de Gaule Belgique ; elle avait remplacé le centre théosophique appelé « Médiomatrice ». Par la suite, cette cathédrale s’est appelée Notre-Dame. C’est que, depuis le Concile d’Éphèse (431), dans lequel on avait déclaré que Marie devait être appelée Mère de Dieu, les masculinistes mettaient partout des Notre-Dame pour amener à leur cause, par cette confusion, les partisans de l’ancienne Marie, si longtemps vénérée.
    C’est ainsi que Clovis bâtit à Paris une église métropolitaine à Notre-Dame, à la pointe de la Cité. Il en posa la première pierre ; son petit-fils Chilpéric l’acheva. Cette église était bâtie sur l’emplacement d’un temple druidique.
    Après l’invasion du Catholicisme, le régime qui devait durer (le régime actuel) commença par deux anomalies : l’anarchie sacerdotale, l’anarchie royale. Non seulement ces deux autorités ne se connaissaient pas, dans la première Église, mais les divers membres dont elles étaient composées ne les reconnaissaient pas eux-mêmes. Ces deux pouvoirs naissants tendaient chacun à dominer exclusivement.
    Comment les chefs gaulois devinrent-ils catholiques ?
    On nous dit que ce fut à l’instigation des femmes qu’ils adoptèrent cette religion nouvelle, sans doute de celles qui, assez faibles pour écouter les insinuations perfides des moines hypocrites, courbaient la tête pour recevoir d’eux l’eau du baptême.
    On se servit d’elles pour faire plier le front du fier Sicambre.
    On sait assez le rôle donné à Clotilde, femme de Clovis, qui aurait exigé que son mari se convertît au Catholicisme.
    Mais c’est l’histoire écrite par les prêtres qui nous raconte cela, rien n’est moins prouvé.
    On nous raconte aussi qu’une sœur des empereurs Basile et Constantin, mariée à un grand Kniaz de Russie, nommé Vladimir, obtint de son mari qu’il se fit baptiser. Dans le même temps, Miécislas, duc de Pologne, fut converti par sa femme, sœur du duc de Bohême. Les Bulgares reçurent ce culte de la même manière. Gisèle, sœur de l’empereur Henri, fit encore catholique son mari, roi de Hongrie. La même chose fut dite en Angleterre de l’influence des femmes, mise à profit par les moines pour faire des conversions. Tout cela est faux, c’est une façon d’expliquer le mouvement chrétien, en le confondant avec le mouvement catholique pour le mettre à l’avoir de l’Église masculine.
    Il ne faut pas oublier que ce ne fut que l’an 325 que la secte catholique, qui avait complètement dénaturé le Christianisme depuis Paul, s’installa en maîtresse à Rome.
    Ce n’est qu’au 5ème siècle qu’elle pénétra en Gaule ; elle ne conquit la Suède qu’au 9ème siècle et il lui fallut mille ans pour envahir la Russie. Donc, toutes les histoires de conversion de rois sous l’influence de leurs femmes sont fausses. Les femmes étaient les ennemies des prêtres et non leurs auxiliaires.
    Rappelons enfin que Clovis s’appelait en réalité Lodoïx, nom devenu Ludovicus, puis Louis ; mais, devant ce nom, il mettait le titre Kaï (conquérant mâle, ennemi des femmes). Rappelons que « Kaï » a fait Caïn et que, chez les Latins, en mettant le « K » devant « Esar » (le mâle), on avait fait César, ce que les Allemands écrivent K-aiser.
    Donc, Kaï-Lodoïx, devenu pour les modernes Clovis, était un roi qui affirmait par son titre ses convictions masculinistes et sa haine de la féminité et du régime qui avait consacré son autorité.
    NB : Voici un faits sur lequel la légende de sainte Geneviève (422-512) jette une lumière inattendue.
    Elle nous dit : « cinq ou six mois après la défaite d’Attila, Mérovée, roi des Francs (Saliens), vint assiéger Paris, encore au pouvoir des Romains. Le siège durait depuis quatre ans quand Mérovée s’en rendit maître. »
    Alors, comment se fait-il que Geneviève régnait à Lutèce quand Attila s’en approcha et qu’elle y exerçait une autorité morale suffisante pour intervenir dans les faits de guerre et pour protéger la ville ? Et comment cette ville dans laquelle règne une femme gauloise est-elle assiégée par Mérovée, 3ème roi de France ?
    C’est évidemment qu’il y avait séparation des pouvoirs : le spirituel (féminin) et le temporel (masculin).
    C’est qu’il y avait deux Frances : celle des Saliens masculinistes, dont Mérovée est le petit roi et qui n’a qu’un tout petit territoire à l’Est, et celle des Ripuaires féministes, qui reconnaît le pouvoir spirituel et qui est allié à ceux qui occupent le reste de la Gaule, y compris Paris.
    Voilà ce qui va nous expliquer l’histoire de France, qui ne sera qu’une lutte de sexes : les masculinistes et les féministes : l’une qui veut la Vérité et le Bien, l’autre qui veut l’erreur et le mal ; l’une qui va produire des persécuteurs, et l’autre des persécutés.
    Les historiens masculins ne nous parleront jamais que des Francs Saliens (les masculinistes), ils tairont ce qui concerne les peuples féministes de la Gaule. Et toute cette primitive histoire de France ne sera que l’histoire du petit parti des révoltés saliens, affranchis de la morale, de la raison, du devoir et de la soumission au Droit divin de la Déesse-Mère, ce qui nous est révélé par cette phrase : « Qui t’a fait roi ? »
    Il y a donc une autre histoire de France à faire, celle des peuples légitimes de la Gaule Celtique, vaincus, après de longues luttes, par les révoltés illégitimes.
    Et cette histoire fut si glorieuse que, malgré tous les efforts faits pour la cacher, nous trouvons encore assez de documents pour la reconstituer.
    LIEN



  • Étirév 13 décembre 2024 09:53

    LA VERSION DES SEPTANTE (IIIème SIÈCLE)
    Un événement qui eut dans l’histoire des religions des conséquences formidables, se passa dans ce siècle (de 286 à 280). On traduisit en grec l’antique Sépher, remanié par Esdras.
    Tant que cette version dénaturée demeura confinée dans le petit monde juif, elle eut peu d’influence sur les idées du temps.
    En se présentant traduite dans la langue grecque, qui était alors répandue presque partout, ce livre entra dans le monde intellectuel où, par une fortune extraordinaire, il devait s’imposer et, finalement, servir de base aux trois grandes religions modernes.
    L’histoire de cette version est obscure. On l’a, à dessein, remplie de légendes merveilleuses ou absurdes.
    Les principaux documents qui racontent l’origine de la Version des Septante sont en désaccord sur les points essentiels.
    D’abord il n’est question que de la traduction de la Loi (les livres du Pentateuque), puis de celle de tous les livres sacrés ; enfin on y ajoute encore celle de 72 livres apocryphes.
    Constatons aussi que la légende, sous aucune de ses formes, n’existe encore du temps de Jésus, fils de Sirach (vers 130). Cet écrivain déclare que la version grecque des Saintes Ecritures était imparfaite. Or les légendes ne font que chanter sa perfection.
    Le fils de Sirach, dans la préface de sa traduction de l’Ecclésiastique, parle des difficultés que présente une traduction de l’hébreu en grec : « Les mots hébreux, dit-il, n’ont point la même forme lorsqu’ils sont traduits dans une langue étrangère, ce qui n’arrive pas seulement, en ce livre-ci, mais la Loi même, les Prophètes et les autres Livres sont fort différents (dans leur version) de ce qu’ils sont dans leur propre langue ».
    Si nous consultons les renseignements donnés par les Juifs eux-mêmes sur la Version des Septante, nous y trouvons une histoire des 70 traducteurs par Aristée, conservée jusqu’à ce jour.
    Cet Aristée avait été officier de la garde de Ptolémée II qui vécut de 285 à 247. Il aurait écrit à son frère Philocrate l’histoire suivante :
    Démétrius de Phalère, bibliothécaire de Ptolémée Philadelphe, interrogé par le Roi, lui apprit qu’il y avait chez les Juifs des livres dignes de trouver place dans la Bibliothèque du Roi, mais qu’il fallait les traduire, d’abord, en grec. Le roi envoya auprès du Grand-Prêtre Eléazar, à Jérusalem, et lui demanda de lui envoyer des hommes capables de traduire les Lois des Juifs. Eléazar choisit six hommes de chaque tribu, en tout 72 (1). Mais on préféra admettre un nombre rond, d’où, chez les Grecs, le titre : les Septante (Hoï hebdomekonta), chez les Latins Septuaginta.
    Ces 72 docteurs, dont les noms sont cités, vinrent apporter au Roi un bel exemplaire du manuscrit, sur parchemin, où la « Loi de Moïse » était écrite en lettres d’or. Démétrius leur assigna une maison éloignée de tous bruits où ils se mirent à travailler ; ils employèrent 72 jours.
    Leur travail achevé, on en fit la lecture devant une nombreuse assemblée de Juifs et d’Egyptiens, qui écoutèrent avec admiration, après quoi les prêtres, les vieillards, les conseillers du royaume et les chefs du peuple « dévouèrent à l’anathème » quiconque ajouterait quelque chose, ou même intervertirait l’ordre des caractères.
    Dans tout ceci éclate la mauvaise foi de ces traducteurs qui défendaient aux autres ce qu’ils venaient de faire eux-mêmes
    Ptolémée fut transporté (toujours d’après le même récit) lorsqu’il entendit lire ces saintes lois (celles d’Esdras).
    Un jour qu’il s’en entretenait avec Démétrius, il lui demanda comment il se pouvait faire qu’étant aussi excellentes, nul historien et nul poète n’en eût parlé (ceci nous apprend que les historiens et les poètes tenaient en mépris le livre d’Esdras).
    Démétrius répondit que, comme elles étaient toutes Divines, on n’avait osé l’entreprendre, et que ceux qui avaient été assez hardis pour le faire en avaient été châtiés par Dieu (voilà les divagations qui commencent).
    Que Théopompe, ayant eu le dessein d’en insérer quelque chose dans son histoire, perdit l’esprit pendant trente jours. Mais qu’après avoir reconnu, dans des moments de santé, et dans un songe, que cela ne lui était arrivé que pour avoir voulu pénétrer les choses divines et en donner la connaissance aux hommes profanes, il apaisa la colère de Dieu par ses prières et rentra dans son bon sens.
    Tout ceci a pour but d’expliquer le silence des auteurs du temps sur une œuvre qu’ils devaient tenir en profond mépris, s’ils la connaissaient ; mais on la cachait aux gens instruits, dont on craignait le jugement…

    SUITE



  • Étirév 13 décembre 2024 09:49

    « Hommage au peuple syrien et à son pays qui … »
    Finalement on se résigne, on fini par considérer comme la « normalité », toutes les anormalités de ce monstrueux monde moderne, toutes les décisions prises unilatéralement, toutes les spoliations, tous les « braquages » de souveraineté, tous les mensonges, toutes les hypocrisies, toutes les lâchetés, toutes les déviances, toutes les violences, toutes les exactions imposées par la force.
    Doucement mais surement « Satan » fait son nid.
    Comme disait Pierre Drieu la Rochelle : « Tous se promènent satisfaits dans cet enfer incroyable, cette illusion énorme, cet univers de camelote qui est le monde moderne où bientôt plus une lueur spirituelle ne pénètrera. ».
    Lien



  • Étirév 12 décembre 2024 09:56

    Cette façon de multiplier les 1er Ministres en « Macronie » n’est pas faite pour redonner une grande confiance au public, bien au contraire.
    Cela rappelle les rois ou les grands personnages qui prenaient un nombre plus ou moins grand de médecins, pensant sans doute que l’ignorance multipliée devient la science.
    Blog



  • Étirév 11 décembre 2024 10:32

    RÉVISION DES LIVRES SACRÉS
    C’est au VIème siècle avant notre ère, pendant la captivité que certains Juifs, au contact des lettrés babyloniens, se font littérateurs. Non parce que leurs œuvres soient originales, elles ne sont, d’abord, que la copie des œuvres féminines, mêlées aux traditions hindoues, chaldéennes, persanes, que l’on trouve mélangées aux textes hébreux. Tout cela devient une confusion d’idées et de mots.
    On y substitue des noms d’hommes à des noms de peuples, on dit Abraham pour « Peuple de Brahma », on adopte le mot Adam pour désigner un premier homme, alors que l’adamique avait désigné primitivement « la vie végétale primordiale » : terre adamique, terre végétale.
    C’est là qu’on conçoit l’idée de réviser le « Livre de la Loi » et de l’amplifier jusqu’à II Rois, 25, 29.
    On révise tous les écrits depuis la conquête de Chanaan jusqu’à Salomon, c’est-à-dire toute la période du régime gynécocratique ; on y ajoute l’histoire des deux royaumes en donnant le plus beau rôle à Juda et en humiliant Israël. Et c’est alors que nous voyons les Juifs, ces infidèles de la Loi, accuser les Samaritains d’infidélité.
    Ce travail finit avec le 21ème verset de II Rois, 25.
    C’est en faisant cette révision des Livres que l’on y introduisit le dénombrement des peuples suivant la filiation paternelle, innovation qui n’avait pas été connue antérieurement. Jusque-là, la filiation maternelle avait seule existé, l’enfant portait le nom de sa Mère.
    LES TARGUMS (ou TARGOUMS)
    La langue hébraïque primitive, celle qu’avait employée Myriam pour écrire le Sépher, s’était tout à fait corrompue.
    Le peuple devenu grossier y avait ajouté son langage vulgaire, et le sens intellectuel des mots lui échappait absolument, comme les idées abstraites, elles-mêmes, lui étaient devenues étrangères.
    Après la captivité de Babylone, cette langue intellectuelle, cette langue des idées abstraites se perdit tout à fait. Ainsi donc, à l’époque d’Esdras, les Hébreux, devenus des Juifs, ne parlaient ni n’entendaient plus leur langue originelle, ils avaient perdu le sens des mots en même temps que la notion des idées. Ils se servaient d’un dialecte syriaque, appelé araméen, formé par la réunion de plusieurs idiomes de l’Assyrie et de la Phénicie, et assez différent du nabathéen qui, selon d’Herbelot, était le pur chaldaïque.
    L’hébreu, perdu dès cette époque, cessa d’être la langue vulgaire des Juifs.
    Les livres (le Sépher et les Prophètes) appelés Micra ou lecture, étaient lus dans les synagogues et paraphrasés ; c’est-à-dire que, après la lecture de chaque verset, un interprète le rendait en langue vulgaire et l’expliquait au peuple. On appelait ces versions les Targums. Et, on voit tout de suite combien cela prêtait aux libres interprétations.
    Les Targums sont des versions ou des paraphrases faites dans l’idiome nouveau, le chaldéen ou l’araméen, qui devint la langue populaire après l’exil.
    Elles n’étaient alors que des interprétations orales. Ce n’est qu’au 4ème siècle de notre ère qu’on les écrivit définitivement.
    LA MASHORE
    Le premier soin des Prêtres, qui donnaient tant de valeur à « la lettre », fut de créer une convention grammaticale qui posait les règles de l’écriture que, désormais, on allait employer. C’est ce qu’on appelle la Mashore.
    Ces règles avaient plusieurs objets. Il ne s’agissait pas seulement de créer une grammaire, mais d’instituer une clef (une sorte de grille secrète) qui permettait de donner un sens nouveau aux phrases qu’on laissait dans le texte, parce qu’on ne pouvait pas tout changer.
    On voit clairement que le but des Prêtres fut de dénaturer les mots pour en altérer la signification.
    Les Massorètes remplacèrent les voyelles par des signes. En changeant la prononciation de ces signes, ils ont défiguré les mots.
    Exemple : Hevah devient Haveh, qui devient ave, qui devient Eve.
    La vieille langue n’avait qu’un temps pour le présent et le futur. Une nouvelle grammaire changea tout cela.
    Le Talmud de Babylone, doctrine des Rabbins, dit que la Loi de Moïse passa des Prophètes à la Grande Synagogue. On appelait ainsi un conseil d’hommes chargés, dit le Talmud (Mishna), de fixer une barrière autour de la « Loi », et cette barrière, c’est la Massore, travaux et association de théologiens juifs (1).
    NB : Tout le monde connaît la légende biblique du serpent et de la pomme, mais personne ne sait comment cette histoire a été inventée. Dans l’original du livre fameux, cette histoire n’existe pas. Elle a été introduite dans la version grecque faite deux siècles avant notre ère, on ne sait par qui, quoique l’on nous dise qu’elle fut faite par 70 docteurs, en réalité 72 (comme le nombre de grammairiens ayant révisé les poèmes homériques, œuvres originales de la déesse Hemœra), mais on préféra admettre un nombre rond, d’où son nom de Version des Septante. Il s’agissait de cacher sous un langage équivoque un épisode se rapportant à la vie sexuelle. L’original disait brutalement que l’ardeur sexuelle, qui régnait dans toute la nature, tourmentait les hommes. C’est de cela qu’on fera le serpent, l’esprit tentateur qui va séduire Eve et l’entraîner avec lui, vers ses œuvres basses. Mais tout cela va être retourné : c’est la femme qui sera la tentatrice, ce n’est plus l’homme, c’est elle qui va l’inviter à mordre à la pomme de luxure. Pourquoi cette pomme ? Parce que, dans le texte primitif, le péché de l’homme entraîne une déchéance morale, trouble son cerveau, l’incite au mal. Tout cela est exprimé en latin par le mot Malum. Ouvrez un lexique latin et vous verrez que ce mot signifie mal, péril, fléau, calamité, malheur, châtiment, peine ; malum habere (être puni du plaisir) ; tort, dommage, préjudice, faute, vice, pernicieux, funeste, etc. Mais, si malum veut dire tout cela, il signifie aussi pomme. « Malum punicum », grenade ; et en général graines, semence contenue dans la pomme (Malus, arbre, pommier).
    C’est sans doute parce que cette graine, sacrifiée par l’homme, a été l’origine de toutes sortes de malheurs, que Malus (pomme) est devenu le symbole de la discorde, Malum discordiæ, mais aussi la source de la Mélancolie.
    N’y aurait-il pas, éventuellement, un rapprochement à faire entre Habel ou Abel (de la légende de Caïn et Habel) et le mot pomme en anglais : Apple ?
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