En joignant les rangs de l’équipe de George W. Bush en 2001, Donald Rumsfeld (Ancien Secrétaire à la Défense des États-Unis) avait une mission : réinventer l’art de la guerre au XXIe siècle pour en faire une manifestation plus psychologique que physique, un spectacle plutôt qu’une lutte. Et, surtout, un exercice beaucoup plus rentable que jamais auparavant : dans la mesure où tous les aspects de la destruction autant que de la reconstruction ont été externalisés et privatisés, on assiste à un boom économique chaque fois que des bombes commencent à tomber, qu’elles s’arrêtent et qu’elles recommencent, d’où un circuit fermé de profits liés à la destruction et à la reconstruction, à la démolition et à la remise en état. Pour les sociétés futées et prévoyantes comme Halliburton et le Carlyle Group, les destructeurs et les re-constructeurs appartiennent simplement à des divisions différentes des mêmes entreprises. La société Lockheed Martin va encore plus loin dans ce sens. Au début de 2007, elle a commencé, selon le Financial Times, à « acquérir des entreprises du secteur de la santé dont le chiffre d’affaires se situe dans les mille milliards de dollars ». Ainsi, la société sera en mesure de profiter non seulement des bombes et des avions de chasse qu’elle fabrique, mais aussi de la reconstruction des infrastructures qu’elle a détruites et même des soins prodigués aux personnes blessées par ses propres armements. LIEN
« Les journalistes ou animateurs des médias français… » mais pas que ! Pour info : Ruppert Murdoch, membre du « Groupe Bilderberg » et magnat australien à la tête d’un empire multi-media sans frontières, lié au sud-africain et roi des diamants Harry Oppenheimer (à l’origine de son financement) et aux Rothschild, concentre dans ses mains les principaux journaux britanniques, parmi lesquels on note le « Times » de Londres, le journal le plus prestigieux et le plus influent du monde, et le journal populaire britannique « Sun ». La puissance du réseau de « Murdoch » est telle qu’il peut atteindre trois milliards de personnes. N’est-ce pas la secrétaire d’État, Mme Madeleine Albright qui, à la suite du bombardement de l’Irak à la fin de l’année 1998, admettait que « la chaîne CNN est le seizième membre du Conseil de sécurité des Nations Unies » ? Quelques années plutard, en 2003, au moment de la nouvelle guerre d’Irak, la « News Corporation » de Ruppert Murdoch qui possédait plus de 175 titres de presse écrite et 35 chaînes de télévision dans le monde, agira uniquement en faveur de l’intervention en Irak. David Rockefeller, lors de la réunion du Groupe Bilderberg à Baden-Baden, en juin 1991 : « Nous remercions le Washington Post, le New-York Times, Times Magazine et les autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion pendant au moins 40 ans… Il aurait été impossible pour nous de développer notre plan mondial s’il avait été l’objet d’une publicité quelconque pendant ces années-là. Mais le monde est vraiment plus sophistiqué et préparé à marcher vers un Gouvernement Mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable aux décisions nationales qui se pratiquent depuis des siècles ». Enfin, Serge Hutin, dans son ouvrage « Gouvernement invisibles et sociétés secrètes », dit que Jacques Bergier lui racontait un jour « qu’il existe une série de questions dont il est absolument interdit à la presse de parler et dont la liste se trouve stipulée avec précision sur un petit carnet noir qui, quel que soit le régime politique du pays, car l’interdit est universel, mondial, se trouve remis à tout directeur d’un important organe de presse d’information, qu’il soit tributaire du grand capitalisme ou communiste. ». Les médias, un acteur stratégique de premier plan pour les « puissances d’argent »
« Cagot » ou les « hommes libres » Le droit romain avait semé un vent de révolte qui s’était étendu sur toute l’Europe et avait créé dans L’esprit des hommes un turbulent désir d’affranchissement de toute autorité morale, spirituelle et maternelle. Du reste, le jurisconsulte Ulpien, qui traduit bien l’opinion des hommes à l’égard des femmes, nie le droit naturel inhérent à la féminité et représenté par l’autorité maternelle. Il écrit : « Pas de droit naturel, tous les hommes naissent libres ; la servitude, qui soumet l’homme à la domination d’autrui, est contre nature. » Oui, les hommes naissent égaux, mais les sexes sont différents, et ce qui est contre nature, c’est que l’homme se soumette à la domination d’un autre homme, au lieu de se soumettre à la domination spirituelle et morale de sa Mère ou d’une autre femme qui la représente. C’est l’Église Catholique qui devait mettre dans son dogme ce principe impie en confondant les sexes dans une égalité qui n’existe pas et qui supprime toutes les prérogatives du sexe féminin. C’est elle qui va faire l’homme et la femme égaux dans le péché, donnant à l’homme le péché véniel (de Vénus) et à la femme le péché mortel de l’homme ; ce qui ne l’empêche pas de proclamer l’homme-Dieu. Honorius II ou Honorius III, on ne sait au juste lequel (c’était peut-être même Cadulus, évêque de Parme, antipape), dit que « le chef de l’Église a été instauré chef des Enfers, de par la volonté de Jésus (le Christ) annonçant à Satan : Tu ne serviras qu’un seul maître (l’homme). « Si tu ne te conformes pas à la bulle qui exige qu’on observe ses secrets inviolablement, Satan te possédera, tandis que tu dois le posséder et le tenir. Ne faut-il pas connaître la voie souterraine par où descendre à l’Enfer afin de mieux clore le soupirail du Tartare ? Appelle le Diable par l’audace, de peur que, sans être attendu, il ne t’assiège par la crainte. Archidémon, tu serviras. » Faut-il s’étonner, après cela, d’apprendre que les femmes étaient si malheureuses dans les premiers siècles du Catholicisme, qu’elles pleuraient à la naissance d’une fille et souvent les enterraient vivantes ? Mohammed le leur reproche dans le Coran. Du reste, c’est le siècle où, au Concile de Mâcon, en 581 ou 585, un évêque posa sérieusement la question de savoir si la femme avait une âme. Après de longs débats, le Concile voulut bien lui en accorder une. Donc, l’ironie masculine prend une forme nouvelle. C’est la femme qui représente l’homme dégénéré dans la folie sexuelle, celui qu’on représentait sous la figure du singe : les « cagots » du Moyen Âge, les démons à queue. C’est depuis cette époque que les dévots sont appelés cagots. LA CHEVALERIE, LA TABLE RONDE ET LE GRAAL
Orgueil, Fanatisme, violence, vulgarité, détestation du genre humain, argutie, « Reductio ad Hitlerum », escroquerie à la « pleurniche » (ad vitam æternam ?), lois liberticides, mais aussi NARCISSISME outrancier : « Il me demande ce que je pense du problème juif. Il voudrait que j’écrive sur le problème juif. Il voudrait que je prenne position. « Je lui dis que je m’en fous, que je me fous des Juifs comme de ma première culotte ; qu’il y a mieux à faire sur terre qu’à s’occuper des Juifs. Quel narcissisme ! Pour lui, il n’y a pas d’autre sujet. Il n’y a pas d’autre chose à faire sur terre qu’à s’occuper des Juifs. Non. Je m’occupe d’autre chose. » (Jean Giono, pacifiste viscéralement et spirituellement convaincu, répondant à une sollicitation de l’écrivain Wladimir Rabinovitch.) Etienne Chouard aurait (éventuellement) été bien inspiré en se souvenant de cette réponse de Jean Giono alors que, accusé de « négationnisme » (c’est-à-dire de chercheur de vérité), « l’inquisition » moderne le soumettait à la question sur la « Shoah » à l’été 2019, en plein mouvement des « Gilets Jaunes ». LIEN
On n’impose que les erreurs, la Vérité se laisse toujours discuter. NB : Maurice Bardèche qui, dans son livre « Nuremberg ou La Terre promise » (publié en octobre 1948), conteste aux Alliés le droit légal et moral de juger les dirigeants du IIIème Reich pour des actes qu’ils avaient « peut-être » commis, et exprime des thèses dites « négationnistes » dont voici quelques arguments : « Si la délégation française trouve des factures de gaz nocifs, elle se trompe dans la traduction et elle cite une phrase où l’on peut lire que ce gaz était destiné à “l’extermination”, alors que le texte allemand dit en réalité qu’il était destiné à “l’assainissement”, c’est-à-dire à la destruction des poux dont tous les internés se plaignaient en effet ; et d’autre part, en examinant les factures, on s’aperçoit que certaines d’entre elles sont destinées à des camps qui n’ont jamais possédé de chambre à gaz. » « Qu’elles aient existé ou non, les chambres à gaz fournissent l’un des moments principaux du récit fondateur dans lequel s’enracinent la légitimité de l’État israélien, de ses revendications territoriales, ainsi que de sa politique envers les Palestiniens, mais aussi la légitimité des institutions politiques occidentales postérieures à la Deuxième Guerre mondiale. » (L. Tristani, « Intolérable intolérance », extraits de textes en forme de supplique, contenus dans un recueil coécrit par cinq auteurs, dont trois juifs et un ancien résistant, et adressé aux magistrats de la Cour d’Appel de Paris en défense de Robert Faurisson, 1981) « Faites l’expérience de lire certaines pages des admirables pamphlets une première fois en acceptant la version officielle des historiens de cour et une seconde fois en adoptant le point de vue révisionniste et vous me comprendrez. Vous mesurerez à quel point le mensonge du siècle, comme nous l’appelons, fausse tout jugement sur l’histoire de la seconde guerre mondiale et de ses suites. Car, il va de soi, pour commencer, que si les « chambres à gaz » hitlériennes n’ont pas existé, le grand crime de la dernière guerre devient ou Hiroshima, ou Nagasaki, ou Dresde, ou Katyn, ou Vinnitsa ou encore la plus formidable opération policière et épuratrice de tous les temps : celle qui a permis, après les hostilités, d’abominables règlements de compte à travers toute l’Europe ensanglantée, qui se poursuivent d’ailleurs encore aujourd’hui par des exécutions en URSS et par des emprisonnements à vie dans des prisons allemandes, françaises, italiennes, etc. Ce qui, dans vingt ans, frappera le plus chez Céline, c’est sa perspicacité ; aujourd’hui, elle fait encore peur, y compris à certaines catégories de céliniens. » (R. Faurisson, Céline devant le mensonge du siècle, Le Bulletin Célinien, 1982) Chacun des grands moments de l’histoire, quand le monde change de figure, est marqué par un procès et toujours, chose étrange, par un procès truqué, où l’immolation du condamné expie l’indignité des juges et des bourreaux. La Passion du Christ en est l’archétype éternel, comme cela le sera plus tard, dans une moindre mesure, pour les Templiers, Jeanne d’Arc, Marie-Antoinette, etc.