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Commentaire de velosolex

sur Pourquoi George Orwell anarchiste conservateur ?


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velosolex velosolex 19 octobre 2017 12:46

« A good guy » dirait on de ce Georges là, très inclassable, refusant obstinément qu’on l’enferme sous un étiquette. Anarchiste conservateur ?... C’est bien que vous mettiez un point d’interrogation à votre article. En fait il a toujours été vu de droite par les communistes, et de gauche par les libéraux. C’est dire qu’on se méfiait de lui. 

Mort à à peine 50 ans victime de ses excès. Oh pas ceux de l’alcool ou du thé mais plutôt des expériences limites : A pris une balle dans la gorge pendant la guerre d’Espagne, et à sans doute contacté la tuberculose qui l’emportera à l’orée d’une gloire naissante, lors de ses expériences de dèche, et de trimard. « L’immersion » dirait on maintenant. L’expérience de la Birmanie coloniale fut sans doute fondamentale pour lui, comme elle le fut pour Lord Casement en Afrique ( lisez « le rêve du celte » de Vargas losa) mais non mortifère. 
Orwell ne s’égara jamais dans un combat douteux. Avant cela il y eut comme vous le rappelez l’expérience de saint cyprien, où il fut confronté à des collégiens fortunés. ( Lire les mémoires, et essais, arléa, tome 1)...Que sont devenus ces étudiants russes aristocrates, dira t’il plus tard, qui avant 1917 lui demandaient dédaigneusement combien de chevaux avait la voiture de son père ?...
Une grand résilience, l’envie de comprendre, jamais de colère, sauf lors de la guerre d’Espagne, quand les soviétique en Espagne élimèrent les membres du POUM, ses copains...
Orwell fait partie au delà des années, à travers ses écrits et ses engagements, et aussi avec cette façon de vivre bien particulière, faite d’isolement, de simplicité, mais aussi faite d’humour et de rencontres en tous genres, des gens qui m’aident à vivre.
Il faut lire cette expérience, quand il loua une petite maison dans un village, où il faisait épicerie et vendait du jambon. Des poules au fond du jardin.
 La tea pot sur le poêle.
Un de ces quatre j’irai je le promet en pèlerinage sur cette ile au large de l’écosse où il passa ses derniers moments, conduisant encore une moto sur les chemins de terre, malgré sa maladie de plus en plus invalidante. 
 Rendez nous saint Georges Orwell !. 

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