Si ceux qui condamnent la prohibition m’exaspèrent, c’est qu’au nom de la condamnation de la prohibition, ils en viendraient à tout montrer. Je ne suis pourtant par certains que le fait de prohiber les scènes de sodomie par des animaux soit de nature à accroître l’envie de franchir l’interdit.
Et puis, j’ai le sentiment que l’on fonctionne dans une logique de marché, une logique bien marketing : il s’agit de créer le besoin. Non qu’il pré-existe. Mais une fois que fournie l’offre, qu’une demande se crée (ex nihilo), on nous explique benoîtement que, c’est bien la preuve qu’il y avait demande.
Ce que je souhaiterais, davantage qu’une législation, c’est qu’il y ait une vraie prise de conscience : prise de conscience de la réalité du porno (cf l’article de l’Attention), prise de conscience de l’exposition des jeunes et des dégâts causés.
Maintenant, si l’on devait prohiber des DVD zoophiles, voyez-vous, ça ne me défriserait pas plus que ça.