@McGurk
Auriez-vous l’obligeance de critiquer l’article sans dénigrer l’auteur, s’il vous plait ?
L’objectif du débat n’est pas d’avoir raison, mais de se comprendre mutuellement.
Notez qu’en parlant de débat, je ne parle pas ici du prétendu « débat électoral » qu’on nous sert sur les médias audio-visuels. Celui-ci n’est en fait qu’un jeu télévisé où les candidats doivent séduire le téléspectateur à n’importe quel prix (mentir, déformer la vérité, déstabiliser l’adversaire, le ridiculiser, ...).
Enregistrer ça et vous ferez un grand pas vers un truc rarissime et précieux que certains appellent l’intelligence.
Allez, je vous aide, je vous donne les premières règles :
1) Je lis un texte attentivement et avec l’esprit ouvert avant de commencer à le critiquer.
2) Je cherche à comprendre ce qu’il veut exprimer, pas les arguments pour les décrédibiliser.
3) Je cherche toujours à distinguer ce qui relève du fait objectif de ce qui relève du ressenti.
Aparté : Le ressenti est par nature personnel et incontestable.
Si je vous dis que je n’aime pas les choux de Bruxelles, c’est du ressenti, c’est un fait incontestable. La pire réponse est « Tu as tort, c’est bon ».
Si je vous dis que les choux de Bruxelles ont mauvais goût, cela prétend être un fait et vous pouvez le contredire. La meilleure réponse est « N’est-ce pas plutôt que TU n’en aime pas le goût ? ».
4) J’évite de détourner ou d’envenimer le débat :
Lancer un argument outrageant ou outrageux qui ne manquera pas de susciter des réactions excessives.
Utiliser des arguments fallacieux.
Orienter le débat sur un autre sujet, « noyer le poisson ».
Insulter l’auteur ou un(les) commentateur(s).
Bon je m’arrête là, il y a plein d’autre règles pour un bon débat, mais de toute façon, j’ai peu d’espoir que cela t’intéresse et je craint même que tu me réponde par l’invective bien avant d’avoir atteint cette dernière phrase (ça c’est du ressenti, prouve moi que je me trompe).