La diplomatie de l’Empire
La subtilité de la diplomatie qui consiste, entre autres, à dénouer les noeuds qui se nouent dans les relations entre nations, peuples, gouvernements, devient de moins en moins subtile et de plus en plus fondée sur la force : tu te rends ou je te soumets. Les questions de droit, de respect, d’équité ne sont plus à la base de la diplomatie de l’empire. Toutes les mises en scène de sa diplomatie internationale se révèlent être qu’une couverture dilatoire à une détermination de conquête et de domination.
Hier, à Valdaï, le président Poutine, lors de sa conférence annuelle devant les diplomates russes et étrangers, a eu cette réponse à la question qui lui fut posée sur la plus grande erreur de la Russie dans ses relations avec l’Occident (comprendre l’empire) :
« « La plus grande erreur de notre part dans les relations avec l'Occident, c'est que nous vous avons fait trop de confiance, et votre erreur réside dans le fait que vous avez pris cette confiance pour une faiblesse et en avez abusé », a déclaré le Président lors de la session plénière de clôture du Club de Discussion Valdaï, à Sotchi. »
Les exemples de tromperies en Syrie, en Irak, en Ukraine ne manquent pas. Derrière les nombreuses séances de négociation fixant des paramètres aux interventions des uns et des autres, il y avait toujours une porte secrète pour leur y échapper. Les diplomates de l’Empire pouvaient toujours mettre sur le dos de la CIA, du Pentagone ou des terroristes ces interventions qui ne respectaient pas les paramètres convenus. Dans son jeu de la diplomatie, il a ces cartes cachées qui lui permettent de poursuivre ses objectifs comme si de rien n’était de cette dernière.
Il y a deux ans, Cuba et les États-Unis ont procédé à la normalisation de leurs relations diplomatiques. Pour les États-Unis c’était l’ouverture d’une porte pour s’infiltrer à visage découvert dans ce pays de manière à y générer un soulèvement du peuple, genre révolution de couleur comme celles réalisées en Europe de l’Est au cours de la dernière décennie. Cuba, les voyant venir, n’a pas permis que s’ouvre cette porte. Devant cette situation, les États-Unis ont mis fin à cette espérance pour Cuba d’une relation de respect entre les deux peuples. Il prend pour prétexte le fait que Cuba se refuse à la démocratie en ne s’exprimant qu’à travers un parti unique.
Le cas du Venezuela met également en évidence cette diplomatie de l’Empire qui n’a que faire du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Au Venezuela, sont nombreux les partis politiques qui participent aux élections. Au cours de 19 dernières années, le Venezuela a procédé à 22 élections allant du référendum à l’élection de l’Assemblée nationale constituante et aux élections présidentielles, à celles des gouverneurs et des maires. Qui plus est, il dispose d’un système électoral qualifié comme l’un des plus fiables au monde. Chaque électeur et électrice est identifié par son empreinte digitale et le logiciel des équipements électroniques dont il dispose ne permettent pas aux morts et aux étrangers de voter pas plus qu’ils rendent possible la manipulation de bulletins de vote comme c’est souvent le cas dans nos systèmes de démocratie représentative, où le comptage et recomptage des bulletins de vote sont souvent le résultat de fraudes.
Le refus des États-Unis d’avoir avec le Venezuela des relations diplomatiques d’égal à égal et de respect ne peut reposer sur le fait que le Venezuela n’est pas un pays démocratique. Pourtant c’est ce qu’il dit en le qualifiant de dictature. Lors des dernières élections pour les gouverneurs, le parti au pouvoir a obtenu plus de 54% des voix sur une participation des électeurs et électrices de plus de 61%. Dans ce cas, parler d’une victoire déterminante du peuple n’est pas un euphémisme. Dans ce cas, Donald Trump est mal placé pour faire des leçons de démocratie, lui qui est devenu président des États unis que grâce aux votes des grands électeurs. Nous savons que le suffrage populaire avait donné la victoire à Hilary Clinton avec plus de 50% des voix. La question pour l’Empire n’est pas la démocratie, mais le pétrole et les richesses minières. À ces deux éléments s’ajoute la mauvaise influence que représente le Venezuela pour le reste de l’Amérique latine. Sa démocratie à toute épreuve de fraude, ses politiques économiques et sociales orientées vers les intérêts prioritaires du peuple, à commencer par les plus démunis et les laissés pour compte. Cela, l’empire ne peut le tolérer d’autant moins qu’il considère toujours l’Amérique latine et les Caraïbes comme son arrière-cour.
On ne peut reprocher aux peuples de prendre leur destin en main et aux États et gouvernements qu’ils se sont donnés de s’accrocher à leur souveraineté et indépendance.
Tant et aussi longtemps que les États-Unis d’Amérique se considèreront et se comporteront comme un Empire, aucune diplomatie ne saurait être possible dans le respect et l’égalité des droits. L’empire se situe au-dessus des lois et impose au monde ses droits. Tout ceci est subtilement couvert d’un soi-disant humanisme qui en fait le sauveur des peuples en dérive et un mandataire divin qui se réclame du « God bless America » pour mener sa campagne de conquête et de domination du monde.
La confiance de Poutine à l’endroit de ce partenaire qu’est l’empire fut trahie à maintes reprises et aujourd’hui cette confiance n’y est plus. L’erreur de cette confiance ne saurait se répéter, mais comment, dans pareil contexte, dénouer en toute confiance, par les voies diplomatiques, ces conflits qui nous mènent directement aux abords du conflit nucléaire ? L’Occident qui se dit chrétien, démocratique, libérateur des peuples est devenu, avec cette emprise de l’Empire sur ses propres gouvernants, un allié de ce dernier et une menace pour l’Humanité.
Oscar Fortin
Le 20 octobre 2017-10-20
63 réactions à cet article
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Salut Oscar,
La diplomatie des pays européens n’est plus indépendante depuis longtemps...
Elle est soumise aux décisions de l’ OTAN, qui est intégrée aux Traités européens depuis Maastricht - 1992.
« L’UE & l’ OTAN sont les 2 faces de la même médaille ».
« Le Grand Échiquier » de Bzrezinski.
Bonne journée !
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@Fifi Brind_acier : Bonjour à vous, je suis heureux de vous lire de nouveau. Je prends toujours bonne note de vos commentaires dont les sources d’information s’avèrent fiables et, dans la plupart des cas, pertinentes.
Bonne journée -
Ce qu’il y a de bien avec Oscar Fortin, c’est qu’on peut directement étudier un cas psychiatrique de paranoïa profonde. Et ce sans être médecin ni voir l’auteur directement (ouf !).
Mais revenons à sa définition, qui est très intéressante et explique l’article en lui-même :
"La psychose paranoïaque est une forme de psychose, c’est-à-dire un trouble mental caractérisé par une modification du sens des réalités génératrice d’un délire (idées et discours qui diffèrent des faits objectivables). Dans la paranoïa, le délire est centré sur un thème de persécution, et les faits sont interprétés de façon erronée. La psychose paranoïaque implique un dérèglement de la pensée et un faux jugement dont le malade n’a pas conscience. Ce type de syndrome apparaît généralement chez les personnalités paranoïaques, et surtout les hommes entre 30 et 40 ans. On distingue différentes formes de psychoses paranoïaques parmi lesquelles le délire de jalousie, le délire d’interprétation, l’érotomanie ou le délire de revendication« .
1/ L’ »Empire« d’un côté (encore un qui a trop vu Star Wars) : les méchants USA (bouhh t’as peur ?).
De l’autre les »gentils tout plein bisounours« : Cuba, la Russie, le Venezuela (très longuement évoqué, comme par hasard), etc.Plus manichéen comme vision de la réalité y’a pas. Donc très éloigné de la réalité.
2/ L’ »Empire« persécute les pauvres petits Etats »très démocratiques« et »libres« en leur imposant forcément ses points de vue et conditions.
Délire de persécution vérifié.
3/ Oscar Fortin découvre, tel Caliméro qui sort de son œuf, les sombres dessous de la diplomatie mondiale. Etant aveuglé par son idéologie très (trop ?) emprunte de communisme, il fait donc un amalgame entre les thèses marxistes et sa propre conception, déviante, de la réalité.
Une vision très simpliste et hollywoodienne version »rouge« des cowboys et des indiens, où l’un est forcément »très méchant« et l’autre obligatoirement »innocent« .
»Délire d’interprétation" également vérifié.
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@McGurk
A manichéisme, manichéisme et demi.
A propagande, propagande et demi.La Russie a changé ces trente dernières années. Le Paradis Socialiste a disparu et ses mensonges avec. Aux USA le Paradis Libéral n’a pas changé, il est simplement de plus en plus arrogant, et ne prend plus la peine de donner des « preuves » à ses affirmations.
A tout prendre, la propagande occidentale nous ayant soûlés de mensonges, nous préférons accorder une confiance (prudente) au camp d’en face.
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@THE Baudet du Poitou
La dernière fois que j’ai vu un Baudet du Poitou, on m’avait dit que l’espèce était en voie de disparition.
Je suis heureux pour la diversité biologique de t’entendre braire à nouveau. -
@xana
Le mensonge bolchevique n’a pas changé, il est toujours très ancré dans le pays.
Poutine, profitant tout de même du système capitaliste, est toujours un fervent admirateur de l’URSS comme les vieux nostalgiques ou les jeunes paumés qui adulent un système sans même avoir vécu la réalité.Les USA n’ont pas changé non plus, tout simplement parce que les piliers de la nation sont toujours les mêmes : argent et violence. On aurait tort de leur imputer, comme le fait l’auteur, tous les maux de la planète, la Russie n’est que l’équivalent des USA à une autre sauce.
Le problème de la propagande, c’est qu’elle vient des deux côtés. Les pro-USA et les pro-Russie et compagnie.
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@McGurk
Je vis dans un ex-pays socialiste et je recueille quotidiennement des témoignages de première main sur le monde socialiste, la propagande socialiste etc. Et aussi sur ce qu’est devenue leur vie depuis que les brigands occidentaux ont pillé les ruines de leur pays. Ils n’ont pas besoin de propagande bolchevique pour s’en rendre compte. D’ailleurs, quelle propagande bolchevique ? La presse et les télés sont entièrement aux mains des libéraux.
Poutine n’est pas un fervent admirateur de l’URSS, il dit très clairement que « qui ne la regrette pas n’a pas de coeur, mais qui la voudrait faire renaître n’a pas de tête ». Quant aux jeunes paumés, ils sont en Russie comme ailleurs devenus des junkies de la société de consommation.
Merci pour les vieux nostalgiques. Eux du moins ont eu l’expérience de ce système et je jurerais que toi-même tu n’en as aucune expérience personnelle. Cela te va donc bien de les dénigrer puisque leur avis a beaucoup plus de valeur que le tien.
On ne peut pas mettre dos à dos la Russie et les USA quant à leur influence respective dans le monde, le pouvoir de nuisance des USA est omniprésent ainsi que leur volonté de puissance sur les autres nations. -
@xana
Le terme exact est « soviétique », pas « socialiste ».
Vous occultez le fait que les soviétiques ont fait également la même chose de leur côté, privé de libre arbitre et de liberté des millions de personnes en Europe de l’est et ce pendant des décennies. Mais également commis des massacres, lancé des guerres, déstabilisé des gouvernements et pays entiers sous couvert de « liberté » avant de décider unilatéralement d’enfermer des sociétés entières dans leur modèle rigide et absurde.
* "Poutine n’est pas un fervent admirateur de l’URSS, il dit très clairement que « qui ne la regrette pas n’a pas de coeur, mais qui la voudrait faire renaître n’a pas de tête ». «
Ce qui signifie tout de même qu’il faudrait »avoir déjà aimé l’URSS« , un pur non sens à mes yeux.
De toute manière, ce n’est pas parce que la société russe s’est transformée que les vieux usages soviétiques ne restent pas. Mettre une baguette sous le bras de Poutine n’en fait pas un parisien.Celui-ci est tout de même le produit de l’élite de cette ancienne structure. Ce n’était pas le péquin moyen ou le bouseux qui labourait son champ. Il a donc été à la fois formé et abreuvé de cette idéologie néfaste. Celui-ci s’est tout de même payé le luxe de redorer les anciens blasons soviétiques (je ne sais plus de quelle ville) et demandé une exposition sur les »héros soviétiques« - où on glorifiait à la fois les hommes mais aussi le régime.
Pourquoi pensez-vous que les pays Baltes et la Pologne surveillent toujours scrupuleusement leur frontière ? Parce qu’ils ne veulent absolument pas revivre le cauchemar de l’URSS et de la domination russe, parce qu’ils veulent eux-même décider de leur propre destin. Ils savent également (surtout les pays Baltes) que les autres ne sont pas loin et qu’ils n’hésiteront pas, en cas de faiblesse, à refaire exactement le coup de l’ »annexion légitime« dans le pays voisin. C’est pour ça qu’ils crient haut et fort lorsque les russes passent un peu trop près.
* »Quant aux jeunes paumés, ils sont en Russie comme ailleurs devenus des junkies de la société de consommation.«
C’est plus compliqué qu’il n’y parait. Ils ont certes la société de consommation mais n’ont jamais goûté à la véritable démocratie, les élections dans le pays étant une mascarade et la Russie préférant s’appuyer sur le culte de »l’homme fort« . Le pouvoir joue aussi sur cet ambiguïté, de continuer à la fois sa marche dans la société de consommation mais aussi dans le fait d’honorer le passé communiste - d’où cette adulation grotesque des jeunes.
* »Eux du moins ont eu l’expérience de ce système et je jurerais que toi-même tu n’en as aucune expérience personnelle. Cela te va donc bien de les dénigrer puisque leur avis a beaucoup plus de valeur que le tien.«
Ma famille a subi la 2nde guerre mondiale et l’invasion allemande. Et pour rien au monde ils n’ont été nostalgique de l’occupation, bien au contraire. C’est pour ça que ces personnes qui aimeraient de tout leur cœur un retour en arrière me laissent de marbre, ce n’est que de l’idéalisation d’une situation qu’ils ont partiellement oubliée. Le cerveau est très sélectif et les moments dont on se souvent sont, comme tous nos souvenirs d’ailleurs, flous et non conformes à la réalité.
Il faut savoir que les Russes ne cherchent pas la démocratie, ils veulent avant tout un pays puissant et un »chef fort« qui conduira leur destin.
* »On ne peut pas mettre dos à dos la Russie et les USA quant à leur influence respective dans le monde, le pouvoir de nuisance des USA est omniprésent ainsi que leur volonté de puissance sur les autres nations."
Pour ma part, je vois ça comme les deux faces d’une même pièce. Lorsque ce n’est pas l’un qui fait un sale coup, c’est l’autre.
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@McGurk
Auriez-vous l’obligeance de critiquer l’article sans dénigrer l’auteur, s’il vous plait ?L’objectif du débat n’est pas d’avoir raison, mais de se comprendre mutuellement.Notez qu’en parlant de débat, je ne parle pas ici du prétendu « débat électoral » qu’on nous sert sur les médias audio-visuels. Celui-ci n’est en fait qu’un jeu télévisé où les candidats doivent séduire le téléspectateur à n’importe quel prix (mentir, déformer la vérité, déstabiliser l’adversaire, le ridiculiser, ...).Enregistrer ça et vous ferez un grand pas vers un truc rarissime et précieux que certains appellent l’intelligence.Allez, je vous aide, je vous donne les premières règles :1) Je lis un texte attentivement et avec l’esprit ouvert avant de commencer à le critiquer.2) Je cherche à comprendre ce qu’il veut exprimer, pas les arguments pour les décrédibiliser.3) Je cherche toujours à distinguer ce qui relève du fait objectif de ce qui relève du ressenti.Aparté : Le ressenti est par nature personnel et incontestable.Si je vous dis que je n’aime pas les choux de Bruxelles, c’est du ressenti, c’est un fait incontestable. La pire réponse est « Tu as tort, c’est bon ».Si je vous dis que les choux de Bruxelles ont mauvais goût, cela prétend être un fait et vous pouvez le contredire. La meilleure réponse est « N’est-ce pas plutôt que TU n’en aime pas le goût ? ».4) J’évite de détourner ou d’envenimer le débat :Lancer un argument outrageant ou outrageux qui ne manquera pas de susciter des réactions excessives.Utiliser des arguments fallacieux.Orienter le débat sur un autre sujet, « noyer le poisson ».Insulter l’auteur ou un(les) commentateur(s).Bon je m’arrête là, il y a plein d’autre règles pour un bon débat, mais de toute façon, j’ai peu d’espoir que cela t’intéresse et je craint même que tu me réponde par l’invective bien avant d’avoir atteint cette dernière phrase (ça c’est du ressenti, prouve moi que je me trompe). -
@eddofr
Je vous ferai remarquer que ce débat est biaisé par les délires de l’auteur qui, plusieurs fois par semaine (lorsqu’il est en forme), attaque délibérément les prétendus « agresseurs des nations » tout en minimisant voire dédouanant totalement les « pays défenseurs de la démocratie » qui ne sont en réalité que des dictatures.
Pour avoir une discussion saine, il faudrait donc qu’on puisse être dans la réalité et non dans le fantasme régressif d’adolescent qui ne voit que des gentils et des méchants. Or ici, il y a en plus l’idéologie bolchevique simplifiant davantage la situation, rendant conséquemment encore plus le débat stérile et l’éloignant encore plus de ladite réalité.
Notons tout de même que cet auteur légitime les pires exactions des gouvernements tel celui de Maduro en disant que « toute opposition est forcément malveillante » , porte atteinte à toutes les victimes - vivantes ou mortes - et inverse les valeurs de manière parfaitement grotesque - prenant les lecteurs pour des cons.
Je ne pense pas qu’il y ait pire de forme d’irrespect que de prendre les lecteurs du site pour des imbéciles, encore plus pour ce qui est personnes décrites comme « forcément despotiques » et « légitimement dézinguables ». Ce genre de raisonnement simpliste et coupable me faire horreur.
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@McGurk,
Les empires économiques m’ont demandé l’écriture de deux billets.
Les techniques sont différentes. Le résultat est le même « gouverner » et mener les autres sous leur emprise.
1er billet : Par la maitrise du commerce. Par le génie de l’innovation. Par la passion de construire
2ème billet : Par la stratégie de la conquête. Par la création d’un ordre mondial.Ceci c’est pour les raisons temporelles.
Il y a aussi les raisons spirituelles et idéologiques qui devraient compléter.
Quand on retient ces différentes façons d’arriver à la destination qu’on a choisi, on a tout compris. -
@McGurk
« Ce genre de raisonnement simpliste et coupable me faire horreur. »
Je suis un mécréant. Pas uniquement au niveau spirituel.
C’est toujours très bizarre que les gens qui prêchent n’importe quelle idéologie, ne racontent jamais qu’une partie de l’histoire.
La partie désagréable est gardée sous la manche, tout simplement. -
@L’enfoiré
Je ne prétends pas tout comprends, mais ce que je m’évertue à dire sans arrêt lors des débats sur ce genre d’article^^ Je ne cautionne cependant pas votre « ordre mondial ».
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@McGurk
Bien d’accord... Il y a des manières plus intelligente pour toutes les parties quand le « prédateur » fait tout autant bénéficier sa victime.
Autant j’ai apprécié les fondements (pas toujours réussis d’Obama,) autant je suis tout à fait opposé à la stratégie à vue de Trump.. -
@THE Baudet du Poitou
Tiens te voilà toi
Une belle chanson oubliée... -
@L’enfoiré
C’est clair, mais c’est difficile de comparer un type intelligent et sympathique à un débile profond pourri d’argent^^
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@McGurk
Les USA sont engagés dans des guerres extérieures depuis 1848.
Liste non exhaustive des guerres américaines. -
@Fifi Brind_acier
Vous oubliez tous ces morts dans le pays-même. Ceux qui ne sont plus là pour parler de l’horreur du régime, des purges, de la main mise de la religion sur l’Etat et la vie de la population qui en est très agacée, des prisonniers d’opinion et politiques, etc.
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@McGurk
Ce n’est pas la psychologie d’Obama ou de Trump qui importe, mais les intérêts de ceux qui tirent les ficelles : l’ Etat profond américain.« Peter Dale Scott : l’ Etat profond contre la volonté prévalente des peuples »
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@McGurk
Vous êtes payé par la CIA ou par Bruxelles ?? -
@Fifi Brind_acier
Aucun des deux. Vous aussi vous allez tomber dans la parano ?
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Merci Oscar Fortin.
La bête immonde a encore des serviteurs dévoués comme ce McGurk, d’où l’utilité de continuer à la dénoncer.
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@xana
Merci de ne pas tomber dans des stéréotypes débiles à souhait.
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@McGurk
Les trois petits singes de la sagesse sont la seule réponse. -
Merci @ oscar pour le partage.
Empire est le terme exact, sinon comment nommer une nation et ses affidés imposant par tous moyens, aux Peuples de la planète, son système politique, son échelle de valeurs, sa « culture », son économie, sa monnaie et ses lois ?Son budget militaire dépassant l’ensemble des autres réunis, ses 800 bases dans 160 pays, ses forces dites de projection présentes sur quasiment l’ensemble des continents, ne sont qu’au service des prétentions impériales des U$A, c’est un impérialisme et l’Histoire nous appris comment cela finit. . .-
La plus grande erreur de notre part dans les relations avec l’Occident, c’est que nous vous avons fait trop de confiance, et votre erreur réside dans le fait que vous avez pris cette confiance pour une faiblesse et en avez abusé », a déclaré le Président lors de la session plénière de clôture du Club de Discussion Valdaï, à Sotchi. »
Il n’a pas tort, mais.... c’était il y a près de 20 ans.
On est en 2017, et plus en l’an 2000. Le monde a changé.
On a l’impression d’être en présence d’une 2e glaciation brejniévienne, même si, pour les besoins d’une propagande, évidemment, c’est de bonne guerre.
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@Olivier Perriet
une 2eme glaciation brejnévienne accompagnée d’un deuxième maccarthysme, ça s’appelle une deuxième guerre froide. -
@Jeussey de Sourcesûre
Logique. C’est l’histoire des « deux frères ennemis ». Quoique, avec les Chinois, le nombre soit porté à trois...
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@Olivier Perriet
« Glaciation brejniévienne ». Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire.Pour avoir connu l’ère Brejnev en Union soviétique et la situation actuelle en Russie, je peux vous garantir que cela n’a rien en commun.Je ne vais pas revenir sur tout ce que j’ai déjà écrit sur le sujet mais la Russie est loin d’être isolée et il n’y a pas deux blocs comme avant 1990. On n’a qu’a voir le défilé de chefs d’Etats (qui étaient virulemment anti-soviétiques) qui vont à Moscou depuis quelques mois pour s’en convaincre.Il y a effectivement une rupture entre le libéralisme mondialisé comme les Etats-Unis veulent l’imposer et le libéralisme conservateur russe.Je lis régulièrement les presses mainstream anglo-saxonne et la russe. Je vois des points de vue différents sur l’ordre futur du monde. On peut être convaincu par l’un ou l’autre discours, c’est chacun suivant ses convictions, mais dans les circonstances actuelles, il n’y a pas de juste milieu. -
@Pierre
Je parle d’un plan idéologique, je trouve que le discours de Poutine tel qu’il transparaît via ses « messagers », fait comme si on était encore en l’an 2000, lorsque la Russie était au plus bas et les USA l’hyper puissance.
Les présidences Obama et Trump ont clairement rompu avec l’hyperpuissance, quoi que vous en pensiez, ils gèrent un repli des USA, chacun selon leur style, mais le même fond est là.
Poutine fait semblant de ne pas en tenir compte, et ça pâme ses supporters. Après tout c’est de bonne guerre : la tragédie russe des années 90 a légitimement choqué tout le pays, et c’est normal de l’exploiter.
On peut faire le parallèle avec l’Iran : de pays assiégé en 2003, l’Iran est devenu, en à peine 15 ans, une puissance en pleine expansion, via des hommes de paille irakiens, syriens, libanais, yéménites, ce qui affole littéralement les autres.
Sur l’affaire ukrainienne, encore, qui est invoqué comme la preuve du siège qui est fait à la Russie, je n’ai pas vu Obama aux premiers postes :
malheureusement, c’est bien l’Union européenne qui porte une grosse responsabilité dans cette crise.Les USA Mac Carthystes, est-ce une blague (réponse à Jeussey) ?
PS : l’URSS de Brejnev était aussi une puissance en pleine expansion.
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@Olivier Perriet
Il n’a pas tort, mais.... c’était il y a près de 20 ans.
On est en 2017, et plus en l’an 2000. Le monde a changé. : le monde a changé, oui, mais la mentalité états-unienne est restée la même, vous ne trouvez pas ?
Toujours l’exceptionnalisme, l’interventionnisme, pas de parole, indigne de confiance, les mensonges, l’arrogance (un petit exemple ici), etc, etc.
Pour chaque trait de comportement, vous avez des exemples à la pelle.
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@Olivier Perriet
« Les présidences Obama et Trump ont clairement rompu avec l’hyperpuissance ». Je n’ai pas la même impression. Barack Obama avait un style plus élégant mais les Etats-Unis ne sont jamais autant intervenus militairement que sous sa présidence.Pour Trump, c’est encore trop tôt pour juger mais avec un budget de la défense en augmentation à 800 milliards de dollars avec les « à cotés » ou son attitude dans la crise de Corée du Nord, je n’ai pas l’impression qu’il se dirige vers un repli.Pour la crise ukrainienne, je suis d’accord avec vous mais l’élément déclencheur est l’adhésion de l’Ukraine au partenariat oriental sans tenir compte des énormes enjeux économiques et géopolitiques russes.De mémoire, je crois que c’était la Pologne et la Suède qui sont à l’origine de ce traité. Deux pays qui ont des contentieux historiques avec la Russie et où l’influence étasunienne est des plus importantes.PS. Attention ! Le maccarthysme a servi à éradiquer le communisme et les autres forme de socialismes comme l’anarchisme par exemple mais il allait bien au-delà en s’en prenant aussi aux homosexuels ou à la drogue par exemple.Il n’y a plus de socialisme au Etats-Unis depuis cette époque ou alors seulement de manière résiduelle.Les atmosphères des politiques et des médias étasuniens actuels ont des points communs avec le maccarthysme : la même hystérie, les dénonciations calomnieuses, les lynchages politiques etc. -
@Olivier Perriet
Obama et Trump ont clairement rompu avec l’hyperpuissance, quoi que vous en pensiez, ils gèrent un repli des USA,
Ils gèrent surtout l’effondrement des USA ! Ils continuent à piller le reste du monde avec leurs pétrodollars, et leurs guerres coloniales, afin de sauver la pyramide de Ponzi de leur dette pharamineuse, et faire face à 102 millions de sans emplois..." Le système monétaire international créé à Bretton Woods en 1944, tel qu’il s’est développé jusqu’à présent, est devenu le plus grand obstacle à la paix mondiale et à la prospérité. Maintenant la Chine, de plus en plus soutenue par la Russie (les deux grandes nations eurasiennes), se lance dans des actions décisives pour créer une alternative viable à la tyrannie du dollar US sur le commerce mondial et la finance. Cela n’amuse pas Wall Street et Washington, mais ils ne peuvent rien y faire.(...)
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@Pierre
Obama a eu pour objectif de se sortir du guépier irakien et afghan, mais évidemment, quand on y est c’est difficile de s’en dépêtrer.
Il n’y a pas eu de guerre massive directe contre un pays sous Obama, contrairement aux Bush et aux Clinton, enfin du moins je ne me souviens pas.La guerre en Libye a été menée en première ligne par...nous et le RU.
L’effondrement interne de la Syrie des Assad n’a pas été téléguidé depuis la Maison blanche.Obama était aussi un des rares politiciens US qui était opposé à la guerre en Irak dès le début. Trump est sur la même ligne à ce sujet.
Il y a une différence de méthode entre les deux, le premier était plus dans le consensus, Trump non.
Si on l’écoute, il évoque sans cesse « la défense de nos alliés », ce qui explique son intransigeance face à l’Iran et à la Corée du Nord, qui, quoi qu’on en pense, effrayent certains de leurs voisins (Japon pour la Corée du Nord, pays du Golfe, Israël pour l’Iran). Lorsqu’il dit qu’il peut rayer de la carte la Corée du Nord, en dehors du fait que c’est une évidence, ça signifie aussi, je le pense, qu’au fond les USA n’en ont rien à faire de la Corée du Nord et de son régime étrange.
Si Trump ne hausse pas le ton, est-ce que les choses se passeront mieux ou ne risque-t-il pas d’y avoir des escalades locales ? C’est en tout cas sa critique de la gestion Obama, qui, à force de négocier, « n’a rien obtenu et nous a alliéné nos alliés ».
Dans le cas du Moyen Orient, il y a déjà une escalade au Yémen, il y a eu Daesh, qui, avant d’être une affaire syrienne, est en partie le produit de l’allergie des sunnites irakiens à la mainmise de l’Iran sur leur pays.
Pour parler bêtement, Poutine me donne l’impression de vouloir régler ses comptes, avec 20 ans de retard, avec les humiliations infligées par les USA de Bill Clinton à la Russie de Boris Eltsine.
C’est un peu court.
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@Olivier Perriet
C’est un point de vue.Je suis tout-à-fait d’accord pour dire qu’Obama n’avait pas la tâche facile. Nous voyons avec Trump qu’un président américain n’a qu’un pouvoir limité et qu’il y a d’autres forces qui agissent en parallèle.Le problème d’Obama, c’est qu’il n’avait aucune expérience de politique internationale et que c’est Hillary Clinton qui prenait les initiatives qu’Obama devait couvrir. Ce fut le cas en Libye et après le départ de Clinton, en Ukraine.Alors, pour moi, quitter l’Irak par la grande porte et y revenir par la fenêtre, ce n’est pas faire preuve de pacifisme.La diplomatie est un art difficile et il faut beaucoup de patience pour arriver à un résultat. Pour moi, le virtuose absolu de cet art est Sergueï Lavrov. Jouer des muscles contre la Corée du Nord est contre-productif et risque de mener le monde à la catastrophe.Contrairement à vous, je n’ai pas l’impression que Poutine cherche à régler des comptes. Il a simplement dit qu’il n’acceptait plus les règles établies par l’Occident et que dorénavant, il faudra aussi tenir compte des intérêts russes.Pour les Occidentaux, c’est un crime de lèse-majesté qui ne peut être toléré. -
Les USA distribuent à leur guise des brevets de démocratie, ou bien de dictature, suivant leur intérêts.
Par exemple au Chili, Pinochet, c’était la démocratie et Alliende la dictature. Aujourd’hui le Vénézuéla est une dictature tandis que l’Arabie Saoudite est une démocratie. Et nos bons media de les suivre aveuglément.-
@Laulau
Ah oui ? Où ont-ils dit que l’AS était une démocratie ?
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@McGurk
Ah oui ? Où ont-ils dit que l’AS était une démocratie ? : l’important n’est pas de le dire, mais de faire comme si.
Combien de sanctions contre l’AS pour « mauvais » comportements ? -
@leypanou
En fait ça ne répond pas du tout à ma question.
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Merci à l’auteur pour cet article qui met bien en lumière l’hypocrisie des « démocraties » occidentales.
Il y a juste une petite erreur mais elle ne change rien au fond de l’article.Ni Hillary Clinton ni Donald Trump n’ont obtenu plus de 50 % du vote populaire lors de la présidentielle américaine. Hillary Clinton : 48,03 % Donald Trump : 45,93 %Les autres voix se sont principalement portées sur le candidat du Parti libertarien et la candidate du Parti vert.En France, il y aurait eu un deuxième tour et on ne sait pas si c’est la détestation de Trump ou celle de Clinton qui l’aurait emportée.Une réflexion personnelle à ce sujet. Donald Trump, en bon tacticien, a concentré sa campagne sur les « swing states » et il les a emportés.Si le système (grands électeurs) avait été différent, il aurait fait sa campagne différemment, c’est logique, mais il est impossible de faire la moindre estimation du résultat dans ce cas-là.-
@Pierre
bien vu !en plus, il faudrait arrêter de commenter les élections présidentielles (de n’importe quel pays) comme s’il s’agissait d’une course de chevaux ou la coupe du monde de foot !Les élections sont surtout le résultat des moyens qui ont été mis en oeuvre pour les campagnes électorales (propagande) qui influencent les électeurs, mais pas les candidats. La propagande n’influence pas les joueurs de tiercé ni les spectateurs de foot. Par contre, pour les courses et les matchs, il est facile de truquer les compétitions, ce qui est beaucoup moins faciles pour les consultations électorales, ailleurs quae dans les républiques bananières. -
@Jeussey de Sourcesûre
Les lobbys « truquent » facilement les élections, surtout aux USA.
J’ai étudié le cas de plusieurs candidats briguant un poste de député, certains étant pro- et d’autres anti-NRA. Alors que les intentions de vote étaient serrées avant l’intervention de la NRA, la victoire du pro-armes était finalement écrasante - ayant bénéficié d’une enveloppe très généreuse, de conseillers très efficaces, etc.
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@Pierre
« Si le système (grands électeurs) avait été différent... »
Le système a été conçu pour que le petit nombre des grands Etats n’imposent pas leur choix au grand nombre des Etats plus petits, c’est-à-dire pour établir un équilibre entre les villes et les campagnes, les neuf Etats les plus peuplés (sur 50) totalisant largement plus de la moitié de la population du pays
La Clinton l’a emporté de 2,9 mios de voix au total national (65,9 mios c/ 63 mios), mais de 4,27 mios de voix dans la seule Californie (8,75 mios c/ 4,48 mios), où Trump n’a pas fait campagne. Et si l’on considère le vote territorial, qui est important dans un Etat fédéral, on voit que Trump l’a emporté dans 2’600 comtés, contre 500 seulement pour Clinton.
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@Pierre,
Les USA ont une constitution qui ne donne au président élus que deux mandats de 4 ans chacune.
Alors, faisons de la science fiction : si Obama avait pu faire un troisième mandat, que serait-il passé d’après vous ?
Il y a une exception et vous la connaissez, c’était en période de guerre.
Al Gore, le « président raté », a réussi à remonter son échec en croisade pour la survivance de la Terre.
Il n’y a pas qu’en politique qu’on peut faire les choses pour l’intérêt de tous. -
@L’enfoiré
« Il y a une exception et vous la connaissez, c’était en période de guerre. »
C’est à cause du « règne » de Roosevelt, quatre fois candidat, qu’a été adoptée la limite des deux mandats
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@L’enfoiré
C’est le genre de question que je me suis souvent posé.- Qu’aurait fait Bill Clinton en réponse au 9/11 ?- Est-ce que Franklin Roosevelt aurait utilisé la BA contre le Japon ?- Qu’aurait été le monde si George Bush (Père) avait été réélu ? Aurait-il imposé sa volonté à Israël ?Pour Obama, je pense que cela n’aurait rien changé. C’est quand-même lui qui est responsable (avec Hillary) de la détérioration des relations du monde occidental avec la Russie : Libye, Ukraine, Syrie ... et de l’exclusion de la Russie du G8.Il n’y a qu’à se rappeler qu’il qualifiait la Russie de puissance régionale moyenne pour se convaincre qu’il avait une vision ou plutôt que ses conseillers lui donnaient une vision tronquée de la Russie.Al Gore ! L’ex-futur président qui avait gagné la présidentielle et qui a été dépossédé de sa victoire par la Cour suprême !Et lui, qu’aurait-il fait en réponse au 9/11 ?Vous savez, ce n’est qu’en 1951 que les Etats-Unis ont ajouté un amendement à leur Constitution pour limiter le nombre de mandats présidentiels à deux. Roosevelt a été élu quatre fois mais il aurait pu y avoir d’autres présidents qui auraient fait plus de deux mandats avant lui, c’était constitutionnel alors. -
@Pierre
* « - Qu’aurait été le monde si George Bush (Père) avait été réélu ? Aurait-il imposé sa volonté à Israël ? »
Ouh quelle crédulité...
Les deux sont de connivence et se complètent parfaitement, l’un couvrant l’autre. -
@McGurk
Je ne suis pas d’accord. C’est George Bush qui a été à l’initiative de la Conférence de Madrid qui a fait de l’OLP l’interlocuteur unique des Israéliens . Les accords devaient déboucher sur la création d’un Etat palestinien. Tout cela ne plaisait pas à la droite israélienne et à l’AIPAC qui a mis tout son poids dans la balance pour que George Bush ne soit pas réélu et ils ont gagné.George Bush entretenait aussi de bons rapports avec l’URSS qui existait encore à l’époque et là aussi, les choses se serait déroulées différemment s’il avait été réélu.De plus, James Baker s’était engagé à ne pas étendre l’OTAN à l’Est. Bill Clinton et le Département d’Etat démocrate se sont empressés d’ignorer cette promesse. -
C’est le Mondialisme l’Empire, plus les US en tant que nation, aussi victime dorénavant de la féodalité supranationale.
Devant Fillon, à Valdaï, Poutine avait expliqué que les blancs disparaissaient en Europe de l’Ouest.-
@Franck Einstein
Bien davantage que les blancs, c’est le modèle et la culture européenne qui disparaissent petit à petit en Europe de l’Ouest. Le problème, ce n’est pas une question de couleur de peau mais de valeurs différentes qui existent en parallèles dans le même pays.Prenez des pays multiraciaux comme le Brésil ou Cuba par exemple. Tout le monde danse la samba ou la salsa et la société se métisse sans problème.L’Europe est colonisée par le cinéma et la musique anglo-saxonne et par des cultures allogènes qui n’apportent pas beaucoup d’avantages.Si vous prenez le TGV russe (le Sapsan), vous aurez droit à de la musique classique pour votre voyage. C’est ainsi qu’on préserve sa culture. -
Je n’aime pas beaucoup Vladimir POUTINE (dis « l’empaleur » ... ah non, c’est pas lui, j’me trompe ... ou pas).
Pourtant je crois bien qu’il est le dernier espoir de l’Europe.Sans lui on va se faire phagocyter vite fait bien fait par la grande sœur Tyrannique ( la grande connasse qui porte une robe à rayures rouges blanches avec des étoiles jaunes sur fond bleu et qui vient de ce maquer avec un blondinet hypercocaïné).Il (Poupou) est le dernier rempart contre l’hégémonie mondiale et bien pensante des ricains au cerveau atrophié et à l’estomac surdimensionné.Quand à la mondialisation, elle a bon dos la pétasse et si elle pique bien quelques dollars à Miss USA, elle les lui rends au centuple (la plus tordue des multinationales ne fait pas le poids contre un escadron de M1 Abrahams et 20 000 Red Necks armés jusqu’aux dents).Aparté, la mondialisation est une prostitué, elle fait payer tout le monde, y compris Maman USA. Mais le soir, à la maison, c’est bien maman USA qui relève les compteurs !-
@eddofr
Un tyran russe nostalgique de l’URSS, dernier espoir de l’Europe ?
Et ensuite ce sera quoi, Lucifer sauveur de l’Humanité ?
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@McGurk
Quand j’étais petit, à la communale, et que le gros Robert voulait me défoncer mes dernières dents de lait pour me piquer mon pain au chocolat (ben oui, elle est gentille ma maman), je courrais me planquer derrière le grand Marcel à qui je proposais de partager mon goûter.Non que le grand Marcel fut moins voyou que le gros Robert, mais comme lui n’était pas le fils de la Directrice, il ne pouvait pas tout se permettre, et il se contentait de la moitié de mon pain au chocolat.Aujourd’hui POUTINE, c’est notre grand Marcel ! -
@eddofr
Fuir une racaille pour tomber dans les bras d’une autre. C’est très malin en effet...
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@eddofr
En effet, Vlad l’Empaleur, ce n’est pas lui.La question n’est pas d’aimer ou pas Vladimir Poutine. Il est élu pour veiller aux intérêts et à la sécurité de son pays, pas pour venir en aide aux autres. (L’Ukraine et la Syrie sont des enjeux géostratégiques vitaux pour la Russie.)Un modèle plus conservateur est occupé à se mettre en place en Russie avec un pouvoir régalien qui veille à satisfaire le plus possible le peuple tout en veillant aussi aux intérêts du patronat ou des oligarques si vous préférez. C’est normal dans une économie libérale, il en est de même chez nous mais ici on ne tient pas compte de l’opinion publique une fois qu’on est élu.Vladimir Poutine commande par exemple toutes les semaines un sondage pour s’informer de la satisfaction ou du mécontentement des Russes.Il essaie d’apporter des réponses aux attentes malgré tous les obstacles qu’on dresse sur sa route et c’est simplement cela l’explication de sa popularité.Ce modèle de gouvernance séduit une partie (minoritaire) des Européens et la grande peur de notre « système », c’est que ce modèle ait une adhésion majoritaire. D’où, toutes les calomnies qu’on débite sur la Russie et sur son président.@ McGurkC’est difficile de vous accorder quelques crédits. Vous véhiculez des clichés, des rumeurs, des vérités tronquées. Pourquoi ?Pourquoi dites-vous que c’est un tyran nostalgique de l’URSS ? Un tyran qui a le soutien de plus de 80 % de sa population suivant des sondages d’instituts proches de l’opposition russe !Et Emmanuel Macron avec ses 35 % ? Il doit être plusieurs fois pire qu’un tyran suivant votre raisonnement !Vladimir Poutine n’est pas nostalgique de l’URSS et il s’est maintes fois expliqué à ce sujet. Il assume le passé soviétique au nom du pays, rien de plus.Pour le reste, il est sain de s’attaquer à nos démocraties qui n’en sont d’ailleurs plus depuis que les décisions se prennent ailleurs et contre le gré de la majorité du peuple. -
@McGurk
Pourquoi ne donnez vous jamais vos sources d’information ? Prenez donc vos informations à la source. En 2007, Poutine a fait un discours à Munich, sur la sécurité dans le monde, qui a fait faire des cacas nerveux à tout Washington !
Poutine n’a rien inventé, c’est ce qui est écrit dans la Charte des Nations Unies : priorité aux négociations plutôt qu’à la guerre.
Le Droit International interdit d’envahir un pays qui n’a pas déclaré la guerre.
Le Droit international interdit l’ingérence.
Le Droit d’ingérence n’existe que dans l’esprit désaxé des fous de guerre de Washington !
Poutine se conforme au Droit International : l’armée russe est en Syrie à la demande d’Assad, et la Crimée est russe depuis 400 ans.
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@McGurk
Lisez donc « La Nouvelle Grande Russie » de Xavier Moreau, ça vous changera de la propagande euro-atlantiste... Xavier Moreau est un français, conseiller en géopolitique aux entreprises. S’il racontait des salades, il perdrait ses clients... -
@Fifi Brind_acier
Lorsque je vois « euro-atlantiste » je ne prends même pas la peine de cliquer...
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@Fifi Brind_acier
* « Pourquoi ne donnez vous jamais vos sources d’information ? Prenez donc vos informations à la source. »
Pourriez-vous être plus précis svp ?
* "Poutine n’a rien inventé, c’est ce qui est écrit dans la Charte des Nations Unies : priorité aux négociations plutôt qu’à la guerre.«
Sauf que l’ONU ne représente pas équitablement les nations, mais bien leurs intérêts égoïstes ainsi que les rapports de force à qui met le plus de fric sur la table des négociations.
* »et la Crimée est russe depuis 400 ans."
Et à la prochaine annexion ça sera quoi l’excuse ? Le sud de la France a été conquis par l’Allemagne en des temps reculés alors forcément il est allemand ?
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@McGurk
Sauf que l’ONU ne représente pas équitablement les nations, mais bien leurs intérêts égoïstes ainsi que les rapports de force à qui met le plus de fric sur la table des négociationsEt non, cela ne se passe pas ainsi ! Lisez « Confessions d’un assassin financier » de John Perkins.
A partir de dossiers bidons pour des investissements, de nombreux pays se sont endettés. Quand ils ne peuvent plus rembourser, ils sont priés de laisser piller leurs ressources naturelles, et de voter comme on leur dit aux Nations Unies.
Mais pas à se laisser piller.
« Comprendre la psychologie des Russes »
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Garde a vous !
L’impérialisme occidental n’est pas « centralisé », l’échelon suprême est habité par une centaine, deux centaines suivant les décennie, d’investisseurs incontournables. La « culture unique », le « système unique » que certains décrivent comme pervers, est en fait le consensus culturel de ces investisseurs.La Chine, la Russie et les État-Unis ont de nombreux investisseurs incontournables communs. Il est normal que l’urbanisme, des infrastructure, le niveau technologique, les politiques... se ressemblent, car ce sont les investisseurs incontournables, qui les réalisent, a la demande de un et des autres.Aucun observateur extérieur ou archéologique ne pourrais tomber dans le panneau, ce n’est possible que par ce que nous somme au raz du sol, contemporains. Les traces de la civilisation sont les mêmes en Russie, aux Etat-unis et en Europe. Détruisez tout, recouvrez de terre, attendez 3000 ans.De l’électricité sur cuivre, des installation d’augmentation et d’abaissement de tentions.De armatures de béton en acier, des composition de verres, de complexes disposition antisismiques.Des portes de coffre fort, des moteur a piston, des ascenseurs, des conditionnement alimentaire.Pensez aux pilles. Aux pneus, aux saloperies de feu de signalisation. Pensez aux vis et aux écrou comme a des objet archéologique. Aux fiches, aux ports, qui s’emboitent d’un bout a l’autre du monde. Aux carburants identiques, Aux dernier repas des cadavres, aux traces de médecines.Je ne veux plus entendre dire que la Russie n’est pas Impériale. C’est de la propagande pour les couillons de souverainiste qui n’ont jamais rien visité de l’étranger. L’empire est immense, le monde uni, et nous ne somme plus coincé dessus depuis un bon demi-siècle.Disposez !-
@Michel Maugis
Jouer sur les mots ne vous sauvera pas, je vous avais prévenu.Emmenez le ! -
Les ressources naturelles sont aux nations ou à tout le monde ?
Là n’est pas la question. La question est de pouvoir les exploiter sans nuire à tout individu.
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