Rien
n’est gratuit...Il y a toujours quelqu’un qui paye.
Cette
propension a appeler « sôôôcial » l’argent qu’on
demande aux autres pour son petit confort quotidien...
Quand
aux arguments ils sont rigolos de mauvaise foi pour faire passer la pilule.
Les automobilistes profitent du réseau de transport public, pour
preuve les jours de grève le temps de trajet moyen en région
parisienne augmente significativement.
Le transport gratuit ou n’empêchera jamais la grève des
personnels.
L’environnement profitent d’un système de transport public. Il
est bien plus écologique que la voiture individuelle. La gratuité
les rendrait ainsi encore plus attractif.
L’endroit le plus pollué sur Paris est justement dans les espaces
cloisonnés du Métro...
Les entreprises et commerces sont aussi bénéficiaires. Un réseau
de transport public efficace permet d’augmenter la zone de chalandise
des commerces et pour trouver des salariés compétents. Par
ailleurs, en région parisienne les entreprises mettent déjà la
main au portefeuille à travers la contribution obligatoire sur le
pass navigo de ses employés.
Pourquoi serait il plus "efficace ?
Bien au contraire la gratuité entraînerait l’engorgement.
Les propriétaires sont aussi bénéficiaires : le prix du
foncier est étroitement corrélés avec la qualité du réseau de
transport public. Pour preuve, lorsqu’une nouvelle ligne est créée,
les tarifs immobilier autour de la ligne flambent.
Le rôle d’un transport public n’est pas de créer une spéculation.
Pas plus qu’il est certain que tout le monde souhaite qu’un transport
en commun débouche sur son pavillon ;
Les hôteliers sont aussi bénéficiaires, car l’attractivité
touristique d’une région dépend en partie de la qualité du réseau
de transport la desservant.
Pure spéculation, la gratuité n’a jamais été un critère de
qualité bien au contraire.
Évidemment les usagers sont bénéficiaires, mais assez souvent,
ils sont contraints que ce soit pour des raisons économiques ou de
temps de trajet.
Et les non-usagers, contraints et spoliés à participer à payer à
la place des vrais utilisateurs.