Rendre les transports publics gratuits serait plus efficace économiquement et plus juste socialement
Dernièrement, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé vouloir bannir la voiture à essence de Paris à partir de 2030. Pourtant tout le monde n'aura pas les moyens d'utiliser une voiture plus écologique que la voiture à essence. Il sera donc nécessaire de rendre les transports publics encore plus efficace qu'aujourd'hui.
Tout d'abord une petite rectification : rendre les transports publics gratuits signifie que les usagers des transports publics n'ont pas à payer pour les utiliser. Il faut néanmoins que ceux-ci soient financés. Ils doivent donc être intégralement financés par des impôts ou des taxes de la collectivité. La dénomination anglaise est pour le coup plus précise : « Fare-free public transit » qu'il est par exemple possible de traduire par transport en commun sans frais de transport pour les usagers.
Les transports publics sont déjà en majorité financé par des impôts et/ou des taxes. En moyenne, d'après Anne Meyer, Directrice des Affaires économiques et techniques de l'Union des transports publics et ferroviaires, les usagers ne financent directement que 30% des coûts de fonctionnement, le reste étant pris en charge par la collectivité [1]. Ainsi, on peut considérer que les transports publics sont déjà à 70% « gratuit ».
Pourquoi la gratuité des transports publics est plus efficace économiquement ?
La gratuité permet d'enlever les coûts pour la distribution des titres de transports et pour le contrôle des billets. Les coûts d'achats et d'exploitation des automates de distribution des billets sont supprimés. Les contrôleurs ne sont plus nécessaires. Il est possible de supprimer l'ensemble des systèmes de pointage instaurés dans le réseau que ce soit les composteurs automatiques à l'entrée du métro ou encore ceux dans les bus et tramway. Un autre effet indirect de ces mesures est de fluidifier l'accès aux transports (plus besoin de pointer à l'entrée du bus). A Austin au Texas a été mené un test d'octobre 1989 à décembre 1990 où le réseau de transport public fût rendu gratuit pour les usagers. Avant octobre 1989, le coût moyen d'un trajet était de 2,51 $, pendant l'expérience, il a baissé significativement à 1,51 $ puis est remonté l'année qui a suivi l'arrêt de l'expérience à 2,18 $. [2]
La gratuité des transports publics, une mesure juste socialement ?
C'est sans doute le point le plus débattu, une mesure juste socialement serait que seuls les bénéficiaires payent pour les services rendus par un réseau de transport. Posons-nous donc la question des bénéficiaires et des services rendus par un réseau de transport efficace et gratuit :
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Les automobilistes profitent du réseau de transport public, pour preuve les jours de grève le temps de trajet moyen en région parisienne augmente significativement.
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L'environnement profitent d'un système de transport public. Il est bien plus écologique que la voiture individuelle. La gratuité les rendrait ainsi encore plus attractif.
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Les entreprises et commerces sont aussi bénéficiaires. Un réseau de transport public efficace permet d'augmenter la zone de chalandise des commerces et pour trouver des salariés compétents. Par ailleurs, en région parisienne les entreprises mettent déjà la main au portefeuille à travers la contribution obligatoire sur le pass navigo de ses employés.
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Les propriétaires sont aussi bénéficiaires : le prix du foncier est étroitement corrélés avec la qualité du réseau de transport public. Pour preuve, lorsqu'une nouvelle ligne est créée, les tarifs immobilier autour de la ligne flambent.
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Les hôteliers sont aussi bénéficiaires, car l'attractivité touristique d'une région dépend en partie de la qualité du réseau de transport la desservant.
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Évidemment les usagers sont bénéficiaires, mais assez souvent, ils sont contraints que ce soit pour des raisons économiques ou de temps de trajet.
Après cette liste, il semblerait que, les habitants, les entreprises, les propriétaires et les touristes profitent du réseau de transports publics. Chacun devrait donc y contribuer. Tallin en Estonie est la première capitale à avoir rendu le réseau de transport gratuit pour tous les habitants, seuls les touristes doivent encore acheter un titre de transport. [3] Comment faire contribuer simplement tous les bénéficiaires ? Pour les habitants, un impôt ou une taxe est la méthode la plus simple, les entreprises payeraient un versement transport directement à un organisme de collecte. Et pour les touristes, il suffirait d'utiliser une partie de la taxe de séjour qui augmenterait pour financer leur part.
En région parisienne, une application possible ?
En région parisienne, les transports publics sont gérés par différentes entreprises (SNCF, RATP, ...). Le STIF devenu dernièrement Île de France Mobilités se charge de les financer. Pour le fonctionnement de ces entreprises, 10 milliards d'euros sont nécessaires dont 7 milliards d'euros proviennent des contributions du STIF qui est financé par les collectivités et par les entreprises au travers d'un versement transport. Les 3 autres milliards d'euros proviennent des revenus liés aux abonnements et à la billetterie.
On peut estimer que plus de 10% du prix du billets est nécessaire pour réaliser la vente des billets, pour recharger les passes navigo, soit environ 1 milliard d'euros par an. A titre d'exemple, juste pour effectuer la validation des passes et des tickets, il y a en région parisienne plus de 10 000 passages valideurs, 1600 bornes de validation dans les gares et stations de la RATP et 37000 valideurs dans les bus et tramways [4].
Sur les 2 milliards d'euros restant à financer, les entreprises en plus du versement transports participaient déjà à hauteur de 50% du prix du passe navigo de leurs employés. Il serait possible d'augmenter le versement transports d'autant. Cela pourrait représenter une contribution entre 500 millions et 1 milliard d'euros. Les touristes pourraient contribuer au travers d'une augmentation de la taxe de séjour entre 5€ et 10€ par exemple. Avec 70 millions de nuitées en région parisienne, cela représente entre 350 et 700 millions d'euros. Le reste pourrait être financé à travers un impôt ayant la même assiette que la taxe d'habitation ou une augmentation de celle-ci. Une contribution supplémentaire moyenne de 100€ par an (soit moins que la redevance télévisuelle) permettrait de récolter 1,2 milliards d'euros. Cette contribution pourrait varier en fonction de la ville et donc de l'accès au réseau de transports publics pour plus de justice sociale. Un parisien payerait plus de 200€ alors qu'à Melun cela pourrait être moins de 50€.
Alors qu'en pensez-vous, les transports publics « gratuits » sont-ils encore une utopie ?
[1] http://www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/debat-faut-il-rendre-gratuits-les-transports-publics-27-09-2017-7290966.php Article du parisien week end du 2 octobre 2017
[2] http://www.fdot.gov/research/Completed_Proj/Summary_PTO/FDOT_BC137_38_FF_rpt.pdf NCTR Report : Advantages and Disadvantages of Fare-Free Transit Policy
[3] http://www.tallinn.ee/est/pilet/Tasuta-soit-Elron-rongides & http://www.tallinn.ee/eng/pilet/Ticket-information-for-tourists
[4] https://www.iledefrance-mobilites.fr/le-reseau/plus-de-12-millions-de-cartes-navigo/
82 réactions à cet article
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Les transports publics gratuits c’est évidemment du bon sens !
Mais dans une société gangrenée par les idées libérales, c’est impossible.
Sans compter les crétins qui détruisent systématiquement tout ce qui est gratuit.-
À JL
À propos de « crétins », c’est souvent le contraire qui se passe. Le transports devenu un bien 100% public est considéré comme appartenant à tous et c’est mal vu de le dégrader. -
@Yaurrick
parce que vous estimez qu’un type qui planque ses profits indécents dans des paradis fiscaux est un meilleur garant de la qualité de service et du juste prix ? -
Bonjour, JL
A propos du prix du transport, il convient de relativiser : à Paris, la moitié du coût réel du transport est supportée par l’Etat et les collectivités locales ; reste l’autre moitié du pass Navigo, et là c’est l’employeur qui en acquitte 50 %.
Au final, le voyageur ne paie actuellement que le quart du coût réel pour le transporteur. Etonnant, non ?
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@Croa
Ceux qui dégradent les transports sont ceux qui ne paient pas les transports, pas ceux qui paient et qui voudraient voyager en toute quiétudes.
C’est une réalité, ce qui est gratuit ou ce qui est pris n’a pas de valeur d’échange, de contrat, de respect. Il s’agit bien de « crétins » qui ne verront jamais une solidarité entre individus. -
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@JL
« Sans compter les crétins qui détruisent systématiquement tout ce qui est gratuit »
Pas trop d’accord, JL. Je crois qu’il y a surtout des gens qui détruisent ce qui est payant, justement parce que ça les agace que ce soit payant quand ça pourrait être gratuit.Du temps des 1ère classes dans le métro parisien, j’ai vu plus de dégradations dans les voitures de 1ère que dans celles de 2nde.A l’époque où la 1ère classe a été abolie dans le métro, plein de personnes âgées se sont plaintes parce qu’en 1ère, au moins, elles étaient sûre de trouver une place.Bonjour l’auteur,C’est bien, sur le principe, de vouloir restreindre les voitures à essence dans Paris, mais en effet ça posera plein de problèmes, le pire étant l’obligation pour beaucoup de gens d’acheter une nouvelle voiture, parce que les gens n’utilisent pas leur voiture QUE dans Paris (ce qui pourrait en effet être facilement remplacé par un trajet en bus ou métro, pas besoin de gratuité pour ça, parce que quand on a les moyens de faire le plein avec le prix que coûte le litre d’essence, je suppose qu’on a les moyens de s’offrir un abonnement aux transports en commun), ils s’en servent aussi pour partir en vacances, pour livrer des trucs volumineux (essayez d’entrer dans le bus avec un gros fauteuil et vous verrez ce que le chauffeur va vous dire, un jour on nous a refusé l’accès au bus à cause de nos valises, et on avait pas envie de payer cher pour prendre un taxi), pour transporter leur vieille grand mère, je sais pas, plein de trucs. Ils n’achètent pas une voiture juste pour faire le trajet entre chez eux et leur boulot.Zont qu’à prendre le train pour partir en vacances, vous allez me dire... Oui, mais ceux qui font du camping, je les vois mal transporter tout le matériel dans le train, la tente, etc. C’est souvent des personnes modestes qui font du camping. Ils ont une voiture pour toute la famille, et ils partent faire du camping.Donc il va bien falloir que les transports en commun suivent, gratuité ou pas.S’il y a gratuité, il y aura plus de monde, donc il faudra plus de rames, plus de bus, moins de temps d’attente... D’autres commentateurs en ont déjà parlé ici.En tout cas, rien n’est impossible, c’est juste une question de volonté, puis d’organisation.Il faut voir aussi que beaucoup de gens prennent leur voiture dans Paris aussi (et peut-être surtout) par individualisme, parce qu’ils n’ont pas envie de se mélanger avec les autres. La gratuité ils s’en fichent, je dirais même plus, il verront ça comme le risque d’être mélangés avec encore plus de monde.L’idée de Tallinn de taxer seulement les touristes... J’aime pas trop cette mentalité. Personnellement je suis pour faire venir un maximum de touristes dans une ville (Paris pour ne pas la nommer), et les traiter comme des Princes, les chouchouter. Pas parce qu’ils amènent des gros sous, bien que ce soit important pour l’économie évidemment, mais parce qu’ils traversent parfois la moitié du globe terrestre pour venir voir nos monuments, nos musées... et je trouve que c’est un honneur qu’ils nous font. J’adore les touristes et j’aimerais pas qu’ils soient traités ainsi à Paris. -
Bonjour, Surya
Pour ce qui est des dégradations, d’accord avec vous, elles sont le fait de tous les types de voyageurs, qu’ils paient ou pas leur transport. Dans le cas des lycéens par exemple, ils n’ont même pas la sensation de payer car ce sont leurs parents qui achètent leur pass Navigo.
Pour ce qui est de la voiture dans Paris, Hidalgo (mais c’est vrai également pour d’autres maires de grandes capitales) n’en a rien à faire des automobilistes, et cela parce que les Parisiens ont de moins en moins de voiture.
« S’il y a gratuité, il y aura plus de monde, donc il faudra plus de rames, plus de bus »
En effet. Or, si c’est encore possible pour les bus en site propre, cela ne l’est plus pour le métro ou le RER aux heures de pointe, l’intervalle de temps entre les rames ayant déjà été réduit au strict minimum imposé par les normes de sécurité !
D’accord avec vous sur le traitement différentiel entre locaux et touristes : soit tout le monde paie, soit personne !
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Bonjour Fergus,
« les Parisiens ont de moins en moins de voiture »Et je ne les blâme pas ! Je n’ai même jamais voulu passer mon permis lorsque j’étais à Paris. D’abord, aucun besoin puisque les transports en commun vont partout, et surtout, l’idée de conduire à Paris me fichait la trouille. Puis, en plus de tous les frais d’esence etc, il faut trouver un garage.Paris, pour moi, c’est les balades en bus, prendre le temps de regarder autour de soi, d’apprécier l’architecture des quartiers qu’on traverse... Pas le temps quand on conduit.« l’intervalle de temps entre les rames ayant déjà été réduit au strict minimum imposé par les normes de sécurité »Et j’ai même l’impression qu’ils font se refermer les portes de plus en plus vite. Je sais pas ce que vous en pensez, quel souvenir vous en avez gardé, mais « dans le temps », comme on dit, on avait plus de temps pour laisser les gens descendre de la rame, puis on y montait tranquillement. Ensuite, ça sonnait. Maintenant, ça sonne avant même que tout le monde ait fini de descendre. Du coup tout le monde panique, se pousse pour pouvoir monter... c’est la foire d’empoigne et ça risque même de devenir dangereux.Passez une bonne soirée -
@Yaurrick
"Donc selon vous, avoir un service efficace serait l’œuvre du secteur public tandis que le secteur privé est forcément synonyme de paradis fiscal et profits indécents.«C’est effectivement le cas : du fait que le but du privé n’est pas le service au public mais strictement l’enrichissement des parasites sociaux qui s’auto-désignent »actionnaires« alors qu’ils ne font rien, mécaniquement dirais-je, le service public, qui ne paie pas de dividendes est moins coûteux pour la collectivité. C’est vrai par exemple pour l’enseignement ou les soins hospitaliers.
Les assurances santé privées remboursent moins bien qu’autrefois la Sécurité sociale quand les gouvernants n’osaient pas s’attaquer à elle.Pour masquer au bon peuple cette évidence, les gouvernants à la solde des parasites sociaux étranglent financièrement les services publics et subventionnent parfois grassement le privé par toutes sortes de manipulations.
Même au Royaume-Uni où l’on se défie du service public, les Britanniques ont vu s’envoler les prix des billets de train quand le chemin de fer a été privatisé et les voies laissées à l’abandon augmentant le risque d’accident.
Le scandale est tel que des économistes »libéraux" demandent une renationalisation ! -
@JL
Oui. Je le proposais il y a plus de 20 ans dans le cadre d’un programme pour le developpement de Montreal (Canada). A tous le avantages que souligne l’auteur, il faut ajouter :1. Même celui qui utilise sa voiture y gagne par la fluidité de la circulation qui augmente en fonction de la baisse de l’utilisation des véhicules privé. Un sondage a Montreal ; avait alors montré que plus de 70% des non-utilisateurs ses transports en commun étaient favorables à leur gratuité. Je parie qu’un un même sondage a Paris aujourd’hui donnerait un résultat similaire.2. Ne perdez pas de temps a vouloir faire payer le tourisme ; plus il se déplace facilement, plus il dépense ! L’en dissuader à vouloir lui arracher le prix d’un billet de métro est stupide.PJCA -
@JL Encore une inversion des valeurs sous couvert de social ! Alors remontons aux principes (schématiquement) :
Piocher dans la poche des autres pour bénéficier d’avantages personnels est la conception de divers groupes sociopolitiques :
- Les voleurs, parasites sociaux dans une société socialisée.
- Les ultralibéraux, renards dans un poulailler libre dont ils ont défini les règles.
- Les capitalistes, par le truchement de parlementaires acquis favorisant leurs avantages.
- Diverses tendances gauchistes et misérabilistes désireuses de bénéficier sans contreparties du fruit du travail du prolétariat ou de la classe moyenne (au choix).
Devoir payer les frais qu’ils causent est acquis chez les libéraux, les capitalistes, les autres actifs, y compris pour leur progéniture.
Pas chez les voleurs ni chez ces gauchistes. Les voleurs essaient de se fournir dans les poches des individus. Les gauchistes dans les fonds de la Société.Les premiers usent de la ruse et de la violence pour parvenir à leurs fins, les seconds de la tromperie et de la manipulation politique des crédules qui les écoutent.
Selon ces derniers, devoir payer le juste prix des usages sociaux et/ou collectifs serait inadmissible. Le leur demander toujours de la ’’faute’’ de autres ! Au choix : ’’les capitalistes, les réactionnaires, les antisociaux (ils en font pourtant partie !), les libéraux, le F.N., les égoïstes (n’en sont-ils pas ?), et cætera … Et ils ont pour cela la langue d’autant mieux pendue qu’ils ne sont pas contributeurs et productifs en tant qu’actifs et travailleurs !
Décider que la collectivité rende l’impôt obligatoire au paiement de leurs déplacements personnels d’inactifs, ben voyons ! Est-ce que demain je vais leur imposer à mon tour de devoir payer mes vacances, aussi ? Non, car je ne suis pas de cet acabit !
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Sur la région d’Aubagne 13, les transports publics sont gratuits.
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À covadonga*722
Tout le monde paye des impôts, au moins la TVA. Ceux qui en payent beaucoup profitent aussi des transports gratuits, au moins potentiellement.
Quand c’est gratuit c’est que les coûts sont couverts autrement. Si c’est par l’impôt on ne peut faire plus juste puisque tu payes quand même certes, mais selon tes moyens... Et tu utilises selon tes besoins ! Elle n’est pas belle la vie ? -
@covadonga*722
et qui paye pour vous ! -
@francois
Tant que les Collectivités locales le pourront, devriez-vous ajouter ... Car Bruxelles impose des économies budgétaires, donc moins d’argent aux Communes, aux Départements et même aux Régions. Les élus locaux sont furieux.
Pour Bruxelles, tous les services publics doivent être rentables, sinon il faut les privatiser. Y compris la santé, les écoles, les hôpitaux etc. -
À Fifi Brind_acier
Effectivement. Cependant l’UE admet le gratuit, la privatisation pouvant passer par une délégation de service public : Une collectivité locale passe un marché avec l’entreprise privée de transport la mieux disante, entreprise qui sera rémunérée par la collectivité au lieu de l’être par les usagers, et voilà ! -
@covadonga*722
« à Marseille ce sont les 27% de population soumise à l’impôt qui paie pour tous les autres »
S’ils paient davantage d’impôts c’est qu’ils sont plus riches. Pourquoi sont-ils plus riches ?
Est-ce le mérite qui leur vaut cette aisance ou la rente qu’ils ont héritée de leurs ancêtres ?Et puis il faut voir ce qui reste après le paiement de cet impôt direct qui n’est qu’une faible partie des rentrées fiscales.
Si ces gens aisés n’utilisent pas les transports en commun, ils sont bien contents que d’autres y soient contraints pour rendre leur circulation automobile individuelle plus fluide.
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Bonjour, John Wo
Vous avez évidemment raison. Mais en théorie seulement.
Car si la gratuité permet en effet de supprimer de coûteux équipements et du personnel de vente, elle ne supprime pas le personnel mobile principalement constitué actuellement d’équipes de contrôle et de sécurité. Si tel était le cas, cela reviendrait à livrer l’espace aux pires dérives enn termes de délinquance alors que la possibilité - fût-elle aléatoire - de se trouver face à des agents constitue de facto une dissuasion.
Pour ce qui concerne la Ville de Paris, se pose en outre un énorme problème : la saturation des réseaux aux heures de pointe. Il est évident que l’instauration de la gratuité entraînerait une augmentation significative du nombre des voyages. Or, les lignes gérées par la RATP seraient probablement incapables d’absorber la totalité de ce surcroît de trafic voyageurs. C’est notamment vrai pour le métro - très ancien et implanté dans un sous-sol saturé d’équipements divers - dont les quais ne peuvent être allongés ni les tunnels rehaussés pour permettre le passage de rames à étage.
La mise en œuvre de la gratuité devrait donc passer préalablement par un renforcement très significatif du transport de surface - bus et tram -, ce qui impliquerait la création de très nombreux kilomètres de site propre sur la voirie. C’est possible, mais cela demanderait de revoir complètement la politique des déplacements dans Paris.
J’ajoute que cette question de la gratuité n’est pas nouvelle : elle faisait déjà l’objet d’études il y a 50 ans !
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Bref, ce qui est facile à mettre en œuvre en province sur les réseaux de surface l’est beaucoup moins dans une ville comme Paris à très forte densité urbaine. Le même problème est posé à Londres !
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@Fergus
Effectivement, la mise en place de la gratuité implique deux difficultés à gérer : cela peut générer un afflux de voyageurs supplémentaires ce qui pose problème pour les lignes déjà saturées (je pense pr exemple au RER A en région parisienne). Le second problème concerne la sécurisation des lignes. Néanmoins, à mon avis la gratuité devrait permettre de désenclaver des quartiers et avoir un impact plutôt positif pour ces quartiers.D’un point de vue économique seulement, la gratuité semble être plutôt efficace. La mise en place de la gratuité relève plus d’une volonté politique que d’un problème de financement. -
À Fergus,
La saturation des réseaux posera un problème certes mais on peut la minimiser et ce pour deux raisons :
- L’inconvénient gêne remplacera l’inconvénient prix, suite à quoi il y aura toujours des usagers qui n’utiliseront pas les transports collectifs, et ce surtout aux heures de pointe. La différence c’est que ce ne sera pas les mêmes usagers qui renonceront à l’utiliser, ce qui est un détail.
- Les capacités peuvent être encore augmentées. Notamment par accélérations des fréquences grâces aux progrès techniques. Une rame toute les trente secondes aux heures de pointe, c’est possible à condition d’investir dans les équipements de régulation. -
@Fergus
« La mise en œuvre de la gratuité devrait donc passer préalablement par un renforcement très significatif du transport de surface - bus et tram -, »
Tout à fait exact.
« ce qui impliquerait la création de très nombreux kilomètres de site propre sur la voirie. »
La forte diminution de véhicules privés en stationnement libérerait déjà beaucoup d’espace.Pour éviter les embouteillages au maximum, il ne faut pas « geler » les voies utilisées par les transports en commun (bus électriques alimentés par le sol comme le tramway de Bordeaux), les interdire aux véhicules privés et taxis (électriques) mais y rendre les bus publics prioritaires en incrustant dans le sol des lumières rouges s’allumant avant l’arrivée d’un chaque bus pour signifier aux particuliers qu’ils doivent libérer la voie.
Ces lumières s’éteignent après passage du bus. À l’arrivée d’un bus à un croisement le feu passerait au vert pour lui.À propos des taxis, s’ils doivent rester payants, il est souhaitable qu’ils soient eux aussi subventionnés pour une concurrence équitable. Pour cela il faut maintenir le différentiel (important) entre le prix actuel du ticket de bus et le prix de la course en taxi.
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À Alren,
Les taxis ne sont pas des transports en commun. Il n’y a aucune raison de les subventionner et encore moins qu’ils soient gratuits ! Ils doivent même rester contingentés et protégés de toute concurrence. -
@John Wo
Je crois que vous n’avez pas bien compris que nous sommes dans l’ Europe. L’argent des impôts, ce n’est pas pour l’intérêt général, mais pour les entreprises et les riches.
Une horreur, disent -ils !
There is no alternative ! -
@Alren
Techniquement, les petites lumières, les feux auto-commandés pour les bus (comme pour les pompiers)... c’est impossible a gerer !Pourquoi ? tout simplement parce qu’il n’y a pas UN bus de temps en temps. en periode de pointe , ce sont des queues de bus... et donc les lumières seront toujours rouges, comme les feux. plus rien de passera et même les bus entre eux vont se bloquer : le verrou mortel, bien connu dans les bases de données. -
@Croa
Les taxis ne doivent pas être gratuits : je n’ai pas dit ça !!!
Mais il serait équitable que l’écart de prix entre le prix d’un ticket de bus ou de métro et celui d’une course en taxi soit maintenu à ce qu’il est actuellement.
Si les transports publics étaient gratuits, cet écart augmenterait sans justification. -
@HELIOS
Les feux rouges dans le sol pour interdire la voie aux véhicules privés se gèrent très facilement avec l’informatique actuelle si les véhicules publics (bus, véhicules de pompiers) ou d’utilité publique (taxis , ambulances privées) émettent un signal donnant exactement leur emplacement, des capteurs étant disposés tout au long de cette voie et communiquant avec une unité centrale.
Naturellement, c’est évident, c’est élémentaire, ces véhicules continuent de rouler sur une voie dont les feux rouges sont allumés ! Simplement les conducteurs doivent s’attendre à avoir devant eux un autre véhicule prioritaire. Comme déjà pour les bus, ils seront prioritaires pour emprunter provisoirement la voie générale afin de dépasser par exemple un bus à l’arrêt pour prendre des passagers sur la voie « réservable ».
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Au 19eme siècle, le populo était aussi en bétaillère, ça marchait très bien. Uber doit remettre des fiacres avec chevaux pour les riches bobo « En Marche »
En 1973 il n’y a avait que 53 millions d’habitants quand la fécondité est tombé en dessous de 2
Sans l’immigration le grand bétonnage pollueur n’aurait pas lieu.-
Dernièrement, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé vouloir bannir la voiture à essence de Paris à partir de 2030.
2030. elle sera encore la Nana ?
quand on voit tous les reves ou toutes les idées qui vont dans le sens , moins de pollution , mieux vivre .. c est toujours pour plus tard quand le moment est venu .
on le voit avec les reformes , macron . les reformes a merde c est pour tout de suite . et les autres . on y refflechit
quand allez vous commencer à voir ce mecanisme ?
arretez de rever .ils finiront par faire en sorte que les gens ne boiugent plus de chez eux sauf pour aller taffer ;...
on parie ?-
@Sozenz
ps , je parle pour la majorité des personnes qui seront dans le classe basse . la majorité quoi ... -
À Sozenz,
C’est vrai qu’elle ne peut prétendre bannir l’automobile de sa ville sans investir massivement dans une augmentation des capacités des transports en commun. On présumera que tout ça est dans ses cartons sinon c’est de l’incompétence ! -
Xenozoid 24 octobre 2017 16:50@Croa
il paye car la plupart du temps il n’a pas le choix. comme le choix de choisir une banque obligatoire pour avoir des moyens pour payer plus...elle est belle -
Rien n’est gratuit...Il y a toujours quelqu’un qui paye.
Cette propension a appeler « sôôôcial » l’argent qu’on demande aux autres pour son petit confort quotidien...
Quand aux arguments ils sont rigolos de mauvaise foi pour faire passer la pilule.
Les automobilistes profitent du réseau de transport public, pour preuve les jours de grève le temps de trajet moyen en région parisienne augmente significativement.
Le transport gratuit ou n’empêchera jamais la grève des personnels.
L’environnement profitent d’un système de transport public. Il est bien plus écologique que la voiture individuelle. La gratuité les rendrait ainsi encore plus attractif.
L’endroit le plus pollué sur Paris est justement dans les espaces cloisonnés du Métro...
Les entreprises et commerces sont aussi bénéficiaires. Un réseau de transport public efficace permet d’augmenter la zone de chalandise des commerces et pour trouver des salariés compétents. Par ailleurs, en région parisienne les entreprises mettent déjà la main au portefeuille à travers la contribution obligatoire sur le pass navigo de ses employés.
Pourquoi serait il plus "efficace ? Bien au contraire la gratuité entraînerait l’engorgement.
Les propriétaires sont aussi bénéficiaires : le prix du foncier est étroitement corrélés avec la qualité du réseau de transport public. Pour preuve, lorsqu’une nouvelle ligne est créée, les tarifs immobilier autour de la ligne flambent.
Le rôle d’un transport public n’est pas de créer une spéculation. Pas plus qu’il est certain que tout le monde souhaite qu’un transport en commun débouche sur son pavillon ;
Les hôteliers sont aussi bénéficiaires, car l’attractivité touristique d’une région dépend en partie de la qualité du réseau de transport la desservant.
Pure spéculation, la gratuité n’a jamais été un critère de qualité bien au contraire.
Évidemment les usagers sont bénéficiaires, mais assez souvent, ils sont contraints que ce soit pour des raisons économiques ou de temps de trajet.
Et les non-usagers, contraints et spoliés à participer à payer à la place des vrais utilisateurs.
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@Spartacus
Cette propension a appeler « li bêêêêê ral » l’argent qu’on vole aux autres pour son oisiveté et petit confort personnel...
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@Yvance77
Désolé mais vous rêvez, ça n’existe pas.L’argent libéral est échangé volontairement. Jamais contraint.Le boulanger fait du pain pour gagner sa vie, pas pour faire du social.Et il n’a pas besoin de faire appel à la demande « sôôôôciale » pour vendre sa baguette.Il n’existe pas de taxes, d’impôts, de coercition, de prélèvements forcés ou de taxes qu’on appelle « libérale ».J’ai même écris un texte à ce sujet.......Les libéraux ne rêvent de l’argent gagné de la récolte de ce qu’ils ont semé.Ils ne rêvent pas de prendre la récolte de ce que les autres ont semé en ajoutant « sôôôocial » pour se donner bonne conscience... -
@Spartacus
bwi enfin, dans le cadre du marché hyper compétitif, les boulangers ne font plus leur pain et l’achète sous forme surgeléEn effet, ils font ça pour gagner du fric -
Bonjour, Spartacus
« il n’a pas besoin de faire appel à la demande « sôôôôciale » pour vendre sa baguette. »
Ce n’est pas vrai partout : dans un nombre croissant de villages en voie de désertification, la mairie subventionne ici le boulanger, là l’épicier, ailleurs un restaurant pour les garder sur le territoire communal !
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@Spartacus
« Les libéraux ne rêvent de l’argent gagné de la récolte de ce qu’ils ont semé.Ils ne rêvent pas de prendre la récolte de ce que les autres ont semé en ajoutant »Mais alors Bush est un coco ! -
À sukhr,
Ton marchand de pain qui cuit du pain surgelé ne peut pas se prétendre boulanger ! -
@Croa
bien sûr que si : il leur suffit de faire maison une petite baguette dégueulasse que personne n’achètera, et tout le reste peut-être surgelé. L’art du Boulanger qui veut faire du fric -
@sukhr
« ils font ça pour gagner du fric »....Parce que vous croyez que le fonctionnaire qui va bosser tous les matin y va pour son altruisme et son social et refuse de prendre sa feuille de paye à la fin du mois ?C’est pas le social ni le socialisme, qui fait se lever à 4h du mat, c’est le capitalisme qui motive chacun a donner le meilleur de soi-même pour les autres...Le capitalisme est plus social que n’importe quel système collectiviste, mais il ne s’en vante jamais. -
@Spartacus
Mais je n’ai pas dit l’inverseJe rappelle juste que le boulanger qui cherche à faire du fric se retrouve à faire du pain dégueulasse dans le cadre d’une économie de marché. Il n’a pas le choix, la concurence tire les prix vers le bas et concentre la production dans les mains de quelques uns (Chez Paul par exemple, qui fait un très bon pain surgelé) -
@Spartacus
Rien n’est gratuit...Il y a toujours quelqu’un qui paye.ah pour une fois je suis enfin d accord avec vous . ça me fait vraiment plaisir .
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@sukhr
non vous décrivez la cause d’un état défaillant qui au lieu d’imposer des normes sanitaires digne de sa civilisation , pour le bien de sa Nation, ne fait pas son travail de législateur.
Si l’industriel fait du pain merdique c’est que l’état l’y autorise.
Si l’industriel fait de la nourriture toxique, ou en autorise l’importation, c’est que l’état n’as pas fait son travail de législation sur les normes sanitaires acceptables.Le libéralisme viable impose un état qui travail pour le peuple et non contre luis.
Or le soucis actuel c’est que nous vivons dans des états défaillants, car a mandats courts et pénalement responsables de rien. Or un Législateur a mandat court et pénalement responsable de rien ne fera JAMAIS son travail de protection du peuple car il appliquera toujours des politiques cour-termistes et a orientation après moi le déluges, sauf a de rares exceptions..
Nous le constatons tous les jours dans les entreprises où les cadres ont des missions courtes ou a durées déterminées, ils ne s’investissent JAMAIS pour des projets vertueux pour l’entreprise.A l’inverse des patrons Familiaux eux s’investissent et investissent sur le long terme, puisque l’entreprise est une valeur ajouté pour la descendance.
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@Yvance77
"Cette propension a appeler « li bêêêêê ral » l’argent qu’on vole aux autres pour son oisiveté et petit confort personnel..."
A l’image du couple Corbière sans doute ?
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On l’oublie mais la principale raison qui oblige les gens à se déplacer beaucoup et tous les jours c’est le chômage ou plutôt les difficultés qu’ont les gens à trouver du travail. Aujourd’hui même si tu trouve un boulot qu’à 50 bornes tu prends ! (Même au delà sauf que ça oblige alors en plus à déménager !)
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Tout ça c’est de la pure connerie.
D’une part parce que Hidalgo fout la merde à Paris et dans tous les sens du terme.
Une partie des places de parking en extérieur (il faut déjà en trouver une libre, ce qui à Paris est un véritable sport) se sont transformées en « espace de livraison ». Le rond point extérieur de Nation a été « piétonisé » ( la circulation aux abords des immeubles est donc impossible) et une voie intérieure est bloquée depuis des mois par des grosses bornes en béton, ce qui rend la circulation encore plus épouvantable. Une voie rapide en bord de seine rendue au public, etc.On se dirige vers une ville sans voiture tout simplement, ce qui est vraiment grotesque dans une métropole aussi vaste. Et puis ça emmerde à peu près tout le monde...
Rendre les transports « gratuits » n’est qu’une pauvre illusion pitoyable, la facture du contribuable - déjà très salée surtout dans cette ville - va exploser et ce sera pareil si on l’applique à toute l’Ile-de-France. Socialement juste ? Oui pour ça il faudrait que l’économie se porte bien et ce n’est pas du tout le cas, les entreprises se désengageant de plus en plus (merci les lois Macron) de leur engagement envers la société.
Conclusion : c’est une magnifique utopie.
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Bonjour, McGurk
« On se dirige vers une ville sans voiture tout simplement, ce qui est vraiment grotesque dans une métropole aussi vaste. Et puis ça emmerde à peu près tout le monde... »
Cela va dans le sens de l’histoire ! Et Paris n’est pas la seule métropole concernée : partout dans les grandes villes occidentales, la tendance est la diminution voire la suppression de la voiture. Et cela toutes couleurs politiques confondues !
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@Fergus
Oui je sais bien mais comment va-t-on faire pour se déplacer à notre guise dans les métropoles, départements ou régions ? Comment fera-t-on pour aller dans des territoires hors réseau ou presque ? Faudra-t-il prendre le bus ou attendre le tracteur pour partir en vacances ?
Et quand bien même on y arrivait, il faudrait construire d’immenses parkings à la périphérie des villes, il n’y a pas la place, ça coûterait un pognon fou et en plus ça serait illogique en fonction de l’endroit où on habiterait (ex : le centre de Paris).
L’alternative simple est d’aller vers le « tout électrique » (même si d’autres technologie apparaîtront sûrement dans le futur) pour diminuer sensiblement la pollution atmosphérique et sonore (toutes les grandes villes en ont besoin, surtout Paris).
J’ai vu un reportage qui disait clairement que la pollution ne serait pas du tout réduite, bien au contraire et serait encore plus tenace. Effectivement, une partie non négligeable des automobilistes sont irresponsables et jetteront leurs batteries - qui contiennent des substances plus nocives que le pétrole et le C02 - dans la nature et bousilleront les sols (sûrement aussi les nappes phréatiques). Nous échangerions donc un problème de pollution...par un autre encore plus complexe...
La politique a une fâcheuse tendance à simplifier tous les problèmes et non à les résoudre !
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Il suffit de vous rendre en Espagne et de constater l’esprit espagnol face au service publique...ils savent s’énerver quand le service n’est pas de qualité et n’hésitent pas porter plainte.
leurs services sont maintenu ainsi au mieux...lorsqu’ils débarquent en Belgique, ils sont sous le choc face au piètre service dans l’horeca etc...
Lorsqu’ils se rendent chez le médecin pour la première fois et qu’ils découvrent qu’il faut payer...ça les remets lourdement en question et ils réalisent la propagande sous laquelle ils sont dans leur pays, parce qu’en Espagne, les média vous chantent que leurs services de santé sont les pires et méritent la privatisation...hors, tout est gratuit et les services se dégradent parce qu’ils sont sabotés par le gouvernement dans l’objectif de modifier l’opinion publique et la pousser à vouloir le privé.vous trouvez ce processus manipulatoire dans la plupart des gouvernements gangrénés par le fric et la petite bourgeoisie avide...autrement dis : partout.
L’état sabote volontairement son service publique en diminuant les effectifs et les budgets, ainsi, les bourgeois au pouvoir qui lorgnent sur ces « marcher » publiques juteux finissent par s’approprier pour une bouchée de pain tous les service publiques.On oublie mystérieusement de signaler que les intérêt du publique et du privé s’opposent totalement et n’ont aucun rapport.
Le service publique permet de fournir un service dans l’intérêt du citoyen et permet d’ailleurs d’offrir des emplois sécurisés CDI qui amène à pouvoir faire des emrprunts sur le long terme et donc permet de faire tourner la machine économique de façon plus sûr.
Les intérêts financier et autres bénéfices ne sont pas du tout l’objectif du publique et pour cause, il s’agit de chose humaine...et pourtant les médias privés s’empressent de dénoncer la médiocrité des bénéfices de ces entreprises d’état en jurant que le privé ferait bien mieux que ça...mais ça n’a absolument aucun sens de comparé un service publique ou même « un ménage » à une entreprise.Le privé lui, se fiche en réalité totalement de son personnel et de ses clients, sont objectif, c’est le profit, point et ce profit s’oppose naturellement au bien être humain.
car la seule et unique valeur réelle des choses, c’est le temps de vie humaine injectée dedans...ainsi, « le profit » est forcément du parasitisme social et peu importe ce que les économistes abrutis par les mêmes écoles de pensée unique vous en disent.Alors présenter les organismes privés destinés à généré du profit pour ses actionnaires comme une sorte de machine destinée au bien être de l’humanité, c’est de la pure escroquerie !
et c’est pourtant comme ça qu’on vous le vend...-
Très belle photo dans la brume d’un tram soviétique (Tatra ?) sur un pont de Budapest ! Un exemple de ville organisée pour le transport, plan de métro en étoile avec bus qui convergent vers les terminus du métro, Ring de tram en site propre autour du centre, nouvelles rames sont climatisées sur le tram depuis longtemps. C’est Skoda qui produit souvent les nouveaux trams.
C’est pareil à Prague, quand on voit Paris parfois, c’est triste effectivement l’état du matos. Puis à Prague, en voiture, faites attention, l’adage du tram à toujours priorité est très juste, à Bruxelles aussi, le tram à toujours priorité. A Berlin, les gens ne sachant pas conduire, c’est assez pathétique avec le tram, jamais vu cela de ma vie.-
@toma
Merci et bravo pour avoir reconnu un tramway de Budapest. C’est une photo que j’ai prise en 2012 il me semble. Budapest est une ville agréable à visiter en transport en commun. -
*Alors qu’en pensez-vous, les transports publics « gratuits » sont-ils encore une utopie ?*
Économiquement parlant tout ce que vous dite est viable.Mais socialement parlant, ça ne passera pas, car nous allons de plus en plus vers une société égoïste et annoncer aux peuples qu’ils doivent payer un impot commun, pour que tout le monde puisse profiter d’un service, vous allez créer un tôlé générale, car aujourd’hui chaqu’un veut payer uniquement sa part.Historiquement parlant, nous venons d’un system à plusieurs vitesses avec les 1er et secondes places (par exemple), certain d’entre nous revendique et exige d’être au dessus du lot.Puis les puissants utilisent le déplacement comme une source de revenu en le justifiant par l’entretien et la création des voix.Personnellement je suis pour, mais je n’y croix pas une seul seconde.-
@sweach
« Mais socialement parlant, ça ne passera pas, car nous allons de plus en plus vers une société égoïste et annoncer aux peuples qu’ils doivent payer un impot commun, »Et non, car la pauvreté augmentant il faudra calmer le pauvre. -
À francois
Le pauvre n’a pas de dent, les pas encore vraiment pauvres non plus. -
@francois
Ce n’est pas en augmentant ses impôts que le pauvre va se calmer.
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@McGurk
Depuis 2008 nous ne payons plus suffisamment d’impôt, notre solde Primaire est négatif de plus de 40 milliard chaque années.Sans parler de justice face à l’impôt, il faudrait rapidement revenir à l’équilibre, soit on détruit des services publics, soit on remonte les impôts. (et je ne parle pas de la dette)Moi je suis pour payer plus d’impôt, mais en contre parti j’aimerai pouvoir utiliser les routes, les hôpitaux, les réseaux, l’énergie, etc ... que j’ai déjà payer sans devoir repasser à la caisse parce que des abrutis ont donné mes biens publics à des exploiteurs privés (VINCI, SUEZ, SAUR, etc ...)@François*Et non, car la pauvreté augmentant il faudra calmer le pauvre.*Vu que les plus pauvre d’entre nous auraient droit à ce service sans devoir le payer, cela crée un risque de dégradation et que les plus riches d’entre nous seraient obligés de payer alors qu’ils ne souhaitent pas l’utiliser, vous vous retrouvez dans un situation qui fait des mécontents et ça c’est très mauvais pour un politicien.Dans des villes du nord ou plus largement là où la population est très homogène, je suis persuadé que c’est une bonne chose, mais dans des villes du sud de la France où la population est divisé, ça ne passera jamais. -
@sweach
C’est surtout qu’on a baissé de moité l’impôt sur les entreprises qui menaçaient de foutre le camp et qu’on a fait payer la facture au contribuable. Les courbettes de tous ces gouvernements qui ont fait des réducs, comme si on était en période de soldes aux grands magasins, nous aura coûté extrêmement cher.
Pour augmenter les impôts, il faudrait déjà remonter considérablement les salaires et je pense que la plupart des français en payent déjà suffisamment non ? Et les entreprises ne voudront jamais, donnant tous les prétextes pour ne pas le faire.
Le problème général de fond, c’est la désolidarisation progressive et profonde...des entreprises, ces entités qui pensent être totalement indépendantes mais qui font partie intégrante de notre société. Et ouais, elles ont encore besoin d’humains pour fonctionner, même si elles foncent tête baissée dans la robotisation des postes de base.
Ah mais dis-moi, quand on pourra plus payer l’énorme facture - que les politiques ne payent évidemment pas -, comment fera-t-on pour entretenir les routes, les infrastructures en tout genre, avoir un service public minimum ? Et surtout comment les entreprises pourront-elles s’implanter lorsqu’il n’y aura plus que des chemins de terre, des miséreux par millions qui ne pourront pas être éduqués car l’école sera devenue payante comme aux USA et qui pourra s’acheter leurs produits hors de prix avec un salaire d’ouvrier chinois ?
Elles seront obligées de totalement renégocier leur situation une fois la Chine totalement développée, le reste du monde étant trop instable pour pouvoir les accueillir.
Mais bon, je n’ai aucune envie d’être sacrifié au profit d’une petite bande d’aristos capricieux, l’avenir c’est maintenant pas dans vingt ans.
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@McGurk
Faudrait dire aux entreprises que sans infrastructures, elles ne sont rien non plus !
Comment acheminer ce qu’elles produisent et vendent sans infrastructures ? C’est pourtant pas difficile a comprendre.
Après, on peut parler de gratuité, bon. Le TGV doit-il être gratuit... Pas sûr. Je serai plus en faveur d’une amélioration des conditions. Aussi, arrêter de centraliser, Paris est bondé, certains pays ont créer une capitale administrative, le Brésil. Moscou est occupé a sortir ses ministères du centre les mettre ailleurs. Bruxelles a mis son université ailleurs a Louvain-la-Neuve.
Quand on voit les milliers de fonctionnaires avec les finances en bord de Seine, est réellement pertinent ? Transporter TT le monde, touristes, employés du privé, fonctionnaires encore et toujours au même endroit.
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@toma
Le problème c’est qu’elle n’écoutent plus personnes et qu’elles sont aux commandes...du gouvernement. Macron, leur homme de paille, agit comme si un pays pouvait se piloter comme une entreprise.
Je ne suis pas contre une décentralisation, mais celle-ci peut avoir des effets assez pervers. Effectivement, l’un de membre de ma famille, pour régler une situation administrative à Paris, a dû...aller à Rouen...
J’avoue que la stratégie française de concentration est absurde, il y a des territoires entiers à développer (certains régions de l’est, la Creuse, l’Auvergne, etc.) mais aucune grande entreprise n’a pourtant l’intention de s’y installer...C’est idiot mais c’est comme ça...
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*Après, on peut parler de gratuité, bon. Le TGV doit-il être gratuit... Pas sûr.*
Sans forcément parler de gratuité, les prix pratiqués dans le train sont illogique et extrêmement variable, je pense principalement aux RER, ces petits train en bou de ligne qui fond exploser la facture, on va donc chercher d’autre solution alors que ce service existe.Le pire exemple qui me vient à l’esprit est le train qui relit Marne la vallée à Aéroport charle de gaulle le coût est de 24 à 39 euros pour parcourir les 25km qui les sépare en 11min.Si les trains étaient plein je comprendrai les prix exorbitant mais beaucoup tourne à vide.*Aussi, arrêter de centraliser, Paris est bondé*Je valide, nos étudiants ont bien du mal à se loger pour leur étude et après ils se retrouvent tous diplôme au même endroit. Personnellement je placerai des écoles de médecin dans des désert médicaux.-
@sweach
C’est vrai, les prix des transports en commun sont bien trop élevés. Paraît-il que si l’Etat lâchait la bride, la facture exploserait. Je suis toujours sidéré que celle-ci soit « revalorisée » tous les six mois, d’autant que les services ne s’améliorent pas du tout. Lorsque je rentre dans les trains, j’ai toujours l’impression qu’un type a vomi sur la banquette (les traces noires bizarres) ou s’est bâfré dessus (miettes de pain/chips, déchet en tout genre), sans parler des odeurs...
Le plus drôle hors prix c’est qu’avec le passage au numérique, les horaires sont trafiqués sans avertir les voyageurs. Alors on ajoute 1 minute, 2, 10...ou en en retranche 1 ou 2...c’est toujours le gros lot pour les transiliens qui ne sont pas foutus de respecter les horaires. A ma gare, je me dois d’arriver toujours dix minutes en avance pour être sûr de le prendre.
Sur ma ligne, il ont bloqué tout un été le seul accès véritable sur Paris pour y faire des travaux - qui auraient dû être faits il y a dix ans déjà - et la stoppent régulièrement après 22h pour « travaux de nuit ». Forcément, en négligeant les vieilles lignes et en portant leur attention sur la construction d’autres lignes et infrastructures, ils ont négligé l’entretien ainsi que leurs clients - exaspérés de prendre un bus qui met deux heures à parcourir une distance ridiculement courte pour rentrer chez eux.
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@McGurk Bonjour,
« Paraît-il que si l’Etat lâchait la bride, la facture exploserait »
Forcément mais sans coûter plus cher puisque les dotations d’état n’existeraient donc plus et se retrouveraient dans le prix du billet !!! (ceci bien évidement si la part payée par le contribuable était déduite de ses impôts mais ça, ça ne craint rien...Bientôt nous paierons nos impôts à la source, l’état, transférant une partie de son boulot vers les entreprises, ne fera pas pour autant l’économie de cette tâche...)
En fait ce serait payer le juste prix du billet !!!
...Quand le prélèvement fiscal et le recours à l’emprunt public remplace le paiement par le consommateur ou l’usager, le fonctionnement de l’économie est perturbé.
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@Armelle
Ouais mais bon, l’augmentation des prix est bien plus importante que celle des salaires quand bien même on nous dit que les salaires sont indexés sur celle-ci. Les impôts sont déjà très lourds, le prix de l’immobilier tellement surévalué...ce serait trop je pense.
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@Armelle
*Quand le prélèvement fiscal et le recours à l’emprunt public remplace le paiement par le consommateur ou l’usager, le fonctionnement de l’économie est perturbé.*Pour le cas du train ce n’est pas totalement vrai.Si le consommateur devait assumer seul tout les frais du transport ferroviaire, sans faire appel à l’impôt, ce mode de transport aurait du mal à être compétitif.Problème malgré le financement public le prix à l’unité reste encore trop élevé, on se retrouve avec une aberration, car nous payons un service avec nos impôts qu’on ne peut pas utiliser car le prix unitaire est trop élevé, de plus ce service fonctionne quand même mais sans assumer son rôle.Quand on fixe le prix de quelque chose, il y a deux approches qui se contre dise.1) On augmente le prix pour augmenter la marge, ça réduit les coût et les niveaux production2) On baisse le prix pour augmenter le volume, ça augmente les frais et les niveaux de productionDans le cas du train, le juste prix c’est quand un train est plein à 100%, si ce n’est pas le cas, il faut réduire le prix et diminuer l’offre, si c’est le cas il faut augmenter l’offre et le prix, une pure logique de gestion dont ryanair est devenu expert, quand on voit des trains vide on peu se dire qu’on dilapide nos impôts. -
@McGurk
Oui évidemment puisque aujourd’hui ce n’est pratiquement que l’offre et la demande qui défini les salaires fort heureusement avec un plancher bas qu’est le smic, mais sincèrement je pense que cette disposition ne durera pas car quand on perçoit ce qui se passe notamment en terme d’emprunt étudiants (dans un tertiaire sclérosé et un secteur manuel détricoté), le peu d’activité à l’horizon et les entreprises à céder dans les 20 années qui viennent (babyboom oblige, car manifestement très peu seraient reprises en famille), je vois bien les banques investir dans cette nouvelle manne, profitant de ce levier d’une perversité absolue que serait leur main mise sur les emplois à salaire défiant tte concurrence sachant que l’étudiant n’aura pas le choix face à sa dette !!!
Je crains le pire...Et que de prêcher sans cesse comme je peux le faire ici, pour la création soi même de son emploi, je ne pense pas que ce soit plus idiot que de laisser ces institutions prendre la main, dont le seul travail n’est que de faire du profit à partir de rien, ou plutôt à partir du travail des autres...
Mais enfin chacun de débrouille, et surtout à chacun sa conscience, moi ce que j’en dis, ce n’est QUE mon avis... -
@sweach
"Si le consommateur devait assumer seul tout les frais du transport ferroviaire, sans faire appel à l’impôt, ce mode de transport aurait du mal à être compétitif«ça ne serait qu’une perception puisqu’il ne s’agirait que d’un transfert de nature de charge. D’un côté le prix d’un billet et de l’autre le prix d’un billet moins cher plus le reste à travers l’impôt, qui se voit moins évidemment !!! Tout ça étant noyé dans la grande marmite fiscale...
En revanche comme disait Oscar Wilde ;
»Aujourd’hui les gens connaissent le prix de tout mais la valeur de rien... «Sinon, pour le reste je vous suis... sachant que depuis 30 40 ans, en terme d’élaboration de prix, ça me semble alors encore plus vicieux car moi je remarque que les entreprises ne produisent plus en fonction du minimum requis en matière de qualité mais plutôt en fonction de la capacité qu’ont les gens à payer, à savoir de moins en moins, résultat la qualité disparaît peu à peu au profit d’une consommation tout azimut (du jetable) à des prix »foire" et ayant un impact terrible sur les salaires, qui fait inéluctablement descendre tout vers le bas, et c’est la même chose en terme de service...C’est donc un cercle vicieux qui nous propulse au fond du fond et à vitesse grand V
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Voilà ce qu’il advient des politiques de gauche à vouloir à tout prix « l’égalité » et promettre que tout le monde puisse bouffer du foie gras et du saumon pour Noel, sans doute en ayant espéré jouer sur le pouvoir d’achat , donc sur les salaires alors que ces clowns n’en avaient pas les moyens, donc ce sont les prix bas qui ont fait le travail et des prix bas sont forcément générateurs de basse qualité mais aussi et surtout de bas salaires...
C’est amusant, les gens voudraient acheter toujours moins cher et voir les salaires augmenter, il y a comme un léger problème de connexion... -
@Armelle
*Voilà ce qu’il advient des politiques de gauche à vouloir à tout prix « l’égalité »*LOL !Ca fait bien longtemps que nous n’avons plus eu de politique de gauche dans notre pays.L’égalité est un grand mot, pour ne pas dire un gros mot, l’idée principal de la gauche ce n’est pas l’égalité (qui correspond plus au communisme) mais plutôt la justice social, le but étant que tout le monde puisse obtenir quelques chose en ayant les même chance qu’un autre.Si nous donnons tout à la liberté comme c’est le cas à l’heure actuel, certain seront donc libre de vous marcher dessus et vous empêcherons de vous élever socialement, la valeur humaine est minime face à celle de l’argent.Je préférerai vivre dans une société de gens bien fait que de gens bien né.*C’est amusant, les gens voudraient acheter toujours moins cher et voir les salaires augmenter, il y a comme un léger problème de connexion...*La solution à ce problème est d’aller chercher les capitaux là où ils sont pour qu’ils servent la communauté, car aujourd’hui on atteint le paroxysme de l’absurde, vous avez d’un coté des fabricants de produit capable de produire qui n’arrive pas à vendre et de l’autre des clients qui voudraient consommer les produits mais incapable de les acheter, en théorie l’argent devrait être un outil qui facilite les échanges, et pas être à l’origine du blocage. -
@sweach
"Si nous donnons tout à la liberté comme c’est le cas à l’heure actuel, certain seront donc libre de vous marcher dessus et vous empêcherons de vous élever socialement, la valeur humaine est minime face à celle de l’argent«
C’est à cet instant que je ne suis d’accord avec vous, votre propos insinue que vous ne faites pas confiance en l’être humain et à ses capacités de bonification. Les gens qui marchent sur les autres sont loin d’être majoritaires, et que de laisser la politique régler le problème ne peut être que perdu d’avance puisque il y a toujours conflit d’intérêt entre nos dirigeants et ces gens qui n’ont aucune vertu, soit les premiers sont arrosés, soit les deuxièmes pratiquent le chantage !!!
Le problème est que les gens aimeraient que ça change tout de suite, mais non, ça ne marche pas comme ça, il faudrait peut être plusieurs générations pour que l’humain s’améliore !!!
...Un homme d’état pense aux générations futures, un politique pense à sa réélection...et nous ne votons que pour des hommes politiques !
Et pour ça, il faut supprimer le statut de salarié, c’est une forme d’esclavage moderne dans lequel les gens se laissent porter. Chacun possède une valeur ajoutée marchande, et la vendre pour son compte est bénéfique ! Après vous me direz sans doute que les uns (sous traitant)s seront obligés de sous vendre pour obtenir leur marché auprès de l’autre mais auquel cas je vous répondrai que le problème n’est plus celui du type qui marche sur la tête de l’autre mais bien un problème de sous activité globale, que l’on a déjà, mais qui par définition se voit moins. Ce qui voudrait dire que le problème n’est pas où on regarde
Moi je suis ravie de voir cette explosion des structures de portages salariales, elle triplent chaque année leur adhérents »entrepreneur/salarié" et les résultats sont excellents. Et cela me semble être une bonne solution pour inverser la vapeur en terme de soumission du salarié, qui risque de s’accentuer avec les prévisions des 20 ans à venir... Des boîtes en veux tu en voilà à vendre, personne ne veut se risquer, alors soit comme je vous disais plu haut, les banques rachèteront, soit les grosse boîtes s’en occuperont et deviendront des monstres avec des salariés à matricule, lesquels seront logés (parquer plutôt), assistés à souhait plus encore plus de soumission, comme dans les années 20 du siècle dernier... -
@Armelle
*vous ne faites pas confiance en l’être humain et à ses capacités de bonification*Je ne suis ni un utopiste, ni un idéaliste, la seul action qu’on peut avoir sur nos semblables, c’est la notre, donc je sais que moi je n’aurai pas tendance à exploiter, mais ça ne doit pas m’empêcher d’appendre et de savoir affronter ceux qui le font.*Les gens qui marchent sur les autres sont loin d’être majoritaires*Actuellement l’exemple de la vie me prouve le contraire, il suffi d’écouter les propos qui nous entour pour voir que l’individualisme (chacun pour soit) devient une norme.*laisser la politique régler le problème ne peut être que perdu d’avance*la politique est le gendarme de notre société qui pose les règles (les lois), ce que fait le politique est le reflet de la majorité des gens, si les gens sont égoïste, nous avons une politique qui favorise l’égoïsme.*les gens aimeraient que ça change tout de suite, mais non, ça ne marche pas comme ça*Ça fonctionne exactement comme ça et j’ai deux exemples : la révolution Française et mai 68Mai 68 est un meilleur exemple, car plus proche de nous, si les gens sont vraiment exploité ils ont la capacité de se réunir pour faire Front.*Chacun possède une valeur ajoutée marchande, et la vendre pour son compte est bénéfique*Je comprend ce que vous voulez dire, mais vous faite une erreur, car vous prônez une société d’individualiste et non une société d’individu*et les résultats sont excellents*Pas vraiment, car on se retrouve avec de faux salariés qui ne profitent plus de la protection social, comme avec uber, à terme c’est très néfaste pour tout le monde.*cela me semble être une bonne solution pour inverser la vapeur en terme de soumission du salarié*Au contraire, car en créant ce genre de société tout le monde devient trop dépendant de son activité professionnel et vous êtes directement impacté en cas de coup du dur, en claire ça veut dire passer plus de temps à son travail, qui serait moins rémunérateur car très concurrentiel et sans la moindre assistance de la société en cas de maladie, vieillesse, accident ou autre.Des boîtes en veux tu en voilà à vendre, personne ne veut se risquerDétrompez vous, beaucoup de gens voudrez être leur propre patron, mais comme dit plus haut, actuellement on se marche les uns sur les autres, ainsi un puissant qui possède un marché empêchera les autres de marcher sur ses plats de bande, avec des normes ou bien des brevets ou plus simplement en utilisant l’argent (impossible à faire car trop chère), un puissant peut faire pression sur les fournisseurs, influencer la politique, ça va de la multinational qui agis sur le gouvernement au petit artisan qui agis sur son maire. -
Pffff
Quelque chose de « GRATUIT » !!!
C’est bien encore une idée de gauchiste ça !!!Quant à lire des imbécilités pareilles ; « Les transports publics gratuits c’est évidemment du bon sens !
»Mais dans une société gangrenée par les idées libérales, c’est impossible"...ça laisse pantois !!!
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Lol....Gratuit est un mot qui a quitté le monde de la politique depuis des lustres, c’est devenu même un mot grossier et populiste...... sauf pour eux ....
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En ce qui me concerne, même si j’avais une ligne de métro ou de bus juste devant chez moi, je ne prendrais jamais les transports en commun, même gratuits, pour la raison simple que j’ai énormément de plaisir à conduire la moto ou la voiture.
Pour ce qui est de l’interdiction de circulation de certains véhicules dans certaines villes, il est hors de questions d’obeïr à ces injonctions socialement iniques et basées sur cette histoire de réchauffement qui serait, nous bassine on avec cela, causé par les activités humaines. (youtube : Le Secret des Nuages - Henrik Svensmark). Désolé, mais il y a des raisons de douter fortement des causes. Le GIEC et les politiques c’est : « Voici la conclusion, quels faits pouvons-nous trouver pour la soutenir ? »Sinon, dans les grandes villes pour fluidifier le trafic et contribuer à une baisse de la pollution, le deux roues motorisé est une partie de la solution et certainement pas un problème, mais avec des gens aussi nul qu’Hidalgo et son équipe de Kmers verts c’est pas gagné.-
@files_walQer
à côté de ça, une mob pollue autant que trois autobus... -
@Eric F
vien faire du velo vers chez moi derriere un bus, tu sera de suite convaincu que un mob pollue bien moins qu’un bus.
par contre les bus électriques sur paris (la c’est soit disant écolo) jamais vu 1, ni un camion poubelle electrique, alors que si tu va par ex à blois, ou euxs ne sonts pas en pleins délire verts, euxs posseden des camions poubelles elecriques...
bref il y a les idéologues (qui embrouillent tout le monde) et les pragmatiques (qui euxs n’interdisent pas mais agissent intelligemment)
on sait dans quelle catégorie classer hidalgo et ses talibans verts (enfin qui ne sonts pas plus verts que du gris, mais qui se servent de ce fallacieux prétexte ppour enfumer tout le monde)
comme pour les migrants en fait, faut acceuillir la terre entiere...mais surtout pas chez nous...
v’la le discours de cette chere dame -
@Ouam
Effectivement, il y a bus et bus. Je parlais des bus récents au GNV dont les métropoles s’équipent de plus en plus, et en tant que cycliste également, je peux attester qu’ils ne font pas de fumée et ne laissent quasiment pas d’odeur, en plus ils sont plus silencieux (par contre je n’ai jamais vu nno plus de bus électrique).
C’est vrai que les vieux bus diésel sans filtre (il y en a dans mon secteur pour le ramassage scolaire) sont fumants et étouffants pour les piétons et cyclistes. Et comme ils sont robustes, ils peuvent parcourir un million de kilomètres avant la casse, alors on nous les refile dans les secteurs extra-urbains, Madame Hidalgo n’est pas seule en son genre, toutes les métropoles repoussent la pollution à la périphérie. -
Vu le nombre de tricheurs et de ceux qui ont des avantages d’un autre âge, on n’est pas très loin de la gratuité !
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Ce n’est pas forcément le prix des transports en commun qui est l’élément le plus déterminant, car le cout de fonctionnement de la voiture est également élevé (en comptant l’usure et la nécessité de la remplacer quant elle est à bout). C’est la durée totale de transport du domicile au lieu de travail qui est souvent le critère. Même gratuit, prendre le train de banlieue, puis le métro avec plusieurs changements, puis le bus, etc. peut prendre le double de temps -en comptant les attentes-. Un autre critère est le fait que certaines lignes sont bondées et que c’est un combat pour monter, pour respirer...
Donc, le « maillage » du réseau, l’abondance des rames, la sécurité à bord, et aussi des parkings gratuits pour ceux qui viennent de lointaine banlieue (là c’est effectivement c’est primordial pour l’incitation) voilà me semble-t-il l’essentiel. Autre chose serait de pouvoir rapprocher les gens de leur travail, mais pour cela il faudrait inciter à investir dans le foncier locatif, ce qui est l’inverse de la politique macronienne.
Enfin, le financement de la subvention aux transports doit être local, car le provincial isolé n’a pas d’autre choix que le transport individuel, ce serait donc abusif qu’il finance par surcroit les transports urbains des métropoles qui drainent les entreprises et donc les emplois.-
+1
le medef va etre ravi de cette histoire la (la gratuité totale sauce hidalgo)car c’est le contribuable qui va devoir regler via les impots ou les différentes taxes (tva etc qui je le rappelle s’adressent à tous)
non seulement le grand patronnat n’aura plus du tout à contribuer, comme cest le cas à ce jour, mais en plus il pourra expliquer à ses salariées que désormais ne payant plus leurs transports, le cout sera (ou pourra etre d’une manière ou d’une autre (l’intelligence des grosses boites est sans limites) pour réduction du salaire.
et forcément par ricochet, le patron pourra demander à ses salariés de venir de plus en plus loin (donc le temps de transport dont parle tres justement e f ci dessus, bref du salarié encore + corvéable à merci.
Alors que si à l’inverse les transports n’etaient pas subventionnés, les boites sur paris et rp seraient obligés de se délocaliser dans les zones ou deumeurent les salariés car ceuxs cis ne voudraient absolument pas pour un cout réel des transports gerver leur pouvoir d’achat.
bref encore une super bonne idée de la hidalgo & co (au service de on sait qui)et la prime, c’est que cette oligarchie de merde (l’hidalgo et ses potes) vonts pouvouir en plus vider paris es quelques sans-dents y resident encore et faire son idile virtuelle qu’elle souhaite (que les riches et grands possédants, hauts fonctionnaires et oligarches de tous poils)
maintenant à ceuxs qui trouvent que c’est une bonne idée, c’est comme tf1, lorsque c’est gratuit c’est vous le pigeon (le temps de cerveau disp), la c’est pareil, le didon de la farce ca sera vous...encore une superbe idée de gôooche (pour elle meme pas pour son peuple)
a +, ouam
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@Ouam
La mairesse de Paris ne prévoit pas la gratuité, c’est une proposition de l’auteur de présent article. Anne Hidalgo veut que les gens prennent les transports en commun (en favorisant les abonnements à tarif réduit) ou achètent une voiture électrique. La gratuité, c’est juste les jours dépassant le seuil de pollution, il semble même que cela ne pourra plus être reconduit pour raisons de financement (ce n’était pas subventionné aux transporteurs).
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