@eric
J’ai l’impression que tout se mélange. Donc le racisme est d’abord une forme d’ostracisme. Il pourra donc se baser sur la race, le sexe, le groupe sociale, etc. L’ostracisme reste de l’ostracisme avec les effets néfastes qu’il peut apporter à ceux qui le subissent. En ce sens il n’y a pas de vrai ou de faux ostracisme.
On peut par contre y voir des formes d’intensités différentes (méfiance, rejet, violence, etc), qui ne concerneront pas le type d’ostracisme (race, sexe, groupe sociale, etc), mais bien le contexte dans lequel il est mis en place et ce qu’il va engendrer. Dans tous les cas je trouve l’attitude condamnable si elle n’est pas justifiée.
Justifié par exemple par une légitime défense. De la même manière inutile parfois de monter sur ces grands chevaux pour des choses qui n’en valent pas la peine au risque d’aggraver les situations et de tourner à l’hystérie collective. Il y a une différence entre ne pas vouloir parler à quelqu’un qui ne nous a objectivement rien fait sous prétexte qu’il est différent (même si ce n’est pas des plus judicieux), et empêcher quelqu’un d’avoir accès à ce qu’il devrait avoir droit légitimement, toujours sous prétexte qu’il est différent (là c’est condamnable).
Ensuite si vous voulez dire que de nos jours il peut y avoir des un poids deux mesures, c’est vrai, mais au cas par cas, les problématiques sont complexes. Et si vous voulez dire que la manière de faire naïve de certains pseudo-progressistes fait plus de mal qu’autre chose, voir contribue à faire monter les sentiments racistes au sein de nos sociétés, c’est vrai aussi. Mais là encore, il existe des gens de gauche, ou encore des progressistes, qui sont cohérents dans leur démarche et en accord avec eux-mêmes. Les autres sont pour moi des sortes d’extrémistes incohérents, qui ne valent pas mieux que les extrémistes de tout bord.
Attendez peut-être que je mette en ligne un prochain article sur ces pseudos-progressistes, vous verrez où je veux en venir.