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Racisme social, ce que les plus riches oublient souvent à propos des plus pauvres

Pour avoir été amené à fréquenter toutes sortes de groupes et classes sociales différentes, il apparaît qu’il y a souvent des incompréhensions mutuelles entre ces groupes. Par exemple certains riches ont bien souvent une vision des pauvres assez déconnectée de la réalité, vision qui les amène à les dénigrer, à user de ce que l’on pourrait appeler un racisme social. Le but de cet article n’est donc pas de montrer que tel groupe est supérieur ou non à un autre, ou encore de dénigrer les plus favorisés, mais bien de tenter de montrer objectivement quelle est la réalité des choses à propos des groupes défavorisés, et que les groupes favorisés oublient bien souvent pour tout un tas de raisons qui vont être exposées.

Racisme et autres discriminations sociales {JPEG}

On a donc vu dans un article précédent comment se comportaient les groupes sociaux entre eux. Qu’ils avaient la fâcheuse tendance à se mettre en opposition et discriminer ceux qui ne font pas partie de leur groupe. Mise en opposition et discrimination qui sera d’autant plus forte que la différence entre ces groupes est grande (au niveau des valeurs, codes, culture, etc).

C’est donc ce qui va se passer entre les groupes issus de milieux favorisés et les groupes issus de milieux défavorisés, où bien souvent les seconds vont être méprisés par les premiers. Il n’est pas rare en effet que les premiers parlent des seconds comme des beaufs, barbares, primate, brave bête, etc.

En privant les membres des groupes défavorisés de leur dignité, voire de leur humanité, il devient donc possible de jouer avec (sous prétexte d’humour), ou encore de les déposséder du peu qu’ils ont en toute bonne conscience (dépossession qui ne prendra pas forcément la forme d’une dépossession matérielle). Certaines fois cela peut aussi passer par la forme d’une condescendance exagérée et vexatoire qui masque le même sentiment de supériorité, mais exprimé de façon différente. Dans ce dernier cas l’attitude est moins dangereuse pour les personnes visées, il est vrai.

Bien heureusement tous les membres des groupes favorisés ne réagissent pas de cette façon, mais la chose n’est pas rare. Et cette opposition qui vise à protéger les valeurs et l’identité de notre propre groupe en dénigrant les valeurs et l’identité de l’autre groupe est bien sûr propre à chaque groupe social. Il ne provient pas uniquement des milieux favorisés, mais provient de comportements humains en général, de nos instincts qui nous poussent à rejeter ce qui est différent de nous, et ceux qui n’appartiennent pas à notre groupe.

On peut donc parler à ce niveau de racisme social, même si tous n’en ont pas conscience. On verra d’ailleurs certains de ces racistes sociaux pousser des cris d’orfraie face à toute forme de racisme basée sur la provenance ethnique, tout en oubliant que les racines du mal sont pourtant les mêmes : donc le rejet arbitraire de ce qui est différent de nous, ou encore la volonté de se sentir supérieur à l’autre.

Tentons maintenant de voir quelle est la réalité des choses. Autrement dit, si le dénigrement envers les groupes les moins favorisés est réellement justifié. Ou encore, si le sentiment de supériorité et la suffisance affichée de certains membres des groupes favorisés est dû à leurs compétences propres (auquel cas leur manque d’humilité pourrait à la limite se retrouver justifié), ou bien à d’autre facteurs.

 

Éducation et culture

Bourdieu a montré sur ce point l’inégalité des chances qu’il peut y avoir entre des individus issus de groupes favorisés et les autres. Cette inégalité provient de plusieurs facteurs. Notamment parce que les enfants issus de milieux favorisés bénéficient des codes, de l’éducation et de la culture de leurs parents et entourages. Codes et culture qui leur permettront également de mieux réussir leur scolarité. Parents et entourage leur apprendront également les codes et la culture nécessaire pour évoluer dans les milieux les plus rémunérateurs et protégés de la société. Il est évidant ici que parents et entourage d’individus issus de milieux défavorisés ne pourront pas fournir ce mode d’emploi et cette culture qu’ils ne possèdent pas, connaissances pourtant nécessaire pour pouvoir faciliter une réussite scolaire et un marche pied vers les milieux les plus intéressants/rémunérateurs.

Les enfants des milieux défavorisés devront donc apprendre par eux-mêmes ce qui a été donné à d’autres à la naissance. Cela ne favorise pas l’ascenseur social, et tend à cloisonner les groupes qui ne partagent pas les même codes entres eux. Une manière aussi pour un groupe de se protéger des autres, voire asseoir sa domination, en favorisant un certain hermétisme.

Blâmer le manque de culture et « d’éducation », ou encore se sentir supérieur pour ce qui a été donné à la naissance semble ici bien déconnecter de la réalité des choses. D’autant plus que culture et intelligence sont deux choses bien différentes, même si la première peut nourrir la seconde. Sur ce point comme sur d’autres, les pauvres ne devront compter que sur eux-mêmes pour trouver cette nourriture.

 

Emploi

Au-delà de la qualification qui va dépendre du niveau d’étude, trouver un emploi est notamment facilité par notre réseau. Si l’on a vu qu’il était bien plus facile d’obtenir un niveau d’étude et une éducation adéquat pour certains que pour d’autres, il en va de même pour ce qui est des réseaux dont pourront disposer les groupes sociaux privilégiés face aux autres. Déjà parce que les groupes sociaux privilégiés sont intégrés à un réseau économique dominant qui leur permettra d’obtenir par simple relation entretenue issue de ces réseaux, cooptation, ou encore piston, des postes plus intéressants. Ensuite parce que ceux qui évoluent dans ces milieux partagent majoritairement les mêmes codes et valeurs qui faciliteront l’entretien de ces types de réseau, comme leur acceptation pour évoluer dans ces types d’emploi.

Là encore, on peut voir l’inégalité au niveau de l’accès à des emplois intéressants/rémunérateur, voire l’accès à des emplois tout court pour certains. Privilège qui une fois de plus n’a rien à voir avec des compétences personnelles, mais qui est lié à un lieu de naissance.

 

Finesse d’esprit

De la finesse d’esprit découle également l’humour. Là encore il y a source d’incompréhension, et les groupes favorisés vont bien souvent dénigrer les groupes moins favorisés pour leur manque de finesse, ou encore d’humour (bien que souvent cet humour qui va viser les plus défavorisés tend plus vers le « rigoler de », que le « rigoler avec »). Toutefois cette finesse découle essentiellement des codes et valeurs d’un groupe. Comment donc comprendre cette finesse si nous ne possédons pas ces codes (et cela est valable pour tous les groupes sociaux) ? C’est d’ailleurs une des sources de malentendus entre différents groupes sociaux qui se basent sur leur code et valeurs internes pour communiquer tout en finesse, comme d’autres le feraient par le biais d’un regard. Inutile donc là aussi de s’en enorgueillir.

Bien sûr, une solution pour résoudre ces incompréhensions serait de parler clair pour éviter tout malentendu, mais dans ce cas on risque de passer pour quelqu’un de vulgaire, voire agressif. Le serpent se mord la queue en ce qui concerne les communications inter-groupes.

Mais cette supposée finesse d’esprit permet aussi de protéger son groupe comme de dénigrer ceux qui ne partagent pas les mêmes codes. Le protéger en évitant l’intrusion d’éléments étrangers, mais aussi en refusant le dialogue dans le but de garder une certaine forme de pouvoir sur l’autre. D’autres diront que c’est aussi une forme de soumission, ou encore de conversion (« utilise les même codes que nous pour communiquer ou on te rejette »). Tout ceci de manière consciente pour certains, ou inconsciente pour d’autres.

D’autres diront encore que dans ces conditions on a vite fait de tomber dans un dîner de con, même si dans ce cas de figure il est toujours difficile de déterminer qui sont les plus cons, les invités ou les hôtes qui n’ont que ça à faire pour valoriser leurs égos ?

Enfin, et si l’on est en position de supériorité, éviter de parler clair peut aussi éviter de régler les malentendus et d’arriver à une solution, et donc de garder sa supériorité en entretenant confusion et non-dialogue, comme en générant un sentiment de culpabilité chez l’autre (« ce n’est pas de ma faute si tu ne comprends pas »). Une forme de violence psychologique.

 

Violence symbolique et psychologique

Là encore Bourdieu a pu étudier cette forme de violence issue des groupes sociaux favorisés, notamment parce qu’il l’a expérimenté en en étant la cible durant ces études et qu’il n’était pas issu de ces groupes.

Bien sûr la violence psychologique n’est pas l’apanage des groupes sociaux favorisés, tout le monde la pratique. Toutefois la violence symbolique au sens que Bourdieu l’entend (qui est une forme de violence psychologique subtile pour asseoir la domination des classes supérieures), est aussi issue des institutions qui en reprenant les codes et valeurs des groupes favorisés vont les privilégier en ciblant ceux qui n’en sont pas issus.

Par exemple Bourdieu explique que ce type de violence symbolique favorise à l’université les groupes issus de milieux aisés, non pas seulement à cause de la sous-représentation des fils d’ouvrier à son époque (10 % des étudiants pour 35 % de la population active), mais aussi en raison de la culture universitaire qui est familière aux milieux sociaux aisés et dont les enseignants se rendent involontairement complice. « La culture universitaire est donc un héritage pour les uns, un apprentissage pour les autres » (Pierre Bourdieu Son œuvre Son héritage – La violence (symbolique) à l’école - Collectif). Encore une facilité hérité à la naissance dont les milieux défavorisés ne peuvent pas jouir, et dont les milieux aisés ne devrait pas s’enorgueillir de cette autre facilité.

En d’autres termes, en privilégiant codes et valeurs des milieux favorisés au sein de certaines institutions, il semble normal qu’il sera plus difficile aux autres groupes sociaux d’y évoluer, allant même jusqu’à se trouver incompétents, voir s’autoexclure.

Mais si depuis Bourdieu des choses ont évolué pour permettre un meilleur accès aux études, la culture des milieux institutionnels comme l’université, le monde politique ou encore des médias restent fortement imprégné de cette culture issue des classes dominantes qui participe à cette violence symbolique qu’il dénonce.

Mais, hormis la violence symbolique au niveau institutionnel, la violence psychologique (dénigrement, ostracisme social, jeux sadiques, etc) est d’autant plus paradoxale de la part des groupes sociaux favorisés qu’ils condamnent fortement la violence physique qu’ils vont juger barbare, bien plus que dans les autres groupes sociaux. Toutefois il a été démontré qu’en termes de barbarie la violence psychologique n’a rien à envier à la violence physique, elle peut même la surpasser en ce qui concerne les séquelles d’une personne qui va la subir.

Les groupes sociaux favorisés ne sont donc pas en reste si l’on veut parler de violence ou de barbarie qu’ils font subir à ceux qui ne sont pas des leurs. En d’autre termes, ils ne sont pas plus civilisés que les autres sur ce point. Ils ont peut-être une façon différente de l’exprimer que certains pourront trouver peut-être plus « intelligente » que la violence physique, car plus difficile à prouver et permettant de se mettre plus facilement à l’abri de la justice pour des effets parfois bien plus néfastes.

Bien plus intelligente (pour ne pas dire sournoise), car permettant de garder une image respectable auprès des autres (inutile de se battre comme un chiffonnier, ou encore de passer pour quelqu’un de violent), comme de garder une bonne conscience face aux normes sociales en cours qui rejettent majoritairement la violence physique, mais pas (encore ?) la violence psychologique (pour beaucoup l’approbation, le besoin de reconnaissance, du groupe est plus important que les notions de bien et de mal que tout le monde peut ressentir, ou même l’expression de sa propre personnalité si elle nous met le groupe à dos).

 

Pouvoir monétaire

C’est peut-être le point le plus visible de tous. Mais au-delà de cette différence de pouvoir monétaire qui peut faciliter bien des choses, peu abordent ce que manque d’argent et situation d’urgence peuvent entraîner au niveau comportementale.

« L’économiste Sendhil Mullainathan et le psychologue Eldar Shafir ont prouvé par des expériences que vivre dans des conditions de pénurie amène souvent à faire des choix qui précisément les exacerbent. […] Les résultats d’une enquête très simple montrent que les pauvres dépensent chaque jour pour survivre des ressources cognitives que les personnes plus à l’aise ne dépensent pas. […] Les ressources cognitives d’un individu sont limitées. Le stress du manque d’argent pour satisfaire des besoins urgents peut réduire l’aptitude à prendre des décisions susceptibles d’atténuer le problème. Le stock limité de ressources cognitives s’est épuisé, et cela peut conduire les gens à faire des choix irrationnels. Le stress et l’angoisse peuvent également compromettre l’acquisition de nouvelles compétences et de nouveaux savoirs. » (Le prix de l’inégalité - Chap.4 - Une forte inégalité rend l’économie moins efficace et moins productive - Joseph E. Stiglitz).

On pourrait aussi rajouter la pénibilité et le stress engendrés par certains emplois manuels, comme le fait que les ouvriers ont en moyenne une espérance de vie inférieure aux cadres. À relier donc à la moindre facilité d’avoir accès aux études et à des emplois intéressants/rémunérateurs comme vu précédemment.

Donc au-delà de la problématique monétaire à proprement parler, on voit que les individus qui manquent d’argent sont plus susceptibles de rentrer dans un cercle vicieux de choix qui vont au mieux ne pas aggraver leur situation. Sur ce point, les moins démunis sont épargnés et peuvent utiliser leur temps de cerveau disponible à améliorer leur situation en effectuant des choix plus rationnels. Là encore, il paraît difficile de mépriser les choix de certains lorsque l’on ne connaît pas les situations d’urgence et ce qu’elles peuvent engendrer. Comme il paraît difficile de s’enorgueillir d’une situation qui nous a placé dans un environnement protégé nous permettant d’utiliser au mieux nos ressources cognitives, une fois de plus cela n’a rien à voir avec des compétences personnelles.

 

Nous sommes responsables de ce qui nous arrive

Cette croyance est bien ancrée dans les milieux favorisés, mais pas que, comme l’ont montré certaines études de psychologie sociale :

« Au cours d’une étude, on a pu établir que les sujets négligeaient complètement les causes liées à la situation extérieure et privilégiaient celles liés à l’individu. […] Elle signifie que, dans la plupart des cas, nous avons tendance à expliquer un comportement par des raisonnements causaux qui privilégient et surestiment l’importance des variables personnelles au détriment des facteurs situationnels ». (La psychologie sociale – Chap. III.2 - Gustave Nicolas Fischer).

S’il est vrai que nous devons être responsables et ne pas rejeter la faute sur l’autre, ou encore sur des facteurs extérieurs imaginaires, dans le but de pouvoir se remettre en question et progresser, cet article montre bien que des facteurs extérieurs peuvent expliquer la plus grande facilité à s’en sortir des membres issus des groupes privilégiés que les membres issus des groupes défavorisés qui rencontreront plus de freins que de facilités.

En effet, au-delà d’un capital monétaire qui permet de faciliter bien des choses, on a vu que certains partent également avec un capital éducationnel et relationnel que d’autres n’ont pas et qui leur permettra une plus grande facilité à faire des études, comme un accès privilégié vers les emplois les plus intéressants et/ou rémunérateurs. Ils pourront également évoluer au sein d’institutions et milieux à forte valeur ajoutée qui leur sont favorables, et qui participent, bien souvent involontairement, au rejet des autres par la violence symbolique, les codes et valeurs qu’elles impliquent qui ne correspondent pas à ceux des autres groupes sociaux. Enfin pour ce qui est de la supposée barbarie des groupes défavorisés, on a vu également que la violence chez les groupes favorisés est surtout exprimée de façon différente et ne représente en rien le fait d’être plus civilisé.

Rajoutons également que cette croyance partagée et erronée sur le fait que nous sommes toujours responsables de ce qui nous arrive n’aide pas non plus ceux qui ont eu moins de chance à la naissance à avoir confiance en eux. Principalement à cause d’une culpabilité bien souvent injustifiée qu’on voudrait leur faire porter. De la même façon, cette croyance n’aide pas à une compréhension mutuelle entre ces différents groupes sociaux, car les privilégiés penseront que ce qui arrive aux moins privilégiés est forcément de leur faute.

On est donc en droit de se poser la question de savoir comment se seraient débrouillés ceux qui méprisent certains qui n’ont pas eu la même chance qu’eux ? Comment se seraient-ils débrouillés s’ils étaient nés dans un bidonville de Bombay, une favela du Brésil ou une cité de banlieue ? Auraient-ils eu le même niveau de vie et d’éducation que maintenant, ou bien leur niveau de vie a dépendu de facteurs extérieurs à leurs compétences propres ?

Donc à contrario du mantra précédent, on peut se demander si nous sommes toujours responsables des bienfaits qui nous arrivent, ou si là encore des facteurs extérieurs comme un lieu de naissance privilégié n’entrent pas en ligne de compte ? Poser la question est déjà y répondre.

D’autres justifieront encore cette naissance en raison d’une volonté divine. Certes, mais est-il utile de rappeler que toutes les religions parlent de mise à l’épreuve et d’être digne de ce que l’on reçoit. Là encore, mépriser l’autre suite à un don divin ne semble pas être l’attitude la plus digne qui soit. On pourrait même parler de responsabilité lorsque l’on détient un certain pouvoir. Pour rester dans la symbolique religieuse, c’est d’ailleurs toute la différence entre l’utilisation du pouvoir par Dieu qui se veut juste et responsable, et celle du diable qui se veut injuste et irresponsable. Et le pouvoir de Dieu étant supérieur à celui du diable, toujours d’un point de vue religieux et symbolique.

 

En conclusion

Alors bien sûr il n’est pas question ici de vouloir culpabiliser, ou encore jalouser, qui que ce soit. Cela manquerait de pertinence sur le long terme et ne servirait à rien. En revanche si certains pouvaient prendre conscience de la chance qu’ils ont eu par rapport à d’autres, chance qui n’a donc rien à voir avec leurs compétences propres, si cela pouvait leur donner un peu plus d’humilité, une meilleure compréhension et un respect de l’autre, alors on peut espérer des rapports plus harmonieux entre les différentes classes sociales.

Rapports plus harmonieux et compréhension de l’autre nécessaires à une coopération entre groupe sociaux qui est d’ailleurs la seule façon de régler ce principe d’opposition générateur de tensions inhérent à tous les groupes sociaux.

Coopération aussi pour que chaque groupe puisse comprendre les problématiques de l’autre dans le but de prendre des décisions (projets de société, lois, etc) en rapport aux réalités de chacun des groupes qui composent une société. Et non comme maintenant, où une minorité qui vit dans une bulle déconnectée de la réalité des autres groupes sociaux prend des décisions basées sur des idées reçues qu’il a sur l’autre, donc prend des décisions basées sur des croyances et non sur des réalités objectives (un défaut malheureusement lié au fonctionnement de l’ensemble des groupes sociaux, il est vrai). Autrement dit, comment faire des lois légitimes et pertinentes pour qu’elles soient suivies naturellement dans une telle configuration ? La question ici n’est pas tellement éthique, mais surtout stratégique dans le but d’éviter toute fracture sociale et les problèmes qui vont avec. Rappelons la vision de Durkheim à ce sujet (qui pour la première partie n’est pas appliqué de nos jours) :

« Parce qu’il y a des communications constantes entre eux et l’État, l’État n’est plus pour les individus comme une force extérieure qui leur imprime une force toute mécanique. Grâce aux échanges constants qui se font entre eux et lui, sa vie se rattache à la leur, comme la leur se rattache à la sienne. […] Ce qui fait vraiment le respect de la loi c’est qu’elle exprime bien les rapports naturels des choses ; surtout dans une démocratie, les individus ne la respectent que dans la mesure même où ils lui reconnaissent ce caractère » (Leçon de sociologie – Chap. 8&9 – Durkheim).

Mais si c’est ce principe d’opposition qui continue à dominer, alors il est normal de tomber dans des logiques de tensions, de rejet des élites, de lutte de classe, de populisme, de théories marxisantes, et autres volontés de déposséder ceux qui possèdent en regardant les autres de haut. Notamment parce que les décisions prises ne prennent pas en compte les réalités objectives de ceux qui vont les subir, et qui vont donc avoir tendance à les rejeter. Mais aussi à cause de cette discrimination sociale abusive qui ne fera que donner des ressentiments négatifs et un rejet des plus privilégiés par ceux qui la subissent, pour aboutir à de plus grandes fractures sociales comme des risques de phénomènes de radicalisations politiques.

Ps : La problématique est bien sûr complexe et développer tous les points nécessaires, comme les nuances à apporter, ne peuvent rentrer dans le cadre d’un article (déjà long). Cet article se bornant à montrer certaines réalités de vie dont beaucoup n’ont pas conscience. A contrario, il m’est heureusement arrivé de rencontrer des personnes privilégiées qui, sans tomber dans des pathos naïfs et autres formes de condescendance, comprenaient la chance qu’ils avaient eu par rapport à d’autres, et ne s’en faisaient ni un complexe, ni une gloire. Ce qui permettait des rencontres agréables.


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95 réactions à cet article    


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 17 octobre 2017 10:43

    Résumé : quand on est riche, il ne faut pas être arrogant, sinon cela nourrit les phénomènes de radicalisation politique dont les théories marxisantes ... Autrement dit : « cachez ce seins que je ne saurais voir » ! 


    • gogoRat gogoRat 17 octobre 2017 10:57

      Le point clé de cet article à souligner :
      " On verra d’ailleurs certains de ces racistes sociaux pousser des cris d’orfraie face à toute forme de racisme basée sur la provenance ethnique, tout en oubliant que les racines du mal sont pourtant les mêmes : donc le rejet arbitraire de ce qui est différent de nous, ou encore la volonté de se sentir supérieur à l’autre."

       C’est par ce lapsus que ’ces racistes sociaux’ se discréditent eux-même en montrant l’inverse de ce qu’ils voudraient mettre en évidence, à savoir : qu’ils auraient un mérite particulier, une excellence susceptible de légitimer les privilèges qu’ils prennent sur autrui.
       Le seul fait de souhaiter être plus que les autres, plus méritant, est à lui seul une manifestation d’inintelligence : seule une vraie humilité est la marque d’une conscience respectable de la complexité, du mystère et de l’étendue de l’univers !
       La force du vrai idéal démocratique est indissociable de cette humilité vraie !


    • Joseph Joseph 17 octobre 2017 11:06

      @Jeussey de Sourcesûre
       

      Pour généraliser je dirais que toute discrimination abusive risque d’entraîner des réactions radicales. 
       
      Après je n’ai pas lu Marx, je sais juste que sa lecture a entraîner des réactions radicales (à juste titre ou non), et que c’est de cette façon que le voit certains (à juste titre ou non encore une fois, je ne peux pas dire).

    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 17 octobre 2017 11:21

      @Joseph

      « je n’ai pas lu Marx, »


      ça se voit !

    • alinea alinea 17 octobre 2017 11:03

      Bonjour Joseph,
      J’ajouterais que, si on fait un petit bon en arrière, quand la société « libérale » n’étranglait pas toute créativité et n’avait pas encore détruit la culture populaire, la Vie était du côté du peuple ; en deux mots : on s’ennuyait ferme dans les milieux bourgeois, et on se marrait bien dans les milieux populaires.
      C’était au temps où l’on pouvait être pauvres et heureux ; aujourd’hui, la misère est ce vide culturel laissé partout, qu’à mes yeux l’argent ne compense pas chez les riches.L’absence de culture chez les riches est littéralement ahurissante.
      L’argent comme seul preuve de réussite a vidé notre société de tout contenu, et je crois vrai qu’une bonne partie des pauvres et des « déclassés » ont, eux aussi, admis qu’il n’y avait que le fric le fric le fric qui valait !


      • pipiou 17 octobre 2017 12:51

        @alinea
        « L’absence de culture chez les riches est littéralement ahurissante. »

        Voilà un bel exemple de racisme social.

        C’est pas un peu cliché et ne reposant sur rien ?
        Pour avoir une connaissance aussi affirmée des « riches » c’est probablement que vous les fréquentez souvent ...


      • alinea alinea 17 octobre 2017 13:47

        @pipiou
        Je ne les fréquente plus guère mais il est vrai que, issue de ces milieux ( sans exagération ! de fortune veux-je dire), j’en ai beaucoup côtoyés ; certains, artistes étaient des gens superbes, d’autres ne tenaient leur « rang » que par leur fonction, mais j’étais ébahie par leurs lacunes !
        Pas plus lacunaire d’ailleurs que chez les paysans ou les pauvres, mais l’arrogance en plus !
        Le capital culturel ne colle pas aux riches, ni aux pauvres, c’est un autre capital ! tandis que le capital financier et le capital social sont plus que souvent liés.


      • pipiou 17 octobre 2017 15:56

        @alinea

        Neanmoins votre assertion est digne de figurer dans le guiness book des amalgames


      • alinea alinea 17 octobre 2017 17:20

        @pipiou
        Non, c’est la vérité vraie.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 octobre 2017 20:00

        @alinea
        Il faudrait interroger la notion de réussite, il y a 36 variantes, bien loin de la seule richesse matérielle. Je crois qu’il ne faut pas mélanger le richesse financière et la richesse culturelle... . Je ne partage pas le pessimisme de l’article, ni les analyses de Bourdieu.


        L’école justement, ouvre aux enfants la langue, les codes, les valeurs utilisées par les riches. Se sert qui veut et ce qu’il veut.

        Je connais bien des gens, modestes financièrement, qui se cultivent toute leur vie, aiment lire, visiter des musées, faire des recherches sur Internet, et qui sont bien plus informés sur tout, que ne l’étaient leurs grands parents...
        Personne aujourd’hui n’est obligé de mourir idiot et inculte, sauf ceux qui le veulent bien.

        Mais l’école est concurrencée par la télé, la mode, la pub, la télé réalité, qui meublent le cerveau de niaiseries, pour ceux qui le veulent bien.

        Ce n’est pas le mépris des riches qui pose problème, c’est la propagande et les mensonges que déploient les riches pour le rester. Ils prennent les pauvres pour des imbéciles, ce qu’ils sont de moins en moins ! N’importe qui, aujourd’hui avec Internet, peut chercher d’autres sources et croiser ses informations.


        Si les riches sont obligés de mentir de plus en plus, c’est justement parce que les pauvres analysent de mieux en mieux les évènements ! La preuve, c’est que 61 % des Français qui ont regardé Macron à la télé, ne l’ont pas trouvé crédible.
        Même Bzrezinski s’était rendu compte de l’éveil politique des masses !

      • mmbbb 17 octobre 2017 21:26

        @alinea franchement je me bidonne, je suis issu d un milieu pas tres aise et je pense que cette assertion pouvait et peut encore s appliquer aux pauvres. Quant aux riches tous ne sont pas des abrutis , quant aux pauvres tous ne sont pas vertueux . Le fric le fric on peut toujours le mepriser certes mais bon si je gagnais une cagnotte a l euro millions je ne rendrais pas l argent.


      • Joseph Joseph 17 octobre 2017 22:31

        @alinea

        Salut,
         
        Ca me rappel ce film lorsque Depardieu et comparses braquent des bourgeois chez eux :
        « Les pauvres : ils risquent leur liberté pour nous voler notre ennui... » Tenue de soirée, de Bertrand Blier
         
        Sinon je ne serais pas aussi catégorique sur un manque de culture des riches, j’ai vu de tout à ce niveau. Et oui il existe une culture populaire riche. Et oui, malheureusement la vision du fric de notre société consumériste a détruit beaucoup de choses, notamment que ce qui a le plus de valeur dans la vie ne peut s’acheter. D’accord avec ça.
         
        Mais quand je parle de culture dans cet article vis à vis des plus favorisés, je parle aussi de codes, valeurs, attitudes, manière de parler, regards, etc. Bref, tout ce qui fait l’identité d’un groupe social, et qui permet à ceux qui en font parti de « démasquer » ceux qui n’en font pas partis. C’est bien en ce sens que Bourdieu entends ce qu’il appel violence symbolique, et qui permet aux plus favorisés d’évoluer facilement dans les milieux qui reprennent leurs codes et valeurs contrairement à d’autres.

         

        Donc pas juste culture au niveau connaissance.

         

        @Fifi
        "L’école justement, ouvre aux enfants la langue, les codes, les valeurs utilisées par les riches. Se sert qui veut et ce qu’il veut."
         
        D’accord avec ça, mais il y aura d’une part un apprentissage nécessaire. Et d’autre part le fait que l’on ne sera jamais comme ceux qui ont intégré ces codes, valeurs et attitudes dès la naissance. Je me rappel qu’il se disait que Bérégovoy, qui avait certainement dû assimiler ces codes et valeurs, a toujours été considéré comme quelqu’un d’extérieur à ce milieu du fait de ses origines plus modestes, donc comme quelqu’un qui ne faisait pas parti des leurs avec tout ce que ça implique. C’est un frein objectif pour avoir accès à ce que d’autres ont droit de facto. De la même façon chaque groupe a ses jardins secrets qui ne s’apprennent pas à l’école. Comme quelquefois les pires sont les wannabe rich qui vont être plus royalistes que le roi.
         
        Mais l’inverse est aussi vrai, si un riche va dans certains milieux (ou se retrouve dans certaines situations), de part son attitude il risque de ne pas tenir 5 min avant d’avoir de sérieux problèmes, de passer pour une proie (dans ce cas il risque même de se faire choyer), ou encore de se faire éjecter fissa. Ou encore d’être très bien accueilli.
         
        Après je suis d’accord qu’au niveau culture pure on a accès a bien plus de choses que précédemment, et que la connaissance n’est plus l’apanage des plus favorisés. Heureusement d’ailleurs.


      • Joseph Joseph 17 octobre 2017 22:34

        @Fifi Brind_acier

         
        Pourquoi pessimiste ? C’est pas trop ce que je voulais faire ressentir. Sinon j’ai répondu dans la même réponse qu’à alinéa en ce qui concerne ce que j’entendais par culture dans cet article.

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 octobre 2017 07:39

        @Joseph
        Et d’autre part le fait que l’on ne sera jamais comme ceux qui ont intégré ces codes, valeurs et attitudes dès la naissance.


        Et pourquoi voulez-vous que tous les Français deviennent comme les riches ?? En quoi les riches sont un modèle de valeurs et de comportements ? La bourgeoisie avant la révolution, c’était des commerçants, des industriels, des scientifiques, des notables, mais pas des nobles, qui les méprisaient ouvertement.

        Pour se fabriquer un corpus culturel, la bourgeoisie a copié les comportements de la noblesse tout au long du 19e siècle, car la bourgeoisie était issue du peuple, ce qu’elle a oublié depuis. Napoléon pour consoler les bourgeois a créé spécialement une nouvelle noblesse :« la noblesse d’Empire » !

        La bourgeoisie a même adopté le mépris du travail manuel, un interdit pour les nobles, qui perdaient leurs titres de noblesse s’ils faisaient des métiers qui utilisant « la matière ». On disait chez nobles qu’ils « dérogeaient ». Mais tout le monde a oublié maintenant d’où vient le mépris des bourgeois français pour le travail manuel...

        Quels avantages ont les riches ?
        - La maîtrise de la langue française, mais n’importe qui peut en faire autant, il suffit de bosser le vocabulaire et la grammaire.

        - Ils ont des réseaux, c’est leur principal atout, ils savent à quelle porte sonner pour obtenir un privilège.

        - Et ils détiennent les bonnes informations, ils savent où il faut habiter pour intégrer un bon lycée, une bonne prépa, ils connaissent les mérites comparatifs des grandes écoles, etc .

        Mais pas de quoi en faire des modèles, à moins de s’appeler Macron.


      • Joseph Joseph 18 octobre 2017 08:13

        @Fifi Brind_acier
        « Et pourquoi voulez-vous que tous les Français deviennent comme les riches ?? En quoi les riches sont un modèle de valeurs et de comportements ? »
         
        Je crois que l’on ne s’est pas très bien compris.
         
        « Mais pas de quoi en faire des modèles, à moins de s’appeler Macron. »
         
        Donc non je n’en fais pas des modèles, mais si vous lisez bien l’article vous allez comprendre la problématique d’un système de valeurs excluant pour ceux qui ne le maîtrise pas, et donc ce que je voulais dire dans mon commentaire. C’est aussi ce que vous oubliez dans votre recensement de leurs avantage et qui est pourtant une donnée très importante en ce qui concerne les freins pour ceux qui ne maîtrisent pas ces valeurs, et dont certains des avantages que vous listez en sont l’effet (donc ce que Bourdieu appel la violence symbolique).
         
        Sur ce je vous laisse parce que vous commencez à devenir limite agressive, et en plus pour de mauvaises raisons. Repassez toujours quand le malentendu sera dissipé dans votre esprit.


      • alinea alinea 18 octobre 2017 11:12

        @Joseph
        Les codes ne sont que des codes qui sont justement là pour faire l’élite ; mais c’est bien souvent creux, juste une domestication réussie.
        La culture, à mes yeux, est l’intérêt que l’on a pour le monde, et les moyens qu’on se donne pour le connaître mieux.
        C’est pourquoi je note une déculturation généralisée aujourd’hui où tout est mâché ; le loisir tant convoité n’est pas une culture, les voyages ne sont plus la réalisation d’un intérêt ou d’une curiosité ; en gros, bien sûr qu’il reste encore des dinosaures, des démodés à tous les barreaux de l’échelle sociale. Heureusement !
        Même le savoir-faire des artisans se perd, lui aussi est une culture. Tout, ou presque, est en kit aujourd’hui, et de manière générale, le surf surpasse la plongée, le superficiel l’approfondissement !


      • Joseph Joseph 19 octobre 2017 00:10

        @alinea
         
        Je rejoins totalement l’analyse. Je préfère d’ailleurs passer pour ringard que pour une victime de la mode. Un commentaire qui fait plaisir à lire.


      • Joseph Joseph 19 octobre 2017 02:22

        @hiro, shaw, bouba, pikachu, gab, kenny, JeSaisPlusTrèsBienMonNomJeVisEnFonctionDesAutres, TrollDeCompétition, etc
         
        « mais qui se le doit saura se le dire, enfin j’espère ! »
         
        Et bien arrête d’espérer et passe en mode concret, te fais pas escroquer. Contacte moi, quand je serais de retour en France je me ferais un plaisir de te voir en vrai.
         
        http://www.electron-libre.org/contact/


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 octobre 2017 19:03

        @Joseph
        la problématique d’un système de valeurs excluant pour ceux qui ne le maîtrise pas,

        De quelles valeurs parlez-vous ?
        Si vous citiez des exemples, on arriverait à s’entendre.


      • mmbbb 19 octobre 2017 20:25

        @alinea il faut arrêter de trop noircir le tableau ! 


      • Joseph Joseph 19 octobre 2017 22:28

        @Fifi Brind_acier

        « De quelles valeurs parlez-vous ? »
         
        Des codes et valeurs propres à chaque groupes sociaux qui concernent plus une manière d’être, de se comporter, un style de vie, coutume, etc. Chaque groupe social se reconnaissant par ces codes et valeurs partagés, ce qui a la facheuse tendance de privilégier l’entre-soi, et donc exclure ceux qui ne les ont pas. Donc particpe au rejet de ceux qui n’ont pas « intégrer » les normes sociales du groupe en cours, donc cloisonne les différentes classes sociales entre elle.
         
        Ça peut être une façon de se dire bonjour, de se tenir à table, d’évoluer au sein d’une soirée, d’une manière de communiquer, etc.
         
        C’est que Bourdieu appel les habitus :
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Habitus_(sociologie)


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 octobre 2017 05:10

        @Joseph
        On trouve sans problème sur Internet : « Apprendre les bonnes manières », pas besoin d’en faire un fromage, ni une thèse sociologique.


        PS : Nadine de Rothschild a même écrit un livre sur « le savoir vivre au XXI siècle », suffit de le lire !

      • Joseph Joseph 20 octobre 2017 05:42

        @Fifi Brind_acier
         
        Ok, ok. Je crois qu’on va arrêter là.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 octobre 2017 10:50

        @Joseph
        Evidemment, vous n’avez rien à répondre. Tout s’apprend, comme le chinois.


      • Joseph Joseph 20 octobre 2017 22:26

        @Fifi Brind_acier
         « Evidemment, vous n’avez rien à répondre. »
         
        Si vous y tenez.
         
        C’est pas tellement par manque d’arguments que je réponds pas, c’est surtout que soit vous faîtes exprès de ne rien comprendre, soit vous ne comprenez rien (par deux fois je vous ai proposer d’en rester là d’ailleurs). Dans les deux cas je perds mon temps. Je vous souhaiterais bien d’être dans le premier cas de figure mais ça serait méchant de ma part, la vie est plus douce dans le second.
         
        Accessoirement certaines idées et concepts de l’UPR sont intéressantes, mais votre façon de répondre est arrogante et agressive, et j’ai l’impression que vous passez plus de temps à répondre qu’à lire ce que l’on vous écrit. En d’autres termes vous donnez une image négative du groupe que vous prétendez défendre, notamment une image pas très démocratique.


      • Yanleroc Yanleroc 20 octobre 2017 22:35

        @Joseph, reproche récurrent !


      • Joseph Joseph 20 octobre 2017 22:38

        @BaudetLeMiroirDéformant
         
        Apparemment vous voulez pas me lâcher, et vous avez l’air de vous donnez du mal. Si vous étiez une femme je pourrais même croire que vous être amoureuse.
         
        Ceci dit, quand vous m’avez dit que vous ne comptiez plus me parler dans un de vos messages précédents, le chacun de son côté m’allait très bien. Vos façons de faire ne sont pas les miennes, je serais même incapable de les appliquer (une question de mentalité).
         
        Sérieux on dirait un mauvais flic, ceux qui sont là pour provoquer et pousser à la faute. Un gars de la municipale dans une ville de fachos avait démissionné à cause de ça, quand il a compris qu’il devait passer son temps à faire chier le peuple. Mais si ce n’est pas le cas vous avez une carrière toute tracée, vous en reprenez la symbolique. Mais ne comptez pas être officier ou dans les meilleurs services, faudrait peut-être pas abusé non plus.
         
        Je ne vous propose plus de prendre contact, j’ai cru comprendre que ça vous gâcherez le plaisir.
         
        LaCriseDeLaDette


      • Joseph Joseph 21 octobre 2017 00:25

        @BaudetJeSuisPLusMalinQueLesAutres
         
        Je crois que t’as surtout des connexions qui te manipulent et se foutent de ta gueule. Elles t’ont pas appris qu’en intoxiquant les autres tu t’intoxiquais toi même à petit feu. Sur ce je te bloque, tu sers à rien.


      • Joseph Joseph 21 octobre 2017 00:30

        @Yanleroc
         
        Merci, le renseignement est intéressant, pas comme ceux de ton pote. D’ailleurs c’est quoi son problème, sa mère l’ a empêché de sucer son pouce trop tôt ? Et puis niveau sadisme j’ai connu mieux, s’il tient vraiment à tenir le rôle du méchant il ferait mieux de prendre des cours du soir. Sinon je lui souhaite d’être heureux, il a vraiment l’air d’en avoir besoin.


      • Joseph Joseph 21 octobre 2017 02:25

        @StripLaMenace
        « On fera en sorte que Vlad t’envoie bien plus encore en Sibérie ! »
         
        On ? Est-ce que derrière ce langage codé je dois comprendre une sorte de menace groupée ?


      • Rincevent Rincevent 17 octobre 2017 12:06

        Nous vivons dans un monde où ceux qui gagnent 100 000 € par mois persuadent ceux qui en gagnent 1 800 que tout va mal à cause de ceux qui vivent avec 535 €. Et ça marche.. Félix Lobo - humoriste.


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 octobre 2017 07:40

          @Rincevent
          Non, ça marche de moins en moins ...


        • Rincevent Rincevent 18 octobre 2017 11:23

          @Fifi Brind_acier

          ça marche de moins en moins ...
          Ah oui ? Et l’élection de Macron en serait un bon exemple ?


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 octobre 2017 19:07

          @Rincevent
          Parfaitement.
          Vous avez vu le taux d’abstention ?

          Vous avez vu que Macron a été soutenu par 100% des radios + 100% des télés + 100% des journaux + 100% des couvertures d’hebdomadaires (170 000), comme dans n’importe quelle république bananière ?

          Macron a été élu par moins de 20% des électeurs.


        • gogoRat gogoRat 22 octobre 2017 10:46

           « Ce n’est le goût du luxe qui est condamnable,
           mais le sentiment d’y avoir droit. » 

                Jean Rostand


        • pipiou 17 octobre 2017 12:27

          Les pauvres aussi ont bien souvent une vision des riches déconnectée de la réalité.

          Racisme social ?


          • Doc23 Doc23 17 octobre 2017 17:44

            @pipiou

            Sauf que le pouvoir de décision dans nos sociétés n’appartient pas au pauvres, sauf s’ils sont suffisamment nombreux dans la rue...

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 octobre 2017 20:11

            @Yaurrick
            Et oui, cher libertarien, il faut vous faire une raison, les Français ne sont pas des anglo saxons ! Ils ont fait la Révolution pour que tous ceux qui ne payaient pas d’impôts en payent comme tout le monde !
            Les Français sont égalitaristes, mes condoléances !


            Alors que les Américains ont fait leur Révolution pour ne pas payer d’impôts  ! C’est chacun pour sa pomme, la solidarité nationale les révulse, elle est assurée par les Églises et les Communautés religieuses.

            Les pauvres n’ont pas à être aidés, ce sont des loosers, des « erreurs de la nature », en quelque sorte.
            C’est ça que Macron essaye de propager, mais cela ne marchera pas !
            On ne refait pas 800 ans de culture d’un peuple.


          • mmbbb 17 octobre 2017 21:27

            @Fifi Brind_acier le probleme des pauvres est qu ils ont une tendance a procréer .


          • Joseph Joseph 17 octobre 2017 22:51

            @Yaurrick

            « l’auteur oublie aussi le racisme social envers les plus favorisés »

             
            Oui, il existe (beaucoup en parti en réaction au racisme social envers les moins favorisés). Mais je ne l’oublie pas, juste que ce n’était pas le sujet de l’article.
             
            Mais libre aux premiers concernés de faire un article à ce sujet pour montrer leur problématique de vie que certains pourraient oublier, comme j’ai tenter de le faire de mon côté. Donc de tenter de mieux se faire comprendre, ou encore déconstruire certains préjugés dans le but de faciliter le dialogue inter-groupe.

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 octobre 2017 07:44

            @mmbbb
            Les pauvres sont parfaitement au courant des méthodes contraceptives, ils font des enfants quand ils le souhaitent. Et la France renouvèle juste sa démographie, pas comme les Allemands qui ont une démographie en chute libre.

            Les familles de 8 ou 9 enfants sont rarissimes désormais en France.
            La contraception est liée au niveau de développement de la scolarité et des services de santé.


          • pipiou 18 octobre 2017 15:21

            @Doc23

            Le pouvoir de décision appartient à tout le monde même si on peut considérer que certains pésent plus que d’autres.

            Ceci dit on voit bien que cette binarité « riches/pauvres » est trop simpliste et ce genre d’articles comme souvent conduit à un manichéisme stérile.

            Un peu comme si on disait que le racisme c’est pas bien et qu’on expliquait que c’est parce les blancs sont des salauds.


          • mmbbb 18 octobre 2017 20:46

            @Fifi Brind_acier c ’est pour cela qu il y a 200 000 avortements en France c est pour cela qu il y a quelques 2 a 3 millions d enfants pauvres en france un lien https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-168405-le-scandale-de-nos-trois-millions-denfants-pauvres-de-france-2077372.php
            les echos ne font que reprendrent les etudes officielles divulguees par les medias . Quant aux hautes etudes la France n offre plus d opportunite aux classes moyennes Je vois que tu traines des mocassins dans les milieux huppés de l UPR et comme a l accoutume tu n as guere le sens des realites. 


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 octobre 2017 19:12

            @mmbbb

            Les enfants pauvres en France sont le résultat de notre appartenance à l’ UE et à l’ euro : 11 millions de sans emploi.


          • mmbbb 19 octobre 2017 19:43

            @Fifi Brind_acier sur ce point tu n’as pas tort a Lyon il y a une colonie de Roms et ce ne sont pas les seuls et il est vrai que cette Europe facilite beaucoup les mouvements de population Aujourd’hui le journal le Monde s indigne des 500 bidonvilles en France le Monde un tres grand journal de la conscience universelle oublie simplement de nous informer sur ces populations vivant dans ces abris de misere Tu as doublement raison je te félicite.
            http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/10/19/la-france-compte-plus-de-500-bidonvilles_5203014_3224.html
            Lit les commentaires Il est vrai que ce pays est devenu une poubelle .


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 octobre 2017 05:14

            @mmbbb
            Les Roms sont des citoyens européens.

            La question est de savoir où sont passés les 50 milliards que Bruxelles a versé à la Roumanie pour leur intégration ?

            Je suppose qu’ils n’ont pas été perdus pour tout le monde ...


          • Yanleroc Yanleroc 20 octobre 2017 22:40

            @Fifi Brind_acier

            « 
            On ne refait pas 800 ans de culture d’un peuple. », mais mais si, c’ est en cours !

          • maQiavel maQiavel 15 janvier 2018 13:46

            -Les pauvres aussi ont bien souvent une vision des riches déconnectée de la réalité.

             ------> Certes. Mais le prix à payer, tant sur le plan de l’instruction et de la réussite socioprofessionnelle est le même ? Posez la question, c’est déjà y répondre.

            -Tout à fait d’accord, l’auteur oublie aussi le racisme social envers les plus favorisés, et c’est particulièrement visible en France, où l’égalitarisme prend de plus en plus de place.

             ------> Le terme « racisme » implique une hiérarchie et une infériorisation de l’autre. Parler d’un racisme social à visée égalitariste n’a donc pas de sens ….

            -Et au passage, le « chacun pour sa pomme » c’est en grande erroné, les amércains par le biais de fondations et dons donnent quasiment 2 fois plus que tous les européens réunis

             ------> Voilà l’ultime projet néolibéral : remplacer l’Etat par la charité. 


          • MagicBuster 17 octobre 2017 15:10

            Je ne sais pas ce que pense les riches,
            mais il y en a marre des crèves la dalle islamisé du maghreb.

            On nous promet l’Europe (sans rien avoir demandé), bilan c’est l’Afrique.

            On va être obligé d’aller en Afrique si ça continue.
            >>>>>> Feu à volonté.


            • Doc23 Doc23 17 octobre 2017 17:47

              @MagicBuster

              Oui, vous ne savez pas ce qu’ils pensent, ni ce qu’ils font non plus. Car si c’était le cas, vous ne vous déverseriez pas sur les « crève la dalle islamisé du maghreb ».

              Vous vous trompez d’ennemi, mon ami !

            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 octobre 2017 20:15

              @MagicBuster
              Vous ne dites rien sur le Qatar qui achète le PSG et les plus beaux fleurons du patrimoine français ?
               
              Les riches des Monarchies du Golfe ne vous dérangent pas ?

              Vous ne feriez pas du racisme anti-pauvres musulmans, par hasard ??


            • HELIOS HELIOS 17 octobre 2017 20:49

              @Cadoudal
              la richesse serait-elle comme une maladie : génétique ?

              Vite un richathon pour que les pauvres soignent les riches....

            • mmbbb 18 octobre 2017 20:51

              @Fifi Brind_acier j ai rencontre des arabes riches a Chamonix. L avantage c est qu ils ne cherchent pas a vous voler parce qu ils sont blindes, l autre avantage est qu ils ont une certaine education et vous remercient . Quant a l immigration une fois de plus tu n as pas traine des mocassins dans le 9-3 ou a Marseille ou dans d’autres banlieues. Donc tu n as pas eu la chance d’avoir eu ta voiture flambée au Cognac .


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 octobre 2017 19:17

              @mmbbb
              Ils ne cherchent pas à nous voler !

              Grâce à Sarkozy, les riches qataris bénéficient d’avantages fiscaux exorbitants !!


            • francois 18 octobre 2017 07:58

              Monsieur roule en bolide allemand
              (130 000).
              Travaille dans une banque du centre-ville
              et tu l’auras compris,
              Le bureau de Monsieur n ´est pas au rez-de-chaussée,
              le bureau de Monsieur est en hauteur.
              Costume sur mesure
              (4 000),
              Il en impose dans les couloirs parfaitement « corporate ».
              Un bel exemple de réussite Monsieur s’est fait tout seul,
              a bien placé ses billes et ne s’en cache pas.
              C’est d’ailleurs son histoire préférée.
              Monsieur a l’arrogance des nouveaux riches mais dans son
              nouveau millieu ça passe bien.
              Ça passe pour de l’ambition
              Il n’y a rien de mal a ça,
              Oh non, bien au contraire.
              Monsieur flambe,
              A le teint halé en toute saison, il a la forme
              Et s’entraine au meilleur club de la ville.
              30 000 à l’année hors frais de fonctionement,
              Il en est actionnaire et voit ça comme une petite
              consécration.
              Vêtue d’un tailleur de marque italienne,
              (6 000),
              Madame quant à elle ne travail pas mais Madame est
              débordée.
              La bonne s’occupe des gosses, fais à bouffer
              Le service et le ménage
              Mais Madame ne s’en sort toujours pas !
              Faut dire que la maison est grande
              Et Madame dout la meublée
              Madame peine avec la styliste que lui a conseillé sa chère
              voisine
              Au gala de bienfaisance d’une marque d’ordinateur leader sur
              le marché,
              (20 000)


              La Canaille

              • francois 18 octobre 2017 08:00

                suite

                La vulgarité ne dit jamais “fils de pute”, “enculés d’ta race” ou “va niquer ta mère”. La vulgarité ne tiens pas ce genre de vocabulaire. Elle se cache derrière de belles familles, de belles carrières, des sourires hypocrites et de bonnes manières. Tu la reconnais au ton condescendant. La vraie vulgarité se lâche comme ça, en plaisantant.

                Elle croit que tout lui est dû, que tout s’achète. Le pouvoir et l’argent lui sont monté à la tête. Elle fait son beurre, sans scrupule, dans la misère. La vraie vulgarité sait comment s’en satisfaire. Vénale, sans complexe, elle s’étale dégueulasse. Mépris de classe qui fait mal. Elle est vicieuse, vieux. Elle est sournoise La vraie vulgarité, elle est bourgeoise. »

                La Canaille


                • babadjinew babadjinew 18 octobre 2017 09:18

                  Article fort intéressant et bien documenté. Néanmoins du haut de mes deux malheureux neurones de pauvre il fait référence à une culture que je n’ai point. (Bourdieux, Psycho, socio, même Marx.....) chose qui le rend malheureusement inaccessible à mes neurones limités.


                  Pourtant à grands coups de renforts technologiques (internet) j’ai peut être entrevu une parcelle de l’essence que tente de distiller cet article.

                  Dans le monde primitif des sans neurone, l’observation reste certainement L’ATOUT des plus important. Alors pour avoir observé bien souvent et très longtemps une communauté de macaques en libertés ben vos analyses pour l’humain leurs collent à ravir. Hormis pour le champ du symbolique religieux tout ce que vous écrivez existe dans les groupes de macaques.....

                  Arrogance de notre espèce ??

                  Au delà, il me semble aussi que Bourdieux dans les années 70 écrivait déjà qu’un système économique basé sur l’individualisme et la croissance n’avait aucune chance d’être pérenne car il impliquerait des ressources infini (alors qu’elles sont fini) mais aussi un sentiment inconnu des singes humains que nous sommes la satiété. (Laisser la place à d’autre quand on à cumulé suffisamment pour vivre). Bref il n’est plus le seul aujourd’hui à nous expliquer que droit dans le mur nous allons et pourtant riches et pauvres, « culturé » ou pas nous continuons à foncer droit vers la chaos......

                  Seul un revenu de base pourrait nous différencier des primates macaques ! Pourtant justement a cause de l’excellente analyse de votre article nous mettrons encore des décades voir des siècles à le mettre en oeuvre car nous n’avons toujours pas compris les bienfaits de la psycho-systémique. Elle part du principe que si un individu dans un groupe est malade c’est l’ensemble du groupe qui est malade..... (en gros tant que de misère certains crèveront, ben personne n’ira vraiment bien)

                  Wake Up !!!!          

                  • Joseph Joseph 19 octobre 2017 00:17

                    @babadjinew
                     
                    Hop, hop, hop. Pas de fausse modestie ou de flatteries inutiles, ça alourdi. D’ailleurs je ne sais pas lequel de nous deux peut en apprendre à l’autre. Tu viens de me faire connaître la psycho-systémique.
                     
                    Par contre je ne vois pas le rapport entre mon article et un frein à un revenu de base (d’autant plus que j’aurais tendance à le défendre).


                  • babadjinew babadjinew 19 octobre 2017 07:42

                    @Joseph


                    Ce n’est pas votre article qui est un frein au RU, mais la nature humaine que vous analysez finement. Imaginez le cheminement qu’il nous reste à effectuer pour tendre vers un RU alors que nous en sommes encore et toujours (malgré nos avancées technologiques fulgurantes) au triste paradigme religieux de surcroît du travail croit et procréer. 

                    Cette petite phrase sortie droit de l’ancien testament qui en sont temps sens faisait (survivance d’une petite tribu/peuple) ne fait plus aucun sens avec nos outils technologique et la dimension de notre population mondiale.

                    Nos esprits restées primitifs n’ont toujours pas compris qu’il est plus que temps de changer de mantra car celui ci nous pousse maintenant droit dans le mur dans la mesure ou sans gaspillage et sans obsolescence programmé cela fait belle lurette que de fait ce mantra caduque serait....

                    Le RU existera lorsque nous cesserons d’être des primitifs....


                    Wake Up !!!

                  • Joseph Joseph 19 octobre 2017 08:56

                    @babadjinew
                     
                    « Le RU existera lorsque nous cesserons d’être des primitifs.... »
                     
                    Mais est-ce que l’on nous aide à ne pas l’être ? Sinon il y aurait beaucoup à dire sur notre degré de civilisation qui peut être variable selon les points.
                     
                    Toutefois je ne vois toujours pas trop pourquoi ça serait un frein, d’autant que l’idée commence à faire son chemin. Mais si on renverse votre hypothèse, on pourrait se dire qu’à l’aide du RU cela pourrait nous aider à tendre vers plus de civilisation, vers un changement de paradigme. Il existe des arguments en ce sens.


                  • babadjinew babadjinew 19 octobre 2017 11:41

                    @Joseph


                    Tout a fait en accord avec vous sauf que nous sommes bien primitifs pour accepter d’avoir le droit de manger sans chasser.......

                    C’est ici que le bas blesse car avec tant de technologie a notre service nous n’avons toujours pas quitter nos cavernes préhistorique dans nos têtes...

                    Mais effectivement la seul issus pacifique possible à nos civilisations actuelles EST LE RU !!!!

                     

                  • Joseph Joseph 19 octobre 2017 12:29

                    @babadjinew

                    « sauf que nous sommes bien primitifs pour accepter d’avoir le droit de manger sans chasser. »

                    Vous voulez parler du RU ?


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 octobre 2017 19:26

                    @Joseph
                    Le revenu de base ne s’ajoute pas aux acquis sociaux, il les remplace !
                    Tout ce qui et gratuit aujourd’hui deviendra payant.
                    C’est la raison pour laquelle les Libertariens aiment autant cette idée !


                    Le modèle social français issu du CNR redistribue 50% de la richesse produite.

                    Enfin..., redistribuait, car le MEDEF, Bruxelles et Macron, sont en train de le vider.
                    Le MEDEF attend ça .. depuis 1945 !

                    L’idée progressiste, ce n’est pas le revenu de base, c’est la souveraineté pour protéger le modèle social français des choix libéraux européens.

                  • Joseph Joseph 19 octobre 2017 22:32

                    @Fifi Brind_acier
                     
                    Les deux peuvent être positifs pour des raisons différentes. Pour la mise en place du RU il y a différentes visions. Et pour ce qui est de la souveraineté je l’entends surtout comme un respect du principe de subsidiarité. Ce qui a le mérite de donner une liberté d’action nécessaire sur son territoire, tout en chuitant les idée nationalistes qui ont la fâcheuse tendance à tendre vers un rejet de l’autre.


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 octobre 2017 05:34

                    @Joseph
                    donner une liberté d’action nécessaire sur son territoire, tout en chuitant les idée nationalistes qui ont la fâcheuse tendance à tendre vers un rejet de l’autre.

                    Je vois que la propagande européiste a bien diffusé dans votre cerveau ... L’Europe, c’est la fin de toute souveraineté. Les Gouvernements n’ont aucune marge de manoeuvre, sauf sur les questions sociétales et la couleur des rideaux de l’ Elysée. C’est la Commission européenne qui envoie chaque année la feuille de route économique aux Gouvernements.


                    Répartition des compétences en Europe.
                    Les Compétences exclusives et « partagées » sont du ressort de la Commission européenne. Les Etats n’ont plus leur mot à dire sur l’agriculture, la défense du consommateur, la mer ou la pêche par exemple. Les « compétences d’appui » se partage en 2 :

                    - Les services publics doivent disparaître à terme. En attendant, au nom de la dette qui ne doit pas dépasser 3% du PIB, ils sont mis au régime sec.
                    - L’industrie est plombée par l’article 63 du TFUE qui a supprimé les contrôle des mouvements de capitaux. D’où les délocalisations et le pillage des entreprises françaises.
                    - Restent aux Etats... le sport et le tourisme.

                    - Quant à la Défense et à la politique étrangère, depuis Maastricht, l’ OTAN est dans les Traités européens. C’est l’ OTAN qui décide, c’est à dire Washington, en fonction de ses intérêts.

                    PS : Vous devez confondre nationalisme et patriotisme, non ? Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester le pays des autres. Mais cela arrange tellement les européistes de faire semblant de confondre les deux, pas vrai ?

                  • Spartacus Lequidam Spartacus 18 octobre 2017 09:33

                    Un beau texte de racisme anti-riche qui explique avec une belle hypocrisie que c’est pas du racisme...


                    Tout y est, en procès d’intention et procès soviétique...
                    Remplacer « riches ou personnes favorisés » par « juifs » ou « arabes » ou « femmes » ou « noirs » et vous comprendrez...
                    Le texte est adaptable à n’importe quel racisme...

                    Ce texte est un bel exemple du bombardement quotidien et incessant que subissent la minorité qui réussit comme subissent les noirs, les arabes.

                    Un texte qui bien évidemment n’aide aucunement aucun pauvre ou défavorisé, mais donne une reconnaissance à l’auteur aux groupes majoritaires des plus nombreux, les jaloux attisés du Marxisme scolaire et des 90% de journalistes de gauche et sa manière de présenter les informations.

                    On aime aussi ce passage bien vomissant tout aussi hypocrite qui refuse de reconnaître que c’est par le talent, le travail le risque, l’engagement que la richesse se crée mais toujours comme le font les Marxiste exposer que se serait la « chance ».

                    Triste France ! Triste texte ! Triste gens !

                    • foufouille foufouille 18 octobre 2017 09:36

                      @Spartacus
                      "On aime aussi ce passage bien vomissant tout aussi hypocrite qui refuse de reconnaître que c’est par le talent, le travail le risque, l’engagement que la richesse se crée"
                      dans ce cas, tu n’aurais pas un radis comme macron.


                    • francois 18 octobre 2017 10:02

                      @foufouille


                      « qui refuse de reconnaître que c’est par le parasitisme, l’héritage, l’entre-gens que la richesse se crée »

                    • Francis, agnotologue JL 18 octobre 2017 10:07

                      @Spartacus
                       
                       de deux choses l’une :

                      ou bien vous êtes riche, et dans ce cas débile pour perdre votre temps ici à vomir bile contre les gens normaux ;
                      ou bien vous n’êtes qu’un de leurs larbins.


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 18 octobre 2017 10:22

                      @foufouille
                      Mais non, j’ai vécu dans ma jeunesse dans un immeuble d’une ville de cocos.


                      Je suis très fier de ce que j’ai réalisé. Et c’est pas la chance. Je l’ai provoqué, et il n’y a pas besoin de sortir d’une famille aisée....

                      J’ai créé des emplois. Je permet a des gens de vivre correctement et dignement et je n’ai pas de leçons de morale ou de comportement à recevoir de la part de ceux qui ne créent rien, et stigmatisent les autres. Je suis fier du social apporté à la société toute entière et et j’ai fait plus de bien aux autres pour leur émancipation à leur donner un coup de pied au cul a être rentable et se remuer le cul que de m’apitoyer sur leur mentalité misérabiliste. 

                      Ce qui est triste c’est de voir qu’avec le recul, si au lieu d’instruire le racisme métastase de l’idéologie Marxiste à l’école on instruisait le business plan, le savoir faire un bilan, la dynamique de l’économie, la compréhension de marché et la création de projet chacun aurait ses chances et le que le courrage paiera un jour ou l’autre.. 

                      Si on instruisait que le salariat n’est pas l’alfa et l’oméga de la vie, mais un choix de petit confort d’aliénation de l’ambition qui promet une vie à regarder les trains passer et jalouser les locomotives.
                      Nous serions le pays le plus riche du monde.

                    • francois 18 octobre 2017 10:29

                      @Spartacus
                      Mythomanie


                    • francois 18 octobre 2017 10:30

                      @Spartacus
                      « Nous serions le pays le plus riche du monde »

                      Voir les USA.... mort de rire

                    • mmbbb 18 octobre 2017 21:42

                      @Spartacus " Si on instruisait que le salariat n’est pas l’alfa et l’oméga de la vie, mais un choix de petit confort d’aliénation de l’ambition qui promet une vie à regarder les trains passe et jalouser les locomotives." que c ’est beau c’est du Proust . Vous oubliez au passage que les patrons en france ont aussi laisse passer le train de l initiative. Vous oubliez aussi qu un grand patron Tchuruk lien des Echos pas un journal coco https://www.lesechos.fr/30/07/2008/LesEchos/20225-053-ECH_les-trois-erreurs-de-serge-tchuruk.htm.
                      C ’est quand même pas tres futé de la part d un crane d oeuf alors que la Chine avait accompli sa super NEP C ’est tout de meme couillon non 
                      Quant au management de notre elite sortie des grandes ecoles , celle a fait péricliter le dynamisme industrielle de la France, vous comprendrez d ’une part que les produits francais n ont pas pu resisté a l invasion chinoise A l inverse l Allemagne a su conserve un dysnamisme industrielle et d ’autre part les fleurons de notre industrie ont ete brades . Cet etat de fait est reconnu des etrangers eux memes L elite chez nous n est jamais responsable quoi qu il arrive Ce qui est tres navrant chez vous puisque vous faites allusion au bilan, et vous que enoncez qu une parti du probleme et que votre angle d attaque est toujours les cocos les marxistes. un peu court et redondant Par ailleurs C GAVE a souligne le capitalisme de connivence qui n est pas l economie liberale et dessert celle ci Existe vraiment un capitaliste liberal  ? . Si vos propos etaient plus nuances votre argumentation serait plus recevable . Vous êtes le pendant des cocos, vous êtes toujours dans la caricature. Quant a moi je connais le monde de l entreprise ca va ca va votre monde de bisounours Quant a ma collegue de travail, sa fille est inspectrice du travail, c ’est vrai que vous n aimez guere ce type de personnalité idem votre monde de bisounours du gentil patron et de cretin d employer ca va Arretez de nous faire prendre des vessies pour des lanternes . Elle en voit des vertes et des pas mures pour employer un langage familial mais bon moi cela ne me surprend pas. 



                    • mmbbb 18 octobre 2017 22:52

                      @francois j ai regarde la conférence de Todd a propos de son dernier essai « Ou allons nous » . Concernant les USA pays qu il connait bien , il le dit sans ambages , l esperance de vie des blancs a diminué Un comble dans ce pays ou le dynamisme economique est toujours cite Un comble que les blancs soient desormais affectés Par ailleurs on ne peut pas soupçonné Todd d être un marxiste. Donc moi aussi je mort de rire vraiment . Il vaut mieux en rire ! Idem lorsque Spar faisait l eloge de la croissance de la Chine , il avait oublie de citer en reference des etudes de sinologues connus comme M J L Domenach . Il evite de sauter comme un cabri sur sa chaise en craint « la croissance la croissance » La Chine paie aussi le prix fort de cette croissance notamment par la pollution puisque la Chine n a evidemment par la coercition des normes ecologiques Pas de bol 190 millions de Chinois boivent une eau polluée Mort de rire


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 18 octobre 2017 23:07

                      @mmbbb
                      Différenciez la Chine (pays) des ZES Chinoises (zones spéciales)...


                    • francois 19 octobre 2017 17:18

                      @Lancelot
                      Van gogh est né trop tot.


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 octobre 2017 19:39

                      @Spartacus
                      Vous rêvassez ! Le commerce extérieur de la France , c’est la Bérézina !
                      Les exportations et les importations se payent en dollars.
                      Avec un euro trop fort /$, il ne nous reste plus que le tourisme et les services, à condition qu’ils ne soient pas délocalisables en Europe de l’ Est ou dans un pays du Tiers monde...


                      Tout ce qui était produit en France est produit dans des pays à bas coût, et délocalisé.

                      Sauf les produits allemands, car l’euro, pour les entreprises allemandes, est une bénédiction. Sa valeur / $ est au moins 20% plus bas que s’ils avaient gardé le mark. D’où leurs excédents commerciaux.

                      Dans la mondialisation, aucune entreprise ne peut survivre si les salaires ne tangentent pas vers ceux de Roumanie ou du Bangladesh ! Vous nous expliquerez comment avec 500 euros, la consommation peut fonctionner en France !?
                      Merci d’être précis et factuel.

                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 octobre 2017 05:48

                      @Le Beau dès du Poids Tout

                      Dans un océan de chômage, Bruxelles réussit à créer des emplois !
                      « Une patrouille de trolls sur les réseaux sociaux, pour contrer l’Euroscepticisme »


                      Enfin, ... elle crée des emplois de trolls.... avec nos impôts.
                      Tout en exigeant des économies budgétaires aux Etats.

                      Car Bruxelles ne crée rien du tout. C’est une pompe à finances qui absorbe des milliards d’euros d’impôts des citoyens européens, les recrache ici ou là, tout en permettant aux fonctionnaires européens et aux commissaires européens de vivre comme des nababs !

                      Ce qu’elle fustige, évidemment, chez les fonctionnaires et les salariés nationaux...
                      « L’ Europe, c’est la PAIE ! »


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 octobre 2017 10:52

                      @ Baudet,

                      J’espère au moins que Bruxelles vous paye bien et que vous ne faites pas ça gratuitement ??


                    • Naboulio Naboulio 18 octobre 2017 20:57

                      Au rapport,

                      Monsieur le Président,

                      J’ai été informé des manifestations qui se déroulais dans la capitale et je vous remercie de ces informations détaillés. Ici aussi, la situation est explosive et une bataille peut avoir lieu a tout moment.

                      Il y a 40.000 anglais a Portmouth en face de la première armée et 70.000 russes a Saltzboug en face de la seconde. Nous nous abstenons de toutes provocation, mais l’attaque semble imminente.

                      Quel que sois la gravité des troubles qui agitent la capitale, ravitaillez-nous ! Si nous échouons a défendre la frontière, votre succès électoral n’aura aucune importance !

                      Bonne chance a vous,
                      Vive la France !



                      • benedicte_gab 18 octobre 2017 21:04

                        Je cite un fait tiré de « La société de consommation » de Baudrillard pour illustrer la manière dont les riches déplacent la barrière pour mettre à l’écart les moins riches, les pauvres n’en parlons même pas. Le tennis a été un sport une activité de riche, mais quand le tennis s’est « démocratisé, les riches se sont mis au golf.

                        Ce qui est à noter, c’est que la psychopathologie des »riches« a pour conséquence, qu’ils ne font rien par plaisir, parce qu’ils aiment le faire, mais uniquement pour marquer leur rang et leur territoire et en exclure ceux qu’ils méprisent et jugent de les côtoyer. 
                         Il y a fort longtemps (je ne suis pas toute jeune) dans l’émission Dimanche Martin, animée par feu Jacques Martin, celui-ci avait fait déguster en aveugle (c’est à dire en cachant les étiquettes des bouteilles), à des tastevins officiant dans les plus prestigieux concours médaillant les vins, une dizaine de bouteilles, en leur demandant de désigner le meilleur vin après dégustation. Ils avaient été quasi unanime à désigner le même. Or quand les étiquettes ont été révélées et leur prix d’achat, il s’est avéré qu’ils avaient primé le moins cher, celui que la classe moyenne pouvait s’offrir sans problème pour célébrer une occasion, face à des vins allant de bien plus cher à hors de prix. Mais la qualité gustative n’est pas le critère pour les riches, seul le prix compte, et le fait qu’ils soient les seuls à pouvoir l’acheter ... lol 
                        Autre anecdote, remontant à quelques années, mais je n’ai pas la notion du temps. Une émission de télé avec mixé des jeunes du 93 avec des jeunes riches de Neuilly ou quelque chose de similaire. A noter que c’était à sens unique du 93 vers Neuilly sans que ceux de Neuilly aillent dans le 93. Donc ces jeunes assistent à un anniversaire donné dans un restaurant prestigieux où trône un énorme gâteau ... et lors du service du dessert, s’étonnent que l’on ne découpe pas le gâteau mais que des assiettes avec des portions arrivent, et apprennent que le gâteau qui trône est factice et n’est qu’un élément du décor... morts de rire sur le plateau télé, ils disent que chez eux, les gâteaux d’anniversaire ils se mangent tous !
                        Je n’aime pas les riches et j’assume, mais je ne les jalouse, ni ne les envie ... s’ils n’étaient pas aussi nuisibles, à toujours trouver que le quignon de pain qu’ils laissent au plus pauvres est toujours trop gros alors qu’ils ne savent pas quoi faire de l’argent qu’ils accumulent, je les laisserais à leur vide et sécheresse d’âme, leur vie de dandinage de croupion dépourvue du moindre plaisir ou sentiment de satiété. 
                        Le racisme anti-riches, c’est comme le racisme anti-blanc, ce n’est qu’une conséquence du racisme des uns et des autres, quand tu ne reçois que mépris,dévalorisation et violence institutionnelle, tu développes des réactions similaires inverses, c’est humain et compréhensible ... que ça ne nous permette pas d’avancer dans la bonne direction c’est sûr, mais tant qu’il s’agira de reprocher à l’autre la paille qu’il a dans son oeil, en refusant de voir la poutre dans le sien ... la situation et les tensions s’aggraveront. Je ne suis pas croyante, mais la parabole reste d’actualité.
                        Donc au lieu de s’aligner sur la psychopathie des riches, il me semblerait que réfléchir collectivement à ce que devrait être les bases et valeurs d’une société »heureuse" où il fait bon vivre, et établir un diagnostic des obstacles dans la société actuelle à un changement de paradigme et d’orientation serait un point de départ incontournable. Mais le sport collectif le plus pratiqué, de se cracher les uns sur les autres, de se chercher repoussoirs et faire-valoirs, de comment se sentir et prétendre supérieurs à d’autre, et de foncer sans aucune réflexion, comme un taureau sur la muleta, sur les épouvantails brandis par les uns et les autres .... ben je ne suis pas optimiste concernant l’avenir.

                        • Joseph Joseph 19 octobre 2017 00:19

                          @benedicte_gab
                           
                          « Donc au lieu de s’aligner sur la psychopathie des riches, il me semblerait que réfléchir collectivement à ce que devrait être les bases et valeurs d’une société »heureuse » où il fait bon vivre, et établir un diagnostic des obstacles dans la société actuelle à un changement de paradigme et d’orientation serait un point de départ incontournable."
                           
                          Tout à fait, j’espère que l’article ne porte pas à confusion à ce sujet.


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 octobre 2017 19:58

                          @benedicte_gab
                          Chaque groupe social a sa manière de se distinguer des autres.

                          Ce qu’imposerait notre modèle social, c’est que les impôts soient proportionnels aux revenus financiers. Avec ce qu’il le reste, les riches font bien ce qu’ils veulent, on s’en fout.

                          La question est donc bien celle de la répartition des richesses produites, de la justice fiscale, et pas de savoir ce que les riches font de leur argent.

                          Avec les réformes libérales, les riches sont de plus en plus en plus riches, et le nombre de pauvres s’accroit. C’est ça le problème.


                        • eric 22 octobre 2017 19:14

                          Tous cela, c’est du flan. Je ne sais pas où et quand on vous a bourré le crane avec ces fadaises bourdieusiennes, mais elles ne résistent pas à l’analyse marxiste la plus élémentaire.

                          On ne peut détester ou mépriser que les gens que l’on connaît et qui vous sont proche sociologiquement et en compétition avec vous.

                          De tous temps, les riches ont eu des rapports privilégié avec les plus pauvres sous forme notamment de domesticité. Je crois qu’avant 1914, il devait y avoir de l’ordre de 40% des gens qui bossaient dans des postes ancillaires, notamment les domestiques agricoles, dans une France rurale et peu mécanisée..

                          Ce sont les classes moyennes bourdieusisantes« , en contact et concurrence avec le haut et le bas, qui font mine d’en vouloir au »haut« mais rêvent de prendre sa place et affectent de parler au nom de ceux qui sont en bas tout en les méprisant concrètement. En 30 ans, le prolo est passé pour ces gens là, de prolétariat dont ils se prétendaient l’avant garde, à »populaires populiste analphabètes alcoolo tabagiques qui votent le Pen« .

                          Emmanuel Todd est un des intello qui donne des excuses aux classe moyennes progressistes. Mais il se trompe : il parle de la guerre du Viet Nam en prétendant que les prolos se sont battu et les élites se sont planquées en fac. Mais ce n’est pas vrai. C’est exactement comme en France aujourd’hui ; Les gens comme lui, les bac plus 3 à 6 de gauche se sont effectivement défilé. Les élites tradi et le peuple se sont battu. Aujourd’hui, à Saint Cyr ( c’est l’école qui forme les cadres de ceux qui sont prêt à faire profession de défendre leur pays et les valeurs de la république...°°, il y a des gosses de prolo et des élites tradi, à la base de l’armée aussi avec les gosses de migrant.

                          Nous, les plus riches, et les plus pauvres, nous coexistons sans difficulté majeur. Nous pouvons même à l’occasion voter e,semble. Ces sont les classes sociales moyennes prédatrices, vivant à nos crocher sur argent public qui méprisent ou envie tous les autres.

                          Du reste Todd a un vague éclair de compréhension quand il comprend que les élites tradi conservatrices anglaises acceptent de gérer le brexit voulu par le populo.

                          Les classes moyennes progressistes ne supportent pas que la majorité ait un autre avis. On le voit très bien avec Trump ou avec médias et juges, elles tentent de contester la démocratie.

                          Oui, en haut et en bas, on peut se donner le main, oui, on est démocrate. Ce sont les classes moyennes médiocres progressistes qui refusent la démocratie et considèrent que leurs vagues diplômes leur donnent un droit supérieur au peuple.

                          Du reste leur argument pour au final voter Macron, ce ne fut pas »le Pen est facho« . Personne n’y croit. Mais bien, »on ne peut quand même pas voter avec des bacs moins 4". Cela devrait continuer à s’appeler la gauche : c’est le mépris, l’apartheid social.


                          • eric 22 octobre 2017 19:43

                            Tenez, à Berlin aussi, les hipster de gauche manifestent contre le droit du populo a voter comme il veut. Il n’y a pas un interviewé qui n’a pas la pilosité progressiste...Dans l’article, on signale, « une manifestante enseignante nous dit... »
                            Le progressisme aujourd’hui reste l’apartheid social qu’il a toujours été, mais dorénavant, cela se voit...
                            http://www.lefigaro.fr/international/2017/10/22/01003-20171022ARTFIG00089-manifestation-a-berlin-contre-les-debuts-de-l-extreme-droite-au-parlement.php

                            Mais en pratique, il ne s’agit pas vraiment de racisme bien sur. Les classes moyennes progressistes se sont gavée d’argent public au détriment des entreprenant et des pauvres. elles sentent que les peuples en ont marre. Alors elles hululent au fascisme. Mais cela ,ne prend plus.

                            Il va falloir apprendre à partager, même en France. Cela viendra. Macron n’est qu’un sursis.


                            • Sparker Sparker 22 octobre 2017 22:03

                              @eric

                              Et ce ne sera que le début de l’affaire, « il va falloir apprendre à partager » va falloir établir des critères, ça va pas être le foin, non....
                              Mais bon ça nous obligera à faire de la politique réalisable et non plus idéologique, ça fait moins bander mais vu l’état des choses une petite remise à niveau ne peut faire de mal.
                              A voir la suite à donner...


                            • Joseph Joseph 22 octobre 2017 22:45

                              @eric
                              « Tous cela, c’est du flan. Je ne sais pas où et quand on vous a bourré le crane »
                               
                              Inutile d’être agressif, ça ne vaut pas argument. D’autant plus que vous avez peut-être lu un peu vite. Donc je vais vous répondre et précisez certains points. De votre côté vous pourrez toujours m’éclairer sur cette analyse Marxiste.
                               
                              Donc cet article ne se base pas uniquement sur Bourdieu (dont je ne connais que certains de ces travaux, notamment sur les habitus), mais aussi sur d’autres donnée sociologiques/sciences humaine/ psycho, etc. Mais aussi sur mon expérience personnel, j’ai été amené à fréquenter des classes moyenne à supérieur, et même haute bourgeoisie.
                               
                              « On ne peut détester ou mépriser que les gens que l’on connaît et qui vous sont proche sociologiquement et en compétition avec vous. »
                               
                              Oui et non. Évidemment cela peut faciliter. Mais si on prend l’exemple du racisme, il apparait que beaucoup vivent dans des lieux où il n’y a pas d’étrangers (campagne par exemple), donc c’est déjà possible à ce niveau. Sinon, c’est un mécanisme lié aux groupes sociaux de rejeter ce qui est différent de nous en se basant sur des préjugés, donc rejet des groupes sociaux antagonistes, même si on ne les connait pas (surtout si on ne les connait, et encore pire si on croit les connaître). Enfin, il y a une compétition implicite entre les classes supérieurs, moyennes et inférieurs qu’il est difficile de nier (d’où aussi la citation de Buffet sur le fait que son groupe a gagné la lutte des classes, donc une compétition, donc des conflits d’intérêts).
                               
                              Et à contrario, les antagonismes entre groupe sociaux peuvent aussi se résoudre par une meilleur connaissance de l’autre. Comme la seule façon de résoudre les problématiques de compétition entre groupe sociaux antagonistes c’est la coopération (bien qu’elle ne soit pas nécessairement efficace, cela reste la seule et unique solution).
                               
                              « Ce sont les classes moyennes bourdieusisantes« , en contact et concurrence avec le haut et le bas, qui font mine d’en vouloir au »haut« mais rêvent de prendre sa place et affectent de parler au nom de ceux qui sont en bas tout en les méprisant concrètement »
                               
                              Bourdieusante ou non (je ne sais pas si vous me visez étant donné que je ne me sens pas concerné par ce que vous dites), les classes moyennes peuvent agir de la sorte. Et Bourdieu, comme d’autres, ne dit pas autre chose. C’est d’ailleurs ce que je disais dans un autre commentaire, les pire sont souvent ceux qui se veulent plus royaliste que le roi.
                               
                              « De tous temps, les riches ont eu des rapports privilégié avec les plus pauvres sous forme notamment de domesticité. »
                               
                              Je ne sais pas si c’est le meilleur exemple, les rapport ne sont pas d’égaux à égaux, même si ça peut aider une certaine connaissance réciproque. Sans compter que ça me rappel aussi des domestiques que leur patron obligeait à porter des couches pour ne pas avoir à aller aux toilettes, et ce n’était pas chez les classes moyennes que ça se passait (j’imagine tout de même que c’était des exceptions, j’espère). Essayer aussi de tomber amoureux d’une personne riche, vous verrez sa famille chercher à vous expulser par tous les moyens dans la majorité des cas, pas du même monde, parano sur les intérêts, etc. Mais c’est vrai qu’il m’a été amené à rencontrer des riches qui aimaient bien tenter d’acheter les autres de toutes les manières possibles, entretenir un rapport de maître à larbin implicite. Vous me direz certains sont demandeurs, mais on va pas se raconter d’histoires, ça fait parti des choses de la vie.
                               
                              « Aujourd’hui, à Saint Cyr [...] Nous, les plus riches, et les plus pauvres, nous coexistons sans difficulté majeur. »
                               
                              Je veux bien le croire sans difficulté, mais vous y êtez aidé. Les normes sociales à l’armée nécessitent que vous fassiez corps, donc que vous coopériez dans un objectif commun auquel tout le monde adhère. Sans comptez que, mise à part les grades, vos droits sont égaux quelque soit la provenance. Ce n’est pas comparable avec le monde civile.
                               
                              « Les classes moyennes progressistes ne supportent pas que la majorité ait un autre avis [...] Cela devrait continuer à s’appeler la gauche : c’est le mépris, l’apartheid social. »
                               
                              Si vous voulez parler des bobos je les ai aussi fréquenté et c’est vrai, ils s’accordent beaucoup de valeurs et sont très contradictoires entre leurs paroles et leurs actes. Mais il n’y a pas qu’eux, toutes les classes sont touché (je ferais peut-être un article à propos de cette nouvelle gauche). C’est d’ailleurs un des problème du progressisme, de cette nouvelle gauche. La gauche originelle s’occupait de défendre les intérêts du peuple, et elle a doucement basculer vers la défense du racisme, droit des minorité, et toutes les idées progressistes. En d’autres termes cela a tendance a créer un nouveau clergé, donc avec son lot d’intolérance. Cela a effectivement tendance à créer du mépris et un clivage sociale, horizontale comme verticale. Et paradoxalement, ils font donc monter les idées contre ce qu’ils prétendent défendre.
                               
                              « Il va falloir apprendre à partager, même en France. »
                               
                              Tout à fait. Mais aussi un partage de droit, et un partage décisionnels. J’espère que vous n’allez pas me contredire sur le fait que les classes favorisés ont des droits et un pouvoir de décision bien supérieur à celui du peuple.
                               
                              Je précise pour finir, je l’avais fait dans l’article, que je ne vise pas tous les « riches » et que je crois à une solution coopérative, sinon c’est la guerre perpétuelle (donc, et aussi, un besoin de partage de droit et de décision sans lequel ça ne pourra pas fonctionner). Tout comme je me fous de devenir riche, l’idéal bourgeois n’est pas le mien. Donc ni je jalouse, ni j’envie. J’essaie juste de constater, de partager des points de vue, et de me faire plaisir sur certains points.


                            • eric 23 octobre 2017 10:12

                              Le marxisme, c’est une citation, un peu parasite chez moi, de Lauzier dans du côté de chez Chang : Chang évoque un miracle de l’amour, le commissaire politique lui répond que son argument ne résiste pas à l’analyse marxiste la plus élémentaire.

                              Pour le reste, je reviens vers vous plus tard. Votre réponse m’intéresse.


                              • eric 23 octobre 2017 22:49

                                "Mais si on prend l’exemple du racisme, il apparaît que beaucoup vivent dans des lieux où il n’y a pas d’étrangers (campagne par exemple),« 

                                Ben c’est exactement l’illustration de mon propos : il n’y a en fait pas de racisme dans les campagnes. 1) parce que d’une manière générale les français ne sont pas racistes et qu’une part déterminante des actes qualifiés de racistes répertoriés dans notre pays sont le fait d’étrangers qui ne vivent que peu dans les campagnes... 2) Parce que pour qu’il y ait acte ou propos raciste, il faut qu’il y ait des étrangers pour les subir.... 3) C’est parce que les milieux ruraux se sont mis à voter FN que les membres des classes moyennes, éduquées les supposent à priori racistes....CQFD !
                                4 Si vous connaissez un peu des campagnes, vous avez du pouvoir constater vous même, que les étrangers, quelles que soient leurs origines, y sont intégrés mieux qu’en ville, parce que peu nombreux et ayant des relations très personnalisées avec les locaux.

                                Du reste le sociologue Le Goff, après 40 ans de vacance dans »son village« ( »La fin du village« ), effleure vaguement la vérité : les gens de son village n’aiment pas les arabes du village d’à côté, mais considèrent leurs arabes comme des gens de chez eux...En pratique, c’est l’ensemble des voisins qu’ils n’aiment pas, qu’ils soient arabes ou pas...

                                La principale forme prégnante de racisme dans notre pays, ce sont les propos des classes moyennes et moyennes sup, en général progressistes, sur le populo français. Du reste quand on leur demande ce qui les défrise concrètement dans les idées, du FN, ils reconnaissent honnêtement qu’ils n’en savent rien, qu’il non jamais lu par eux même quoi que ce soit, mais -et vous pourrez vérifier autour de vous- que : »je cite, « cela sent mauvais ». « c’est nauséabond », cela me donne envie de vomir« Les termes même du vrai racisme.

                                Ce sont les mêmes qui adoreraient les réfugiés bouldikitanais, et prônent le vivre ensemble, mais seraient incapables à priori d’inviter à dîner un électeur FN...

                                Du reste, et malgré tout, le taux de mariage mixte entre pauvres, blanc ou pas, reste élevé. Le prof de gauche est la catégorie sociale qui se refuse le plus à épouser des gens qui ne lui ressemble pas ( sondage Nouvel Ob).

                                C’est une des pratiques les plus ignobles qui caractérisent les »progressistes" que d’accuser les plus petits de leurs propres péchés.


                                • Joseph Joseph 24 octobre 2017 02:06

                                  @eric
                                  « parce que peu nombreux et ayant des relations très personnalisées avec les locaux. »
                                  Exact, c’est d’ailleurs un des meilleurs moyens de limiter les rejets.
                                   
                                  « les gens de son village n’aiment pas les arabes du village d’à côté, mais considèrent leurs arabes comme des gens de chez eux...En pratique, c’est l’ensemble des voisins qu’ils n’aiment pas, qu’ils soient arabes ou pas... »
                                  Exact aussi, la réaction est malheureusement humaine. Mais aussi en contradiction avec vos propos précédents sur le fait qu’il n’y aurait pas de racisme dans les campagnes. Mais bien souvent ce n’est pas ce racisme qui va être le plus méchant.
                                   
                                  Des études ont d’ailleurs montré que bien souvent avec ce type de racisme, où les personnes vont dire par exemple qu’ils ne recevraient pas un étranger chez eux, montre donc que dans la majorité des cas, et dans les faits, ils les reçoivent. Ce qui n’est pas toujours le cas d’un progressiste extrémiste qui va rejeter une personne au moindre de délit de parole à l’encontre du « Bien », et couper court à toute conversation, ou encore dire accepter et dans les faits rejeter comme vous le souligner. Si seulement certains pouvaient le comprendre.
                                   
                                  Donc je suis assez d’accord sur ce que vous dites de certains de ces progressistes. Je d’ailleurs suis en train de rédiger un article sur ces fachos qui s’ignorent. Après avoir pas mal critiquer l’extrémisme de droite, il est normal que je critique un peu cette extrémisme « progressiste » nettement plus contradictoire que le premier, et tout autant dangereux pour la paix sociale comme tout extrémisme.


                                • eric 24 octobre 2017 08:24

                                  Ce n’est pas du racisme : ils se méfient des gens de Castellane, je crois, arabes ou pas, comme voisins. Mais il n’y a pas de race en cause. C’est comme dans la guerre des boutons, ou même la pratique religieuse est en fait un prétexte pour définir un intérieur et un extérieur et donc, au sens direct, une identité locale.
                                  Dans le réel, c’est le film de Coline Serault, le raciste non seulement est reçu par des arabes, mais à été adopté par eux. Ces ont les gens de la tour voisine qui sont des méchants.

                                  Le racisme c’est que un producteur américain s’est tapé des artistes dans sa carrière, et compte tenu du milieu, il doit y avoir au doigt mouillé une moitié d’innocentes, qui ne se doutaient pas que pour réussir, il y a parfois un risque d’être confronté à des pressions, et une moitié de carriéristes qui ont débarqué dans son bureau en minijupe et décolleté affriolant, en pensant très fort - ou pas- que ce n’était pas une invite mais une question de goût vestimentaire. 4O ans après, tous ses copains progressiste crient haro sur le baudet, comme avec DSK.

                                  http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/07/11/31-decembre-en-allemagne-1-200-femmes-auraient-ete-agressees_4967926_3214.html

                                  1200 femmes en une nuit : les progressiste furent nombreux à penser que « ces gens là ne sont pas comme nous, donc ce n’est pas vrai, ce n’est pas eux, et ce n’est pas leur faute ». Ils les excluent donc de la commune, je n’ose pas dire humanité, de leur point de vue, mais masculinité.
                                  Il y en a même qui ont prétendu que les femmes devraient faire gaffe...

                                  Alors d’un côté on collecte des faits individuels pour dénoncer une population, de l’autre on nie des faits collectifs produit par des gens bien repérés pour nier un phénomène sociologique.

                                  La caractéristique commune de Weinstein, DSK, Beaupin, Polanski c’est qu’ils étaient des idoles culturelles, politiques, etc, du lectorat du Monde et que leurs pairs au moins étaient au courant de façon complaisante. Pas qu’ils soient typiques du mâle blanc de plus de 50 ans ou du sioniste comme certain débile font semblant de le croire.

                                  Prêter les perversion des milliardaires producteurs américain aux petits blancs de plus de 50 ans sans formation qui sont trop au chômage pour avoir de vraies perversions sexuelles, c’est une des grandes ignominies des intersectionalistes américains que nos progressistes français tentent d’acclimater chez nous.

                                  C’est cela le vrai racisme.


                                  • Joseph Joseph 25 octobre 2017 02:38

                                    @eric
                                     
                                    J’ai l’impression que tout se mélange. Donc le racisme est d’abord une forme d’ostracisme. Il pourra donc se baser sur la race, le sexe, le groupe sociale, etc. L’ostracisme reste de l’ostracisme avec les effets néfastes qu’il peut apporter à ceux qui le subissent. En ce sens il n’y a pas de vrai ou de faux ostracisme.
                                     
                                    On peut par contre y voir des formes d’intensités différentes (méfiance, rejet, violence, etc), qui ne concerneront pas le type d’ostracisme (race, sexe, groupe sociale, etc), mais bien le contexte dans lequel il est mis en place et ce qu’il va engendrer. Dans tous les cas je trouve l’attitude condamnable si elle n’est pas justifiée.
                                     
                                    Justifié par exemple par une légitime défense. De la même manière inutile parfois de monter sur ces grands chevaux pour des choses qui n’en valent pas la peine au risque d’aggraver les situations et de tourner à l’hystérie collective. Il y a une différence entre ne pas vouloir parler à quelqu’un qui ne nous a objectivement rien fait sous prétexte qu’il est différent (même si ce n’est pas des plus judicieux), et empêcher quelqu’un d’avoir accès à ce qu’il devrait avoir droit légitimement, toujours sous prétexte qu’il est différent (là c’est condamnable).
                                     
                                    Ensuite si vous voulez dire que de nos jours il peut y avoir des un poids deux mesures, c’est vrai, mais au cas par cas, les problématiques sont complexes. Et si vous voulez dire que la manière de faire naïve de certains pseudo-progressistes fait plus de mal qu’autre chose, voir contribue à faire monter les sentiments racistes au sein de nos sociétés, c’est vrai aussi. Mais là encore, il existe des gens de gauche, ou encore des progressistes, qui sont cohérents dans leur démarche et en accord avec eux-mêmes. Les autres sont pour moi des sortes d’extrémistes incohérents, qui ne valent pas mieux que les extrémistes de tout bord.
                                     
                                    Attendez peut-être que je mette en ligne un prochain article sur ces pseudos-progressistes, vous verrez où je veux en venir.


                                  • maQiavel maQiavel 15 janvier 2018 13:25

                                    Merci pour cet article très intéréssant.

                                    Seul bémol : le terme « racisme » ne convient pas à la problématique abordée. Il aurait fallu utiliser un autre mot. 

                                    • pearwy 27 janvier 2019 20:31

                                      Je me permets de dire que je suis adhérent d’une association de sport et loisirs et que dans cette association il y a des personnes je dirais même toutes qui méprisent tout mouvement populaire ou revendication populaire (en l’occurrence les gilets jaunes) et refusent de comprendre leur position idéologique. Ce sont des personnes de revenu au dessus de la moyenne qui ne veulent pas comprendre ce que ressentent les gens ayant un revenu au dessous de la moyenne nationale et disent qu’ils n’ont pas à se plaindre et que si ils vivent à crédit ils n’ont qu’à pas acheter tout ce qu’ils achètent, dans un sens c’est vrai, il faut savoir différer ses envies à plus tard. Mais quelle contradiction dans notre société ! d’un côté on entend on nous ressasse les oreilles en nous disant que tout le monde peut maintenant profiter des richesses produites par notre société, qu’il suffit de peu pour accéder à la propriété, avoir carrément son pavillon avec jardin, son lave vaiselle, son iphone, son ipad, sa télé 4K, tout dernier cri, la super voiture SUV. Des économistes encensent le système si merveilleux. Comment ignorer le fait que des gens tombent dans le piège et croient comme ils disent à la télé, qu’on peut tout avoir et en plus de ça se payer des vacances au moins deux fois par an, comment ignorer que des BOBOS arrivent de pays étrangers pour résider en banlieue et donner envie aux autres de tout ce qu’ils achètent. Comment faire comprendre tout ça au moins à cette petite bourgeoisie bien pensante et qui quand à elle possède déjà presque tout et part en plus en vacance deux à plus de trois fois par an. Et bien ce sont ceux là qui vous répondent « vous n’avez qu’à vous priver, comment moi j’ai fait avant vous !? » Oui mais ce que ces bourgeois ignorent c’est qu’avant c’était il y a plus de trente ans et que tout était moins cher à cette époque par rapport au salaire savez-vous qu’un voiture bas de gamme dans les années 80 ça coûtait environ 40000 francs et qu’en francs statiques ça fait 6100 euros, les seules voitures pour les gens modestes c’est les Dacia tout comme les Lada à l’époque, plus personne ne fait la différence tellement on est inondé de publicités, on nous vend des voitures à 290€/mois et non pas en au comptant, et c’est pareil pour tout. A l’époque tu avais un appartement T3/T4 pour 500000 francs soit 90000€ ou à peine plus alors faut que cette petite bourgeoisie arrête de dire des stupidités. Elles comparent avec leur situation d’avant qui n’est pas comparable et l’écart entre les salaires modestes et les salaires moyens se réduit, celui avec les plus riche se creuse, et au final les revenus moyens n’ont pas de choix que de renoncer à ses pulsions émotives d’achats, et il faut se dire « il ne faut pas croire la télé, il ne faut pas acheter, non là on ne peut pas partir en vacances, on est pas des riches... »


                                      • pearwy 27 janvier 2019 20:57

                                        Toute cette génération de fils et filles de cadre ou d’entrepreneurs, qui méprisent tellement les classes modestes, en disant « vous aviez vos chances » alors qu’ils savent que c’est faux et qu’on a pas les mêmes chances dès le départ, qui embaucheraient-ils comme assistante de vie ces personnes là ?! Ce n’est pas bien de mépriser les gens modestes comme ça, car ils sont de bonne foi, et ce sont souvent des hommes modestes que les femmes repoussent car ils ne gagnent pas assez bien leur vie. Cela dis moi aussi j’ai un salaire moyen mais je n’ai pas de lave vaisselle, je ne parts presque pas en vacances et jamais dans des pays lointains et certaines personnes osent me dire que je gère mal mon argent et me font penser que je suis un « gagne petit », je ne possède pas de grosse voiture, et d’autres me disent que j’aurais quand même pu mettre de l’argent de côté. Seulement quelque uns et quelques unes finissent par être seul dans dans la vie et se rendent compte que c’est pas facile avec un salaire moyen ou bien un pension de retraite après avoir été deux et bien gagné sa vie. Faut pas mépriser les gens on a pas les même chances et on a jamais les même opportunités.

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