Revenons a nos décideurs, l’EFSA, nos académies vétérinaire et médicale : qu’ont-il fait pour mettre en avant le principe de précaution ?
Qu’ont-il fait comme recherches objectives préalables, décidées par eux et conduites de façon honnête, avant d’accepter les dires de Monsanto dans les années 1990 à 2000 et après ?
On les attend encore...
Par contre ceux fait par G-E Séralini et d’autres qui démontraient la toxicité du glyphosate en utilisant un protocole expérimental qui englobait celui que Monsanto prétendait avoir fait, en allant beaucoup plus loin, en nombre de lots, en nombre de questions posées et effectués sur une durées beaucoup plus longue : deux ans et plus alors que Monsanto les avaient arrêtées à 90 jours ; ont été dénigrés, moqués et réduits à rien par les mêmes, sus-cités, auprès de l’opinion publique, par une campagne médiatique mensongère démente.
Et pourtant, les faits sont têtus. Ce travail bien fait et particulièrement significatif est maintenant vérifié par ce que l’on a observé autour de nous sur le plan médical et tout autant sur le terrain, sur le plan écologique. Le temps nous a apporté la vérité et les mécanismes de la dangerosité du glyphosate sont maintenant établis par les observations et les expériences qui se recoupent puis par le travail des chercheurs qui ont fait un très gros travail d’enquête et de statistique.
Le glyphosate est toxique à forte dose, à moyenne dose, à faible dose et a dose infinitésimale : c’est un danger public et il est tout aussi destructeur pour notre environnement, sols et eaux.
Le glyphosate est un chélateur des métaux lourds, dont le cobalt. C’est un antibiotique puissant qui provoque un déséquilibre profond de la flore intestinale. C’est un toxique du système nerveux central. Il est cancérigène ( « il est cancérogène pour les animaux, mais probable seulement pour l’homme » est ridicule et totalement faux-cul !), il provoque des diabètes et des troubles hormonaux, même à très faible dose. Il est toxique pour les reins, la vessie et le foie.
Qu’avons-nous vu autour de nous, maintenant depuis plus de vingt ans ? augmentation des cancers, de la vessie, du pancréas, de l’oesophage, de l’intestin, au cerveau et au cervelet , des lymphomes dit non hodgkiniens, des insuffisance rénales et des troubles hépatiques. Pour le secteur hormonal féminin n’est-il pas étonnant de voir maintenant tant de cancers du sein ? (à ce sujet revoir les travaux de G-E Séralini). Des troubles intestinaux graves, fréquents en particulier aux US : réticulite intestinale, allergie au gluten, maladie de crohn et autres, pourraient bien faire partie du lot de ces maladies graves ou chroniques.
Pour l’environnement, si vous voulez voir des poissons qui se multiplient bien dans le plan d’eau de votre jardin, un conseil, alimentez-le uniquement avec l’eau de pluie récupérée par votre toit !
Pour les décideurs cités en introduction, cela va être difficile d’avaler la pilule, mais tôt ou tard, ils seront bien obligés de le faire.