@Alren
Ce que vous écrivez,
excusez-moi de vous le dire aussi crûment, est parfaitement idiot.
Que le catholicisme se soit assez souvent accommodé du fascisme,
après l’exemple de Pie XII qui l’avait préféré au communisme, ce
n’est plus à démontrer, mais vous trouveriez aussi un très grand
nombre de catholiques parmi les résistants au fascisme.
Sur
le plan idéologique, le christianisme et le fascisme n’ont pas grand
chose de commun. Etant athée autant qu’on peut l’être, je ne me
soucie guère de prendre la défense d’une religion dont je n’ai eu
aucun mal à m’éloigner, mais je suis quand même bien forcé de
constater que le discours des Evangiles ne pose nulle part qu’il y
aurait des races supérieures, encore moins que leur objectif naturel
serait de dominer le monde entier pour réaliser leur salut. Le
fascisme italien et le nazisme n’avaient pas non plus une bien grande
estime pour l’Eglise de Rome, c’est le moins qu’on puisse dire. Par
conséquent, vous prenez vos désirs pour des réalités.
Ou
plutôt, vous illustrez, et probablement sans le vouloir, le
mécanisme que décrit très bien l’article que nous commentons :
votre propos me rappelle les insultes qu’auront essuyées dans toute
la presse du parti du Bien et de la bonne conscience les intégristes
catholiques lorsqu’ils ont manifesté contre le "mariage pour
tous". Ils étaient des ordures, des nazis, la lie de
l’humanité. Pourtant, ils n’avaient tué personne. Je me souviens
même qu’un crétin qui vient de dévisser son billard avait trouvé
bon de déclarer que si quelques uns de ces salauds de manifestants
étaient tués dans des échauffourées, ça ne le dérangerait pas
trop.
Dans le même temps, ou à peu près, les mêmes
islamo-gauchistes essayaient d’expliquer les comportements des
assassins de Charlie Hebdo ou du Bataclan. Ils n’étaient assurément
que de pauvres bougres victimes de l’injustice sociale, qui n’avaient
probablement pas trouvé d’autre moyen pour exprimer un sentiment
d’injustice bien compréhensible que de refroidir leurs semblables à
la kalachnikov.
On a bien affaire dans ce cas précis à la
même attitude que dans les années 40 : le collaborationnisme de ces
sortes de gaucho-fascistes, spécialistes du padamalgamisme et du
rienàvoirisme se sera révélé particulièrement écoeurant et
odieux. Et c’était déjà les mêmes qui, dans l’été 2014, avaient
cru bon de défiler à Barbès ou à Sarcelles sous les drapeaux du
Hamas, tentant ici et d’incendier une synagogue. Faut-il rappeller
que le Hamas est une organisation terroriste d’inspiration
authentiquement fasciste, où se maintient encore aujourd’hui, comme
dans le Hezbollah, la tradition du salut hitlérien ?