Ces passages montrent clairement quelque chose de fondamental : leur auteur confond la démocratie directe (cf. la suisse), où on demande des choses impensables en France telles que « quelle sera la couleur du papier toilette dans les mairies ? », et la démocratie « classique » qui veut qu’on ne peut pas légiférer tout seul dans son coin et qu’on a forcément de quelqu’un pour être représenté.
De toute manière, même dans les démocraties représentatives, il faut bien un intermédiaire et ce jusqu’au sommet de l’Etat. L’auteur me fait clairement penser aux pères de l’Etat Américain qui pensaient clairement que l’ « armée nationale c’était clairement le despotisme et que la seule valable était les milices de citoyens », une idée grotesque en somme car les USA ne seraient jamais devenus ce qu’ils sont aujourd’hui et se seraient fait casser la gueule depuis longtemps.
Ceci dit, il soulève une question - actuelle qui plus est - intéressante sur la « source de la loi ». Effectivement, le nombre d’ordonnances devient de plus en plus élevé depuis Sarkozy (beaucoup augmenté sous Hollande d’ailleurs) et le gouvernement actuel entend uniquement « gouverner via ordonnances ». De plus, ayant une majorité plus que confortable à l’Assemblée, ils votent à peu près tout ce qu’ils veulent (avec une attitude plus que lamentable et pas du tout professionnelle).
Ajoutons également que le gouvernement présent ne représente pas le peuple mais les grandes entreprises (cf. les lois sur le travail) et prennent des mesures anti-sociales radicales. Nous sommes donc dans la situation envisagée par cet auteur, à savoir le despotisme.