@nono le simplet
On n’est pas obligé d’aimer, mais quand on ne connait pas, on ne juge pas.
Barjavel : mort du très énigmatique maître de la science-fiction française’’
Ecrivain, journaliste, oui, philosophe, non, plutôt moraliste : « Mes romans…ne sont pas autre chose que des fables » écrivait-il peu de temps avant sa mort. Des fables qui toutes traduisent sa crainte du progrès technique : la peur de la Bombe H ou de la destruction d’une civilisation.
Barjavel dans ses romans, ses essais, ses scenarii et même ses chroniques dans le Journal du Dimanche, porte un regard inquiet sur l’avenir, s’emporte contre Beaubourg ou Picasso, tente de nous mettre en garde contre toutes les menaces liées au progrès.
Pas réactionnaire, non, mais passéiste oui. Pourtant le futur est son obsession, le thème central de son œuvre. Il est aujourd’hui encore considéré comme l’un des maitres de la science-fiction française.
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A noter qu’il a été précurseur dans la SF en général et sur de nombreux thèmes qui ont été plagiés par la suite : ’’
À l’époque (1942) où il publie ses deux premiers romans fantastiques, Barjavel fait figure de précurseur dans le désert qu’est alors la science-fiction française. La science-fiction américaine ne débarquera en effet massivement qu’après 1945, et encore faudra-t-il de longues années avant que des noms comme Isaac Asimov, A. E. van Vogt, Clifford D. Simak ou même l’ancêtre H. P. Lovecraft soient connus de plus que quelques amateurs.’’ (Wikipedia)