@robert
On ne manque pas d’exemples dans le Coran. La sourate la plus violente est la 9, considérée comme la dernière, donc non abrogeable par des versets plus récent.
Vous dites, qu’il faut lire ces versets dans leur contexte, mais tous les contextes ont été effacés du Coran. Les exégètes ajoutent parfois des « circonstances » de sa biographie qui justifie tel ou tel verset, mais ces « circonstances » n’en diminuent en aucun cas l’aspect violent.
Comment alors interpréter « Dieu aime ceux qui vont jusqu’à tuer [qâtala] sur son chemin [c’est-à-dire pour Lui] en rangs serrés, pareils à un édifice renforcé » (S61, 4) « Lorsque vous rencontrez ceux qui recouvrent, coupez leur la tête[...] serrez les garrots » (s47,4) « Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués » (s8,17) « Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. » (s9,5) « ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu’ils trouvent de la dureté en vous » (s9,124) « Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : la tentation est plus grave que le meurtre » (s2, 191). « Dis à ceux qui recouvrent que, s’ils cessent, il leur sera pardonné ce qui s’est passé ; si [au contraire] ils y reviennent, eh bien, la conduite (sunnaʰ, ici déboires, expérience) des anciens est déjà passée. Combattez-les à mort jusqu’à ce que [ils ne représentent] plus de tentation et que le culte entier soit [rendu] à Dieu. » (s8, 38-39).Lisez les exégètes Musulmans sur la s9:5, y compris nos contemporains. Ils soutiendront tous que le paiement de l’impôt par les Chrétiens et les Juifs se fait en échange de leur vie sauve et pas de pitié pour les autres.
Sur le verset 9:60 qui justifie l’aumône, un des 5 piliers de l’Islam, on peut y lire que l’aumône peut financer la corruption et la guerre. Aucun exégète ne dira le contraire.
"Les statistiques sont impitoyables : on compte dans le Coran 65 fois le terme ’tuer’ et ses synonymes, 150 fois le mot ’enfer’, 50 fois ’pervers’, 376 fois le mot ’châtiment’, une fois le mot ’espérance’ et jamais le mot ’désir’. [...] Le texte coranique mobilise à l’extrême le thème du combat, la thématique de l’enfer est le fouet qui secoue les mous pour solliciter leur contribution. Le motif eschatologique et la défense de la souveraineté d’Allah (Les verbe qatala : aller jusqu’à tuer et combattre sont présents dans le Coran respectivement soixante-douze et cinquante et une fois, dont dix et douze à l’impératif) ont fourni et fourniront des troupes de réserves infinies pour tous les djihads. » (« Les 3 visages du Coran » thèse de doctorat de Leila Qadr et Arun Amine Saad et dine)
Le verbe qatala est souvent mal traduit dans certaines versions en français du Coran qui occultent l’aspect du combat jusqu’à la mort, mais le texte arabe ne souffre pas d’ambiguïté. Lisez la version d’Hamidullah qui est une référence reconnue dans l’Islam et est disponible sur Internet. Il est assez proche du texte arabe, même si les scientifiques européens font une toute autre lecture du fait du changement de sens de beaucoup de mots arabes depuis le 7ème siècle, mais c’est une autre histoire.
L’absence de contexte et l’usage de l’impératif en font quelque chose de terriblement nouveau par rapport aux textes religieux précédents. Ici la violence s’impose.
Lorsqu’un Musulman explique que l’Islam est une religion de paix, la paix ne concerne que l’Oumma, la communauté des croyants. La terre est divisée en deux zones : Dar al-Islam et Dar al-Harb : la terre de la soumission et la terre de la guerre. En Europe, nous sommes sur la terre de la guerre.