@pipiou
Il y a surtout d’abord un problème grave d’orientation ... accentuée par une pression mise sur les lycéens en terminale pour s’inscrire à tout prix quelque part.
Ce n’est pas tellement que les étudiants échouent en première année que le fait qu’ils abandonnent la filière où ils se sont inscrits avant la fin de la première année.
Une grosse partie du problème est en amont de l’inscription. Personnellement je pense qu’une année sabbatique après le bac, pour prendre le temps de réfléchir, à faire des petits boulots, partir au pair à l’étranger ou toute autre choses, tout en prenant le temps de réfléchir à ce que l’on voudrait faire et se renseigner sur les filières existants serait des plus pertinent.
Par ailleurs si l’on
Il y a également un problème de niveau d’enseignement dans bon nombre d’université où la qualité d’un certain nombre de cours est médiocre ... contrairement aux études du privé non universitaire où la sélection s’effectue en premier lieu sur l’argent au vu du coup de la scolarité, et/ou le bachotage mis en oeuvre dans les lycées privés pour passer la sélection.
Mettre en oeuvre une sélection juste, ne risque pas d’être mis en oeuvre, parce qu’il faudrait qu’en dehors d’un niveau suffisant pour suivre l’enseignement, examiner les motivation et raisons pour lesquelles les jeunes veulent entrer dans cette filière ... et au vu du défaut d’aide à l’orientation dans notre système scolaire, impossible à mettre en oeuvre.
Et puis dans une société qui sans le clamer explicitement, prône que vous êtes un looser si vous ne faites pas d’études supérieures ... ça n’aide pas non plus.
J’ai 58 ans et j’ai vu comment les politiques successifs s’étaient ingénié à faire baisser le niveau de l’école publique, alors que tous leurs enfants sont dans des écoles privées, moyen détournée et non affiché de faire en sorte de non seulement reproduire mais accentuer les inégalités.
Les problèmes de l’université ne sont que la conséquence de tout un ensemble de problèmes et c’est à l’ensemble qu’il faudrait s’attaquer, en amont sinon quelles que soient les mesures mises en oeuvre, elles seront vécues comme injustes et ce ne sera pas faux.