Un plaisir et un étonnement quand un vieux garde-chasse décrit l’environnement où l’on est, le gite d’un lièvre, le passage d’un lapin garenne, le chien errant, le territoire d’un chevreuil, c’est incroyable ce qu’il voit.
Un grand-père braconnier apprend aussi beaucoup de choses.
Autre plaisir c’est d’entendre une discussion de garde chasse ou forestier depuis une cache que l’on a creusé et où on est en planque depuis plusieurs jours. Le plaisir c’est surtout quand il s’en vont sans rien remarquer.
Il y a des personnes affûtées pour voir mais il y aura toujours plus affûté pour ne pas être vu.
En une journée ces personnes affûtées fouille 4-5 hectares voir plus si elles connaissent l’endroit.
Un diamètre de 1km c’est 80 hectares ou 20 personnes affûtées.
Un diamètre de 10km c’est 8000 hectares ou 2000 personnes affûtées.
Les battues traditionnelles ont encore de beaux jours. On explique bien ce que l’on cherche, les traces qu’il ne faut pas piétiner. Bon quand on découvre quelque chose ont évacue les personnes les plus proches et on les recense, pas la peine de fantasmer sur une empreinte d’un participant. Ensuite les hypers affûtés de la police scientifique.
Une joggeuse normalement on s’oriente d’abord vers l’accident, la battue doit être rapide. C’est pas trop compatible avec la protection de preuves éventuelles.