Dans une famille bourgeoise
provinciale, un fils, champion de piano, qui a des bonnes notes en
dissertation, fait un cursus scolaire somme toute banal. N’importe qui un peu
doué pour les études fera Henri IV, science po et l’ENA les doigts dans le nez.
Une fois l’ENA fini il entame une
carrière de fonctionnaire, histoire de se faire un petit carnet d’adresse
contre quelques compromissions. Il choisira ensuite la banque où il fera ses
gammes dans la nomenklatura économico-politique.
On le présentera à Hollande qui le
prendra comme conseiller avec ou pas son consentement on s’en fiche puisque
déjà ce qu’a à dire ou à ordonner Hollande n’est plus d’actualité. Ensuite
carrière de ministre et ensuite candidat à l’élection présidentielle.
La question est qui l’a mis sur les
rails, parce que ce type est trop lisse pour y arriver tout seul.
Aujourd’hui son mouvement transformé
en parti politique n’est qu’une baudruche qui se dégonfle lentement. 200
personnes pour regarder le débat de LREM sur Facebook, c’est le symbole d’un
parti politique qui se réuni dans une cabine téléphonique. Même EELV en perte
de vitesse arrive à faire mieux.
Aujourd’hui tous les pouvoirs économique,
législatif, gouvernemental, préfectoral, politique et syndical sont concentrés
à l’Elysée et sous la férule d’un quarteron de conseillers qui m’ont plus l’air
de putschistes que de démocrates.
Aujourd’hui la presque totalité des
français qui ont déjà déserté les bureaux de vote depuis belle lurette ne bouge
même plus une oreille, préférant œuvrer pour leurs affaires personnelles, même
et surtout si ça doit détruire la cohésion nationale et la république qui va
avec.
On verra dans 4 ans et demi si ce Rastignac
des temps modernes va réussir dans son entreprise, Mais qui est le Vautrin qui
se cache derrière ce Rastignac, là est la question.