Toujours surprenant cette vilaine habitude de coller l’étiquette surdoué à des politiciens, surtout quand leur cote de popularité doit remonter,
Il marche à 8 mois, lit le journal New York Times à l’âge d’un an et demi. Il étudie le latin à 2 ans.
À l’âge de huit ans, il parle avec facilité huit langues, le français, l’allemand, le russe, le grec, ainsi que le latin, l’hébreu, l’arménien et le turc. À 7 ans, il réussit un examen sur l’anatomie.
Il invente un langage, le Vendergood, qu’il présente dans son second livre The Book of Vendergood. Livre qui semble totalement perdu. Mais il reste néanmoins 5 traductions de phrases et le système de numération.
À l’âge de huit ans, il réussit l’examen d’entrée à Harvard, mais son jeune âge lui en interdit l’entrée. Il intègre Harvard à 11 ans, y est diplômé à l’âge de 16 ans, avec mention, en 1914.
À 24 ans, il écrit un traité sur l’antimatière, à 27 ans un traité de cosmologie prédisant les trous noirs (en avance sur Robert Oppenheimer et son étudiant Hartland Snyder qui ont publié On Continued Gravitational Contraction — « De la contraction gravitationnelle continue » — en juillet 19391).
Il a été élevé par ses parents sans aller à l’école jusqu’à sa première année qu’il effectue à l’université Harvard. En effet, son père Boris fustige les autorités scolaires pour leur « bourrage de crâne, les méthodes de routines et de par cœur qui, dit-il, ont tendance à la dégénérescence nerveuse et la dépression ».
Sidis pointe que son fils, William, est un exemple du succès de sa méthode. Il écrit : « À l’âge de douze ans l’enfant avait une assez bonne compréhension de la philologie comparée et de la mythologie. » « Il est bien versé dans la logique, l’histoire ancienne, l’histoire américaine et a un aperçu général de notre politique et le travail de fond de notre constitution. Dans le même temps, il est d’une disposition extrêmement heureuse, débordant d’humour et de plaisir. »
Sa vie d’enfant a été psychologiquement normale, cependant la vie de William après Harvard a été une série d’incidents malheureux. Il s’est engagé dans des emplois mécaniques (petits emplois mal payés), pour une raison obscure, et il est rapporté qu’il ne voulait pas penser.
À l’âge de vingt-quatre ans, il se sépare de ses parents et jusqu’à ses derniers jours, ils restèrent irréconciliables, mais il a toujours senti un amour fraternel envers sa sœur, qui s’exprimait par un lien d’amitié et des intérêts mutuels.
Sidis porte une haine intense envers la presse, pas quand on encense son génie précoce, mais au moins depuis 1937, quand il poursuit le New Yorker pour diffamation et intrusion dans sa vie privée.
Il meurt en 1944 à 46 ans.
19/11 15:41 - Mohammed MADJOUR
En attendant, faites lui part de ceci : Monsieur MACRON CE QUE VOUS DITES EST INACCEPTABLE (...)
18/11 23:49 - troletbuse
@troletbuse J’ai oublié son QI d’âne ; pardon pour les ânes 91, le plus bas de tous (...)
18/11 16:45 - McGurk
@lloreen Oui c’est sûr. Lorsque je le vois parler et gesticuler j’ai (...)
18/11 14:01 - lloreen
@McGurk « Si ses parents étaient vraiment médecins, ils auraient dû le faire interner (...)
18/11 11:25 - lloreen
Macron, l’homme « providentiel », le « messie luciférien » dans toute sa (...)
18/11 08:55 - Trelawney
@Jeussey de Sourcesûre On tire des plans sur la comète avec des « Youg Leader » ou du « (...)
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