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Commentaire de Albert123

sur Macron : une biographie trop parfaite


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Albert123 17 novembre 2017 18:48

Toujours surprenant cette vilaine habitude de coller l’étiquette surdoué à des politiciens, surtout quand leur cote de popularité doit remonter,


« Il suit sa scola­rité chez les Jésuites de la Provi­dence à Amiens. L’éducation des jésuites est à la fois austère et beaucoup tournée vers l’étude des textes, ce qui sans doute expliquera son amour de la littérature, qu’il partagera par la suite avec son épouse Brigitte. Elève brillant – il est lauréat du Concours général de français à 16 ans – il se passionne égale­ment pour la musique et décroche le troi­sième Prix de piano du Conser­va­toire d’Amiens. Ce simple détail montre que nous avons affaire à un surdoué, catégorie très particulière, à la personnalité souvent torturée. »

on a juste à faire à un type certes intelligent, très cultivé, bosseur, ayant reçut une éducation supérieure à la moyenne mais qui semble manquer d’authenticité et de créativité et dont les champs d’expression reste finalement assez limités

des cas de surdoués on en connait et on passe juste à un autre niveau :

William James Sidis

Il marche à 8 mois, lit le journal New York Times à l’âge d’un an et demi. Il étudie le latin à 2 ans.

À l’âge de huit ans, il parle avec facilité huit langues, le français, l’allemand, le russe, le grec, ainsi que le latin, l’hébreu, l’arménien et le turc. À 7 ans, il réussit un examen sur l’anatomie.

Il invente un langage, le Vendergood, qu’il présente dans son second livre The Book of Vendergood. Livre qui semble totalement perdu. Mais il reste néanmoins 5 traductions de phrases et le système de numération.

À l’âge de huit ans, il réussit l’examen d’entrée à Harvard, mais son jeune âge lui en interdit l’entrée. Il intègre Harvard à 11 ans, y est diplômé à l’âge de 16 ans, avec mention, en 1914.

À 24 ans, il écrit un traité sur l’antimatière, à 27 ans un traité de cosmologie prédisant les trous noirs (en avance sur Robert Oppenheimer et son étudiant Hartland Snyder qui ont publié On Continued Gravitational Contraction — « De la contraction gravitationnelle continue » — en juillet 19391).

Il a été élevé par ses parents sans aller à l’école jusqu’à sa première année qu’il effectue à l’université Harvard. En effet, son père Boris fustige les autorités scolaires pour leur « bourrage de crâne, les méthodes de routines et de par cœur qui, dit-il, ont tendance à la dégénérescence nerveuse et la dépression ».

Sidis pointe que son fils, William, est un exemple du succès de sa méthode. Il écrit : « À l’âge de douze ans l’enfant avait une assez bonne compréhension de la philologie comparée et de la mythologie. » « Il est bien versé dans la logique, l’histoire ancienne, l’histoire américaine et a un aperçu général de notre politique et le travail de fond de notre constitution. Dans le même temps, il est d’une disposition extrêmement heureuse, débordant d’humour et de plaisir. »

Sa vie d’enfant a été psychologiquement normale, cependant la vie de William après Harvard a été une série d’incidents malheureux. Il s’est engagé dans des emplois mécaniques (petits emplois mal payés), pour une raison obscure, et il est rapporté qu’il ne voulait pas penser.

À l’âge de vingt-quatre ans, il se sépare de ses parents et jusqu’à ses derniers jours, ils restèrent irréconciliables, mais il a toujours senti un amour fraternel envers sa sœur, qui s’exprimait par un lien d’amitié et des intérêts mutuels.

Sidis porte une haine intense envers la presse, pas quand on encense son génie précoce, mais au moins depuis 1937, quand il poursuit le New Yorker pour diffamation et intrusion dans sa vie privée.

Il meurt en 1944 à 46 ans.


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