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Commentaire de genrehumain

sur Modifier radicalement la définition de la laïcité


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genrehumain 22 novembre 2017 17:10

Pour détendre l’atmosphère et apaiser les esprits guerriers , voici deux bonnes histoires du plus célèbre humoriste du monde musulman et de tout l’Orient Nasreddin Hodja, mais si cela vous a plu, aller en chercher d’autres, l’autodérision est le meilleur remède des esprits fatigués.

Du monde arabe aux pays balkaniques, en passant par l’Asie mineure et centrale, la renommée de Nasr Eddin Hodja – Ch’ha au Maghreb – est sans pareille et il est le grand maitre incontesté dans tout l’Orient de l’autodérision. Tous les peuples qui connaissent ses aventures se sont approprié le mythique « savant », dont on ne sait jamais si la folie dissimule une grande sagesse… ou l’inverse. Nasreddin Hodja est l’un les personnages les plus aimés du Moyen Orient.

Nasreddin Hodja, gravure du XVIIe siècle

Enseigner la réalité

Les élèves interrogent Nasreddin Hodja, leur instituteur :

– Maître, quel homme a plus de valeur ? Celui qui conquiert un empire par la force, celui qui peut le conquérir, mais qui se l’interdit ou celui qui empêche un autre de s’emparer d’un tel empire ?

Perplexe, Hodja répond :

— Je n’en sais rien. Mais je sais quelle est la tâche la plus difficile au monde.

— Laquelle ? demandent les élèves.

— Vous apprendre à voir les choses comme elles sont réellement.


Nasreddin Hodja a perdu son âne

Nasreddin Hodja a perdu son âne, mais au lieu de le chercher, il parcourt les rues de la ville en criant :

— Louange à Dieu le Clément ! Louange à Dieu le Miséricordieux !

Connaissant l’attachement de Nasreddin pour son âne, les voisins sont surpris et demandent à Nasreddin :

– Pourquoi ces louanges à Dieu ? Tu ne devrais pas plutôt demander Son aide pour retrouver ton âne ?

— Vous n’avez rien compris, déclare Nasreddin. Je remercie Dieu de ne pas m’être trouvé sur son dos quand il a disparu. Sinon, c’est moi qui aurai été perdu.


N’importe où mais pas dedans

Dans les villages, lors des funérailles, les hommes portaient le cercueil jusqu’à la mosquée, puis au cimetière.

Quelqu’un demanda un jour à Nasreddin Hodja :

— Pendant la procession, de quel côté du cercueil faut-il se placer ?

— N’importe où, répondit Nasreddin en souriant, pourvu que ce ne soit pas dedans.


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