@alinea
Il pose quand même question Mélenchon.
Au moment de Maastricht il vote pour en développant un argumentaire pro-européen :
« La construction de la nation européenne est un idéal qui nourrit notre passion. Nous sommes fiers, nous sommes heureux de participer à cette construction. Nous sommes fiers de savoir qu’il va en résulter des éléments de puissance, qu’un magistère nouveau va être proposé à la France, à ma génération, dans le monde futur, qui est un monde en sursis, injuste, violent, dominé pour l’instant par une seule puissance. Demain, avec la monnaie unique, cette monnaie unique de premier vendeur, premier acheteur, premier producteur, représentant la première masse monétaire du monde, l’Europe sera aussi porteuse de civilisation, de culture, de réseaux de solidarité » (Jean-Luc Mélenchon, débat au Sénat, mardi 9 juin 1992, compte-rendu officiel, page 17)
Et pourtant, ses devanciers n’avaient pas manqué d’attirer l’attention des électeurs au moment du traité de Rome de ce projet totalement anti-peuple. Il suffit de lire ce qu’en disait Jean Duret en 1956-1957 pour comprendre le fossé qui sépare la vision de ce dernier de celle de Mélenchon.
Mélenchon, qui se dit féru d’histoire politique, ne connaitrait pas Jean Duret et ses analyses ?
Jean Duret avait tout juste, il y a 60 ans. Mélenchon avait tout faux il y a moins de 30 ans. Et il veut continuer dans la même voie européenne, c’est totalement dingue !
Il y a un vice caché, ce n’est pas possible autrement.