@Pierre Régnier
Ce n’est pas une question de complexité, il s’agit d’un point de vue pratique :
-On ne réécrira de toutes façon pas des textes plus que millénaires, et il est inenvisageable de demander aux religions de jeter au feu leurs livres fondateurs.
-Quand
bien même on « caviarderait » des passages de ces livres en France, la
version complète seraient disponible en un clic dans le reste du monde.
-Donc ce qui importe alors, ce sont des engagements clairs sur l’« enseignement »
qui est porté par chaque religion, et établir notamment que des
passages incitant au meurtre ou à des traitements indignes se réfèrent
au contexte de l’époque d’origine (typiquement : les luttes pour
l’émergence de la religion en question (*), ou ont pris une
signification symbolique (typiquement : extirper en soi le mal) et ne
constituent pas des prescriptions littérales pour le présent.
-Ça n’exclut pas d’exhorter les religions à « expurger » leurs textes, mais cela relèvera du « temps long » séculaire.
(*) L’histoire de France regorge également de passages et de
déclarations criminelles, et on considère que cela est inclus dans le
« récit national », nul n’appelle plus à occire l’anglois.