@Cyril22
D’une part je suis de ceux qui refusent depuis longtemps de chanter La Marseillaise. Les meilleurs symboles peuvent parfaitement évoluer. Il y avait quelque chose de grotesque à Clichy quand, face aux dangereux islamistes occupant à genoux la rue pour prier (en réalité prétexte pour exiger de nouvelles mosquées) nos élus, avec leur belle écharpe bleu blanc rouge, gueulaient « ils viennent jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes » et encore « qu’un sang impur abreuve nos sillons ! »
Sur le fond de mon explicite demande : je pense que ce ne serait pas suffisant d’attribuer une explication « contextuelle et historique » aux textes violents sacralisés mais, de toutes façons, ce n’est pas cela qui est fait. Dans l’Église catholique actuelle, par exemple, ce qui est demandé aux fidèles. c’est de croire que c’était bien leur Dieu qui dans l’Ancien Testament appelait à massacrer.
Dans mon article d’Agoravox « Détruire la tricherie exégétique » je dis que
"Si c’est seulement leur date et leur contexte historique qui font la
validité - voire leur caractère édifiant - des appels « de Dieu » à
massacrer, il y a scandaleuse malhonnêteté exégétique et, tout
simplement, spirituelle."