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Commentaire de Frederis Ettenein

sur Georges Brassens ou la mort lente des idées et de l'engagement


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Frederick Potter Frederis Ettenein 27 novembre 2017 00:05

Un pamphlet aussi dérisoire qu’imbécile et je vais m’en vous l’expliquer.

 Brassens pour vous c’est Brassens. Autrement dit : une icône. Mais Brassens comme 40 millions de zigs de cette époque, n’était qu’un simple zig avec pour prénom Georges et la conviction bien enracinée que les adultes sont des imbéciles malheureux. Malheureux de ne plus être des enfants, de ne plus avoir l’innocence. Ni la grâce d’être délivrés de ces masses d’abstractions qu’on vous inculque de force tant que vous êtes assez vulnérable aux adultes. Ces masses d’abstraction sur la grandeur nationale nourrie à coups de massacres, le génie des Granzomes partis de rien pour arriver à pas grand chose.. et toutes ces choses qui sont bien trop pour un seul homme 

Le vers « Auprès de mon arbre je vivais heureux. J’aurais jamais dû m’éloigner de mon arbre » c’est un enfant qui chante la rupture du lien avec sa nature, son paradis, son innocence au même titre que celle d’un insecte ou d’un écureuil qui se fichent pas mal de la postérité ou de la grandeur puisque eux n’ont que la perception sensorielles DENUEE de jugement . Heureux les simples d’esprits ! Vraiment heureux ! 

Alors voila : votre grand Brassens n’était qu’un petit Georges qui pleurait, a pleuré longtemps d’être un déraciné au milieu de millions de déracinés et parce qu’il le chantait d’une façon aussi insolente que mélodieuse, il procura un fort sentiment de consolation à tous ceux qui l’écoutaient et se sentaient aussi orphelins que lui. Nous le sommes tous mais seuls mais pas tous le savent, et aujourd’hui de moins en moins et ça n’a pas l’air de s’arranger

Qu’il n’ait pas vu un seul uniforme honni de toute la guerre, j’en suis bien heureux pour lui. Que vous, cela vous désole ou que vous affectiez de l’être pour quelque basse raison politicienne, c’est ça que je trouve désolant. Bonsoir. 


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