Les
rares bonnes émissions, comme celles d’Elise Lucet déplaisent
évidemment à la macronie ultralibérale.
Parce qu’elles nous ouvrent les yeux. La télé, les médias, dans
leur optique doit rendre "nos cerveaux disponibles pour
Cocacola".
La
finalité de la presse vue par les crevures milliardaires qui la
possède – et sur laquelle
le service public s’aligne – c’est de
nous rendre
kons. Pour cela il y a
des
méthodes éprouvés. En premier lieu faire appel à l’émotionnel
pour court-circuiter le rationnel et donc le sens critique.
Le rationnel, on le cache soigneusement.
L’utilisation
du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à
l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs,
des pulsions, ou des comportements… Ainsi la vision ad
nauseam
des
corps de pauvres
Africains noyés et au contraire les
images réconfortantes de « sauveteurs » altruistes
montés sur les navires des ONG
permet de faire accepter l’invasion des migrants, pour le plus grand
profit des patronats avides de main d’œuvre quasi-esclave et de
clientèle pour des produits inutiles.
Pour
nous rendre kons, la publicité est aussi une arme redoutable. La
publicité s’adresse au public comme à des enfants en bas-âge. La
plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un
discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement
infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur
était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on
cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton
infantilisant.
Ce
public, il faut le maintenir dans l’ignorance et la bêtise. Les
séries télés et les jeux débilitants sont là pour ça. Les
séries matraquent à longueur d’antennes le « mode de vie »
de l’Empire étazunien. Les radios déculturent les auditeurs en
imposant des sous-merde « musicales » dans la langue du
« maître ». Et l’éducation n’arrange pas les choses.
Sous la pression de « l’éduquer utile » prôné par les
patrons, les programmes de l’école doivent faire en sorte que le
public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes
utilisées pour son contrôle et son esclavage. Ainsi de
l’implantation de puces RFID a des fins « récréatives »
ou de facilité. Ça arrive à grands pas. Il est bon aussi
d’encourager le public à se complaire dans la médiocrité, à
trouver « cool » le fait d’être stupide, vulgaire et
inculte. D’où le succès d’Hanouna, enfant chéri de Bolloré.
Le
fin du fin c’est de remplacer, dans les boyaux de la tête de la
« populace », la révolte par la culpabilité. Faire
croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à
cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou
de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système
économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui
engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition
de l’action. Et sans action, pas de révolution !