@Ouam
Bon, je pense que l’on arrive à une conclusion.
Pernile s’accroche à ces rapports officiels, dont la thèse n’est pas cohérente, mais son discours finit par reconnaître que oui on a bien perdu 10.000 MWe d’éolien. Pour un problème intrinsèque.
Quant à son affirmation que l’on peut couper régulièrement une ligne à 400 kV , cela prête vraiment à sourire en PACA alors qu’il n’y a par exemple qu’une seule ligne de 400 kV pour desservir Toulon jusqu’à Nice tandis que depuis l’Italie il n’y a qu’une ligne à 225 kV ....
Il objecte que maintenant, avec la régulation électronique (il confirme donc bien ce que je dis c’est à dire que l’éolien sur le réseau conduit à une multitude de surcoûts, à tel point que cela constitue, avec ses investissements propres, une vraie bulle financière qui est bien supérieure aux investissements de l’électronucléaire. Voir ci-dessous *) cela ne peut plus se produire. Mais comme la puissance des éoliennes est proportionnelle au cube de la vitesse du vent, si un champ éolien marin par exemple produit 10.000 MWe à une force de vent donnée, si la vitesse du vent est divisée par un peu plus de deux, la puissance du champ est divisée par 8. C’est à dire que l’on peut passer de 10.000 MWe à 1000 MWe. Dont 9000 MWe s’effacent physiquement sans qu’une quelconque régulation de fréquence y change quoique ce soit.
Pernile cite la CRE de manière sélective. Par exemple :
En s’exclamant, le 8 novembre
2017, au Xème Forum de l’énergie tenu à Paris-Dauphine,« Avec les
éoliennes marines, on est dans la panade, avec une charge de 40 milliards
d’euros sur 20 ans ! »*, le nouveau président de la Commission de
régulation de l’énergie (CRE) a reconnu une gigantesque gabegie.
A chaque lecteur de se faire son opinion. En lui conseillant de bien lire sa facture d’électricité.