@velosolex
Il existe une différence fondamentale entre l’estimation d’un produit et sa valeur réelle, mais bizarrement pour le politicien aveuglément optimiste, cette différence n’existe pas. Il vous diras toujours qu’il mettra en place un système de taxation qui va rapporter des milliards d’euro à la collectivité et dans les faits, il ne rapporte que quelques millions.
Pour ce système de portique nous avons affaire à 3 protagonistes :
1 - Le lobby des fonctionnaires qui s’auto-persuade qu’il est et doit être le seul à prélever les taxes pour l’état car tous les autres que lui sont des voleurs. Comme le fonctionnaire français agit en France, il se doit donc de taxer uniquement le français. Ou comment la limite se transforme en sclérose.
2 - Le lobby des financiers qui gravite autour du « politique perméable aux commissions » et un « politique perméable aux commissions » c’est un pléonasme. Ces financiers vont vous inventer un système visiblement coûteux (des portiques) qu’ils vendront 2 fois son prix et ils seront aidés pour cela par le politique cité plus haut et dont c’est son unique métier « nous faire avaler des couleuvres ».
3 - Le « beret rouge » qui a trouvé une utilité à son couvre chef autre que de celle de s’en servir comme préservatif et qui s’invite donc au dîner des 2 autres sans se rendre compte que c’est lui le con de service
Vous mélangez tout cela et vous avez ce scandale où l’on a quand même taxer sur le prix des carburants achetés en France par des français une installation qui n’a jamais servi et n’a jamais prouvé son efficacité.
Pendant ce temps les belges mettent en place une vignette sur tous les camions roulant sur leurs routes « gratuites et éclairés ». Il est vrai que pour un fonctionnaire français, vendre cher un autocollant qu’on est obligé de coller sur son pare-brise, c’est un peu l’age de pierre de la taxation. Mais pour le belge qui ne se pose pas tous ces problème c’est efficace à un point que surprise par le montant exorbitant des taxes perçues, ce pays entreprend un chantier national de rénovation de route, pendant que la France rembourse ses portiques.