@Jean-Pierre Llabrés
Il est trés difficile de faire comprendre à un non initié ce que représente vraiment la tauromachie.
Déjà il faut éviter de comparer cette discipline aux combats de coqs, de poissons solitaire ou de chiens. En effet ces derniers engendre des paris financiers et ne sont là que pour cela.
Pour ce qui est de la tauromachie c’est une tout autre discipline qui a pour but de sublimer le taureau de combat qui est une race spécifique : le taureau de lidia ou brava pour les français. On compte actuellement 180 000 individus en Europe avec une lignée généalogique qui remonte au moyen age.
Donc quelques individus sont sélectionnés pour participer aux corridas et les moins combatif iront à l’abattoir. Dans l’arène ce taureau va devoir se confronter au toréador qui a comme seul objectif de le faire danser. En effet un taureau fonce tout droit sur son adversaire et faire des courbes et des arabesques n’est pour lui pas un acte naturel. C’est tout l’art du toréador à l’amener à le contourner avec grâce. Le taureau comprend trés vite qu’il devra faire ce genre de mouvement pour contourner son adversaire et ainsi l’encorner, car le toréador travaille sans filet.
Plus on avance dans le combat plus la brutalité fait place à la danse et à la poésie. Une fois le taureau épuisé, le toréador le sacrifiera d’un coup d’épée.
Au lieu de bêtement brandir l’étendard de « l’amoureux des animaux offusqué » essayez de regarder plus loin que vos yeux. Et si vous ne voulez pas assister à une corrida, lisez « Mort dans l’après midi » d’Ernest Miller Hemingway et vous comprendrez que la barbarie n’est pas toujours là où on le pense