@kalachnikov
Kool !

Sur le fond de ton commentaire, je rapatrie ici la conclusion de l’article d’Ulesky (il lui arrive d’être plus inspiré que sur Brassens

)que je trouve vraiment judicieuse :
Sa mort, la mort de ce gladiateur du rock, ce Spartacus de la scène, c’est aussi un retour : le retour de l’enfant prodige. Nul doute que son public saura tuer le veau gras car un Johnny Halliday, ça ne se commémore pas, ça se célèbre porté en triomphe. Aussi, rendons-leur à tous leur idole ; donnons à son public la primeur d’une célébration qui n’aura rien à devoir à personne.
Vu comme ça, et en contrepoint de ce que tu as pu dire ici, cela va être vraiment intéressant de voir si son public de fan va se vautrer dans les colifichets affichés par les vautours en tous genres ou si ils vont être vigilants à ne pas enrichir un veau d’or qui n’aura plus rien à voir de facto avec leur idole ; lequel ils n’avaient strictement aucun problème à enrichir de son vivant, c’était même leur rebellitude qu’elle était tout qu’à eux.
A priori la messe est dite -vautrage mercantile-, mais on sait jamais, et c’est sans doute à cela en tout cas qu’on jugera la trace qu’il laissera de nos jours (bien plus que du temps d’un Elvis et même peut être d’un Jackson plus récemment par exemple).